26/09/2019
Notre page nécrologique
Doc Jivaro vous a assez fréquemment parlé de l'ancien journal Bédé COQ HARDI et il lui arriva aussi de citer deux ou trois fois le nom de Jacques Chirac a proximité de celui de Marijac fondateur du dit journal COQ HARDI.
Aujourd'hui le décès du Président de la République Française des années 1995 à 2007 nous amène à rappeler que pendant sa jeunesse le "Grand Jacques", né en 1932, s'inscrivit en 1946 parmi les nouveaux guerriers de la tribu des Coqs Hardis. A cette occasion son choix se porta sur un pseudonyme explosif BISON IMPÉTUEUX.
C'était le numéro 14 de l'année 1946 et c'était avec ce même numéro que l'illustré de Marijac devenait un hebdomadaire du jeudi après n'avoir été qu'un bi-mensuel du 1 et du 15 de chaque mois.
Personne ne contestera que le surnom BISON IMPÉTUEUX était bien choisi par celui qui toute sa vie conduisit des batailles politiques.
Doc Jivaro
15:56 Publié dans Actualité, Arts, BD, BD anciennes, Blog, Dessin humoristique, Grenier de la BD, Histoire, Journaux, Media, People, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : décès jacques chirac, coq hardi, marijac, bandes dessinées de collection.bd, doc jivaro, bar zing de montluçon
21/06/2019
R.A.S.
Donc, à demain
si vous le voulez bien
18:28 Publié dans Blog, Grenier de la BD, Montluçon, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bar zing de montluçon, tarzanides, doc jivaro, bandes dessinées anciennes, coq hardi, alain la foudre
11/05/2019
Tarzanides du grenier n° 351
Marijac et Cazanave
Coq Hardi n° 1, 1944
Mercredi dernier, j'ai sommairement rappelé le grand talent que Cazanave mit au service de Marijac lorsque celui-ci créa Coq Hardi numéro 1 du 20 novembre 1944. A cette époque un conflit sévère opposait le MLN (Mouvement Libération Nationale) et le FN (Front National), à propos des attributions de papier d'imprimerie, la France subissant une pénurie générale. Le FN ? Ah ! ne vous y trompez pas : il s'agissait d'un groupe armé plus proche de Joseph Staline que du PPF de Doriot.
Mais revenons immédiatement à Coq Hardi pour exposer une des planches dessinées par Cazanave ... celle-ci existe dans le numéro 19 de la 3ème année du Journal de Marijac.
Pour agrandir cliquer sur l'image.
Vous remarquerez que l'image exhibant le chevalier de Virac (sic) est manifestement influencée par les sculptures et peintures représentant le Christ en souffrance sur la croix. Un thème obsessionnellement utilisé par les espagnols après la victoire de la "Reconquista" qui permit à nos ancêtres ibères de vaincre les envahisseurs musulmans.
Oh ! oh ! je m'aperçois qu'il me faut abréger mon texte puisque ma n'épouse et moi devons aller nous approvisionner en denrées périssables, et que c'est elle qui tient le gouvernail de notre beau navire. Or il est déjà 18 h 50 Docteur Schweitzer ! Donc je vous laisse tout le temps nécessaire pour répondre à la question suivante : l'atmosphère des dessins de Cazanave pourrait-il, aujourd'hui être réédité pour des enfants de six ou sept ans ?
Doc Jivaro
19:06 Publié dans BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Histoire, Journaux, Media, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coq hardi, marijac, cazanave, quotidien fn
29/12/2018
Tarzanides du grenier n° 332
Hier encore, nous rappelions que MARIJAC manifestait fréquemment une désapprobation quant à l’existence concurrente d’une BD ayant TARZAN APE MAN pour héros de papier.
Tantôt au détour d'une phrase dans sa chronique réservée à La Tribu des Coq Hardi ¹, tantôt dans un scénario illustré par Jacovitti, le « Sachem sans plume » de Coq Hardi ne ratait pas l'occasion de brocarder le Lord anglais fils orphelin de John et Alice Greystoke.
Parmi des dizaines d'exemples en voici un prélevé dans le numéro 33 de la disparue collection « Supplément à Coq Hardi » de l’année 1948.
Le titre en est ONESIME PELLICULE filme Tarflan.
Tarflan ! ! c'est dire que nous suivons des yeux un vieillard bon bougre mais en fin de carrière. Dans ce récit nous repérons quelques phrases impossibles à mettre dans la bouche de sauvages ou de sauvageons d'aujourd'hui, qu'ils débarquent d'Afrique ou se fassent expulser de Trifouilly-Les-Oies.
– Macache ! pas bon li crocodiles.
– Camarada pas kapout !
Cette dernière exclamation évidemment allusive à la débâcle des troupes allemandes de 1945.
Mardi prochain, c'est le 1er janvier 2019. Et alors ? et alors rien, sauf que le 2 ce sera un mercredi.
Doc Jivaro
¹ A laquelle appartinrent le Président Chirac et le ci-devant nommé Wolinski, l’injurieux permanent.
16:46 Publié dans Arts, Barzinguettes, BD, BD anciennes, Grenier de la BD, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarzanides du grenier, bandes dessinées anciennes, coq hardi, wolinski, chirac, marijac, tarzan, jacovitti
28/12/2018
Lettr'à Médor
La planche du Père Noël signée de Claude Marin ? Il s’agit pourtant bien d'une BD année 1953.
Dix ans plus tard MARIJAC tenta de redonner existence à son COQ HARDI abandonné en 1956. Dans ce but il recourut au modeste format de poche qui n’aligna que douze numéros mensuels dont seule la page de couverture est coloriée
Doc Jivaro se souvient s’être payé cet exemplaire inattendu à la boutique de tabac-journaux du hall de la Gare du Nord parisienne. (Il n’avait que la rue de Dunkerque à traverser).
Jacques Dumas alias Marijac utilisa jusqu'à la fin de sa vie sa plume pour se maintenir à son rang, l'un des meilleurs du monde de la bande dessinée. La preuve : lorsque Uderzo et Goscinny publièrent en 1968 leur BOUCLIER D'ARVERNE pour tourner en dérision les ancêtres du pays de Louis XIV et de Clemenceau, Marijac écrivit pour riposter :
"Dans cet album, les Arvernes étaient particulièrement ridiculisés, ne s'exprimant que par des "Chi" et des"Cha" ce qui est faux ... je décidais donc de faire un pastiche d'Astérix que j'intitulai "Lassaussixe L'arverne" ... Goscinny m'envoya une lettre recommandée m'interdisant de publier !"
L’extrait ci-dessus vient des éditions Jacques Glénat dans leur B.DOCUMENTS édité en 1978, Tome IV de la collection.
Il n’est pas inutile de rappeler l’hostilité que le créateur des "Trois Mousquetaires au Maquis" manifestait à l'encontre du personnage Tarzan ainsi qu’envers Pierre Mouchot l’auteur de FANTAX et de BLACK BOY.
Doc Jivaro
15:28 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coq hardi, marijac, le bouclier d'arvergne, doc jivaro, uderzo, goscinny
27/12/2018
Tarzanides du grenier n° 331
Cette année encore, la fête de Noël détournée pour le seul profit du boucher du village, a justifié le massacre immense de nos animaux domestiques. Goinfrerie humaine oblige.
TOTOCHE LE VAGABOND, comme son qualificatif l’indique n’a pas de toiture sur la tête, mais un creux profond dans l'estomac. Chaque dîner lui échappe, ne laissant qu'un vide entre ses mâchoires.
Apparu un jeudi de 1948, TOTOCHE disparaîtra un autre jeudi de la même année, un 29 juillet. Pendant ces quelques semaines ce sera le dessinateur italien JAC (Jacovitti, 1923-1997) qui l'animera, contribuant au succès populaire grandissant d'un Hardi Coq, celui de notre MARIJAC national.
L'esprit de JAC se différencie totalement de celui de Russel (Le Père Lacloche, 1938) et de Claude Marin (Le Père Noël, 1953) quoique le personnage TOTOCHE appartienne à la même catégorie des pauvres gars en errance dans nos villes. Autant RUSSEL et CLAUDE MARIN manifestent un humour apaisé, aimablement digeste, JACOVITTI cuisine surtout une tambouille qui tourne à l'aigre. Parfois loufoque, mais sans verser dans un surréalisme de pacotille tel que Cocteau Jean l'emploie pour feindre de ne pas reconnaître son Jeannot travesti en Oedipe aveugle.
Dans sa BD de courte durée JACOVITTI évoque quelque peu les lendemains miséreux de la Seconde Guerre Mondiale. Crise sociale d'un manque de logements populaires. L'infirmité des uns, l'égoïsme ventru des autres. A chaque fois que TOTOCHE s’apprête à avaler un morceau de pain, celui-ci s'envole, s’escamote. Les miettes aussi lui en restent inaccessibles.
Jeudi 1er juillet 1948, 4e page COQ HARDI.
Jamais une solution sauf celle de l'échec. Il ne reste plus à TOTOCHE qu'à s'éloigner, qu'à s'isoler de ses contemporains. Ce qu'il fait en nous quittant par la même route qui l'amena parmi nous.
Et sans s’être infligé la peine d’attendre GODOT.
Doc Jivaro
18:46 Publié dans Arts, Barzinguettes, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarzanides du grenier, bandes dessinées anciennes, coq hardi, godot, jean cocteau, jacovitti, russel, claude marin, totoche le vagabond