23/09/2021
Tarzanide n° 518
FANFAN LA TULIPE
Patiemment, je me préparais à ce que notre lucarne familiale – La TV - ramène en soirée l’un des films réussis par Christian Jaque, à savoir Fanfan La Tulipe daté de 1952 … Mais rien. Ou alors j’ai raté. Et c’est en farfouillant avant le, brrr ! retour hivernal dans le grenier que le hasard m’a remis en présence d’un vieil hebdomadaire : L’INTRÉPIDE. Mais attention pas L’INTRÉPIDE fondé en 1910 par la famille Offenstadt. L’INTRÉPIDE plus proche de nous, celui renouvelé par l’italien Del Duca en 1949. Un hebdomadaire dont l’originalité était alors d’interpréter en bandes dessinées des succès du cinéma. Pour exemples : L’Aigle des Mers (Errol Flynn), Tumak (Victor Mature) ou encore Rocambole.
Et c’est en 1952 dans son numéro 129 de sa cinquième année qu’apparaît un Fanfan la Tulipe incarné par Gérard Philippe pour le film réussi par Christian Jaque. Une version BD est alors fournie par Le Rallic d’après un résumé signé de Jean Prado.
Ayant perdue tout point commun avec l’œuvre filmée par Christian Jaque, l’interprétation fournie par Prado et Le Rallic ne s’arrêta qu’en 1956 dans le numéro 337.
Chaque midi de chaque jeudi, mon père ouvrait les pages de L’INTRÉPIDE que j’avais carrément posé sur son assiette circulaire. Il y lisait Fanfan la Tulipe. « Ça me rappelle le film avec Gina Lollobrigida » qu’il disait. Mais vous savez L’INTRÉPIDE étant destiné à un lectorat d’enfants, la séquence où Gina Lollo colle une baffe à Louis XV était absente. Quant à papa il ne risquait pas d’en recevoir une de la part de nos voisines : il ne courrait pas les jupons. Ce qui n’empêchait pas que dans son petit atelier de menuiserie on pouvait apprécier la photo de trois ou quatre jolies dames court vêtues et épinglées contre l’un des murs.
Lorsque je débutai ma première année à l’École des Beaux Arts de Bourges, le paternel désigna une illustration collée sur du contre-plaqué : « Maintenant, tu dois être capable de représenter en plus grand et en peinture la grande fille de cette marque d’oranges ».
- Papa, puisque tu aimes tant faire de la menuiserie, pourquoi tu n’es pas devenu menuisier ?
- C’est à cause de ta grand-mère : elle m’affirmait que le travail du bois n’avait plus d’avenir. Elle voulait absolument que je travaille dans un bureau pour aider à fabriquer de grosses machines industrielles. Tu sais de son temps on ne demandait pas aux enfants quel métier ils souhaitaient faire.
Doc Jivaro
15:16 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Cinéma, Fanzine, Film, Grenier de la BD, Journaux, Media, Montluçon, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : l’intrépide bd, le rallic, gina lollobrigida, christian jaque, gérard philippe, cinéma, fanfan la tulipe, doc jivaro, bandes dessinées de collection
07/09/2021
Tarzanide n° 515
BEL MON DO
« A BOUT
DE
SOUFFLE »
Et cette fois c’est pour de vrai
15:19 Publié dans Actualité, Arts, Cinéma, Media, People, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : belmondo, a bout de souffle j-l godard, cinéma, bar zing de montluçon, tarzanide du grenier
17/07/2020
La ZIZI avant le ZIZI
Bar Zing en était à se questionner : quel sujet aborder ce vendredi ? ... La télé annonçant d'une certaine Zizi Jeanmaire la mort, ça y était, le sujet était donné !
Quel âge Bar Zing comptait-il quand le cinéma du passage CINEMONDE, boulevard de Courtais dans Montluçon affichait pour programme FOLIES-BERGERE, film d'Alain Decoin ? 13 ou 14 ans ? A ce moment là la double syllabe ZIZI n'évoquait pas la chansonnette coquine créée par Pierre Perret et dont l'une de nos tantes bigotes se scandalisait d'avoir appris que le refrain était parfois chanté en famille à la fin du repas de communion catholique.
Mon père parlant de la danseuse populaire la surnommait Zizi jambes-en-l'air. Peut être cela lui rappelait-il ses vingt ans avec ses copains lorsqu’ensemble ils appelaient Joséphine bat-des-fesses la talentueuse Joséphine Baker du tam tam et des bananes ; et que les jeunes gens entraient par la porte ouverte dans l'une des maisons closes de la Troisième Raie-Publique Quai Louis Blanc ou Quartier de La Treille montluçonnais.
Madame Zizi Jeanmaire s'est surtout rendue célèbre en chantant : Mon truc en plumes. Ce qu'aurait pu chanter Sitting Bull et sa belle crinière d'oiseaux morts.
Et ça ne s'invente pas : Zizi Jeanmaire est décédée à l'âge de 96 ans.
96 c'est le nombre qui dans le désordre donne 69.
Imaginez donc ça mesdemoiselles !
Bar Zing
17:45 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Cinéma, Fanzine, Film, Grenier de la BD, Media, People, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : montluçon rue de la treille, joséphine baker, zizi jeanmaire, alain decoin, film folies bergère, cinéma, bandes dessinées de collection
19/05/2020
Piccoli Michel est mort
12:33 Publié dans Actualité, Blog, Cinéma, Dessin humoristique, Faits-divers, Journaux, Media, People, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marco ferreri, piccoli michel, la grande bouffe, andrea ferreol cannes 1973, cinéma
30/01/2020
Emilio Zola - Dreyfus - Roman Polanski
16:41 Publié dans Actualité, Arts, Cinéma, Film, Histoire, Journaux, Justice, Media, Moeurs, People, Sexualité | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : roman polanski, valentine monnier, samanta geimer, pédophilie, nominations césar 2020, cinéma, j'accuse, le petit journal illustré
24/08/2019
Tarzanides n° 371
Alors qu'aujourd'hui ont lieu le G7 dans Biarritz et l'anti G7 (sic) dans Hendaye, Doc Jivaro choisit de bavarder un peu sur un autre sujet historique, celui-ci vieux de 75 ans : La Libération de Paris.
La bande dessinée française de mon enfance n'utilisa que trop rarement ce fait patriotique grâce auquel l'occupant nazi se trouva mis en échec par la Division Armée de Leclerc aidée par la Résistance civile dans Paris. Toutefois, on sait que le parti communiste attribue assez mensongèrement la défaite de l'envahisseur en France au seul mérite des camarades pro-soviétiques. De cette propagande, à titre d'exemple, voici le scan de la page 13 du numéro 379 du 17 août 1952 de l'illustré VAILLANT du 5 boul. Montmartre, Paris IIe .
Si les scénarios BD relatifs à la Libération de Paris n’existent que rarement, ceux relatifs à la Résistance maquisarde dans notre pays abondaient dans les journaux imprimés après la guerre 1939-1945. Ainsi, "Les Éditions Mondiales" dirigées par Del Duca et qui affichaient le grand magazine d'aventures TARZAN, racontaient-elles les exploits fictifs de deux personnages imaginaires dessinés par Rémy Bourlès. En premier RENÉ LA RIPOSTE dont les succès débutent en Afrique du Nord, puis L'INSAISISSABLE dont les combats victorieux se prolongent jusqu'en Europe de l'Est.
C'est dans le numéro 243 (19 mai 1951) de TARZAN que l'on trouve rétrospectivement comme une interprétation imagée des futurs événements qui aboutiront le 25 août 1944 à la Libération officielle de Paris après la signature "feldgrau" de Von Choltitz.
Il n'est pas inutile de savoir que Rémy Bourlès (1905-1997) qui produisit beaucoup, œuvra tout autant pour les staliniens de VAILLANT que pour les travailleurs salariés du capitalisme des Éditions Mondiales. Il créa aussi un aviateur de combat : MALLARD, dont le prénom est BOB.
Doc Jivaro
17:46 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Histoire, Journaux, Media, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rémy bourlès, bob mallard, tarzan, von choltitz, del duca, g7 biarritz, libération de paris, bandes dessinées de collection, bar zing de montluçon, tarzanides, doc jivaro, cinéma, renÉ la riposte