19/10/2021
L'église catholique décadente ...
15:21 Publié dans Actualité, Blog, Histoire, Moeurs, Religion, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : catholique et pédophilie, secret de la confession, pape françois
14/10/2021
En France terre d'accueil
15:38 Publié dans Actualité, Blog, Dessin humoristique, Journaux, Moeurs, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : immigration clandestine, victimes grèves cgt-sud rail, france terre d'accueil
12/10/2021
Tarzanide n° 521
Est-il LGBT, le fiston SUPERMAN ?
Ça vient de sortir ! … quoi donc ? SUPERMAN se retrouve bi-sexuel, officiellement, depuis le 12 octobre de cette fin d’année. Quelque chose pareil à l’un des anciens présentateurs de TV française. Notre P.P.D.A. autant que je crois me rappeler.
Mais pour parler de BD aujourd’hui il faut parler de « comics ». Je suis en retard, donc, et pendant ma scolarité, SUPERMAN était souvent représenté portant dans ses bras une jeune jolie femme avec laquelle il s’envolait pareil à un aigle enlevant une proie.
Magazine Editions Mondiales, année 1947
Plus tard, après mon enfance pas vraiment studieuse, je me laissais à lire des interprétations psychanalytiques. L’une d’elles racontait que pendant notre sommeil le fait de rêver que l’on plane comme en état de lévitation pareil à celui d’un fakir sans être fakir correspondondait à une sensation érotique provoquée par une érection non consciente pour le dormeur. D’où il me vint à l’idée que SUPERMAN s’envolant avec une dame pouvait représenter symboliquement quelque coït. Et comme il arrivait aussi que le même SUPERMAN s’envolât tout en tenant un homme dans ses bras, vous comprenez la suggestion homosexuelle. Ce qui reviendrait à dire que depuis sa création en 1933 par messieurs Siegel et Shuster LE surhomme r’américain n’a pas cessé de se comporter bi-sexuellement sans jamais l’avouer.
Magazine L'Astucieux, année 1947
Mais que sera la prochaine étape à franchir par SUPERMAN ? Se convertira-t’il à l’Islam pour se mettre à la mode des cinquante années à venir ? D’autant que maintenant un muezzin appelle à la prière dans Cologne autrefois ville pleinement chrétienne.
SUPERMAN est super performant en tout. Sauf peut être du côté du cerveau : on ne l’a jamais vu, enfant, rivaliser avec le jeune Lord Greystoke, lequel se montra capable d’apprendre à lire, à écrire et à compter sans l’aide d’aucun instructeur.
Oui, oui : ce nouveau SUPERMAN n'est plus le vrai, ce n'est que son fils. Comme pour Tarzan, jamais Korak ne réussit à égaler son vieux papa.
Doc Jivaro
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09/10/2021
Tarzanide n° 520
Rue du Tapis Vert
Leur BOSS, les marseillais viennent de l’enterrer. Qui donc ? Tapie. Tapie Bernard, voyons ! Le populaire football proclame sa fierté que l’homme ait choisi leur ville en guise de cimetière. Comprenons bien : c’est sûrement la ville la plus mafieuse située en bordure de France.
Je n’ai pas souvenir que le mot « mafia » était à lire dans les BD de mon enfance. Pourtant, les mauvais garçons, les bandits, les gangsters et tous les autres outlaw abondaient dans les pages des magazines destinés à la jeunesse. Et, parmi les auteurs d’histoires dessinées où figuraient des hors la loi, le plus retentissant pourrait bien avoir été Pierre Mouchot, qui signait CHOTT et devint, de son vivant, la bête noire du religieux Abbé Pihan, censeur monomaniaque.
Regardez bien l’attitude du personnage en civil : les mains dans les poches de sa veste ne semble-t-il pas venir d’un film de série noire américain ? L’image est extraite des aventurlures de Black Boy, fils de Fantax.
Toujours dans la production de CHOTT, une jolie jeune femme semble occuper à rattacher une de ses quatre jarretelles … Une manière habile de suggérer le monde de la nuit , celui des prostituées et de leur clientèle. C’est la présence des hommes et de leurs commentaires autour de l’étroite cabine téléphonique qui suffit à évoquer une ambiance érotique pourtant interdite dans les images pour les enfants.
Lors de la cérémonie funèbre en la cathédrale Sainte Marie-Majeure l’officiant ne manqua pas d’évoquer la partie sombre de Tapie, ce que fit aussi et longtemps avant le commentateur Thierry Roland se souvenant d’une réunion à bord du voilier Le Phocéa en présence de Bernard : on se serait cru dans une assemblée mafieuse. (Votre serviteur manque à ses devoirs : il ne souvient plus où et quand il lut l'article).
Thierry Roland, outre le football, était grand amateur de BD ; ce qui l’amena à rédiger une préface dans le tome 6 de quelques-uns des épisodes de la vie de Lord Greystoke republiés en mai 1994 par l’Éditeur Soleil.
Doc Jivaro
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03/10/2021
Tarzanide n° 519
Bécassine chez les Pieds Nickelés
Ça y est ! Ça y est quoi ? La réédition – collection des PIEDS NICKELÉS, vieux de la vieille de chez Hachette, est parvenue à son terme. Avec le numéro d’abord paru en 1929 et ayant pour sous-titre : « LES P.N. se débrouillent ».
Un qui va content c’est le facteur, pardon : le préposé au courrier. Chaque milieu de chaque mois et depuis quelque deux ans il sonnait notre carillon, nous avertissant du dépôt d’un carton alourdi par quatre recueils des aventurlures du trio farfelu inventé en 1908 par Forton.
Figurines fournies par HACHETTE
Pour beaucoup de familles françaises, Croquignol, Ribouldingue et Filochard furent longtemps les seuls personnages de bandes dessinées connus, tout comme le fut leur concurrente, une bretonne « la bornée » mieux connue comme Bécassine et dessinée par Pinchon en 1905. (Vous avez remarqué j’espère que cette bretonne dévouée à Madame de Grand’air n’a pas de bouche. Pas de bouche quoiqu’elle bavarde beaucoup. Mais pour ce qui est d’une fellation, n’y a pas moyen les gars !
C’est mon épouse qui m’a offert la récidive de la collection Hachette. « Je vais te faire une surprise » m’avait-elle annoncé.
Une nième surprise plutôt : déjà, avant notre mariage survenu en 1973 dans le 13e arrondissement parisien, elle avait apporté dans ses valises trois ou quatre années d’un journal de BD que je ne lus jamais pendant mon enfance : BERNADETTE (édité par La Bonne Presse Catholique).
Je me doutais bien que cette ancienne petite fille avait reçu par ses lectures une éducation pernicieuse puisque devenue jeune fille elle s’intéressa à moi l’artiste déjà mécréant.
Doc Jivaro
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23/09/2021
Tarzanide n° 518
FANFAN LA TULIPE
Patiemment, je me préparais à ce que notre lucarne familiale – La TV - ramène en soirée l’un des films réussis par Christian Jaque, à savoir Fanfan La Tulipe daté de 1952 … Mais rien. Ou alors j’ai raté. Et c’est en farfouillant avant le, brrr ! retour hivernal dans le grenier que le hasard m’a remis en présence d’un vieil hebdomadaire : L’INTRÉPIDE. Mais attention pas L’INTRÉPIDE fondé en 1910 par la famille Offenstadt. L’INTRÉPIDE plus proche de nous, celui renouvelé par l’italien Del Duca en 1949. Un hebdomadaire dont l’originalité était alors d’interpréter en bandes dessinées des succès du cinéma. Pour exemples : L’Aigle des Mers (Errol Flynn), Tumak (Victor Mature) ou encore Rocambole.
Et c’est en 1952 dans son numéro 129 de sa cinquième année qu’apparaît un Fanfan la Tulipe incarné par Gérard Philippe pour le film réussi par Christian Jaque. Une version BD est alors fournie par Le Rallic d’après un résumé signé de Jean Prado.
Ayant perdue tout point commun avec l’œuvre filmée par Christian Jaque, l’interprétation fournie par Prado et Le Rallic ne s’arrêta qu’en 1956 dans le numéro 337.
Chaque midi de chaque jeudi, mon père ouvrait les pages de L’INTRÉPIDE que j’avais carrément posé sur son assiette circulaire. Il y lisait Fanfan la Tulipe. « Ça me rappelle le film avec Gina Lollobrigida » qu’il disait. Mais vous savez L’INTRÉPIDE étant destiné à un lectorat d’enfants, la séquence où Gina Lollo colle une baffe à Louis XV était absente. Quant à papa il ne risquait pas d’en recevoir une de la part de nos voisines : il ne courrait pas les jupons. Ce qui n’empêchait pas que dans son petit atelier de menuiserie on pouvait apprécier la photo de trois ou quatre jolies dames court vêtues et épinglées contre l’un des murs.
Lorsque je débutai ma première année à l’École des Beaux Arts de Bourges, le paternel désigna une illustration collée sur du contre-plaqué : « Maintenant, tu dois être capable de représenter en plus grand et en peinture la grande fille de cette marque d’oranges ».
- Papa, puisque tu aimes tant faire de la menuiserie, pourquoi tu n’es pas devenu menuisier ?
- C’est à cause de ta grand-mère : elle m’affirmait que le travail du bois n’avait plus d’avenir. Elle voulait absolument que je travaille dans un bureau pour aider à fabriquer de grosses machines industrielles. Tu sais de son temps on ne demandait pas aux enfants quel métier ils souhaitaient faire.
Doc Jivaro
15:16 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Cinéma, Fanzine, Film, Grenier de la BD, Journaux, Media, Montluçon, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : l’intrépide bd, le rallic, gina lollobrigida, christian jaque, gérard philippe, cinéma, fanfan la tulipe, doc jivaro, bandes dessinées de collection