13/12/2014
Les Tarzanides du grenier n° 91
PETIT .IQUET
Si je vous demande : GLÉNAT, SOLEIL, VENT D'OUEST ou encore IMPÉRIA ou LUG, vous allez répondre : éditeurs de bandes dessinées. Mais supposons que j'écrive suivi d'un point d'interrogation : Louis BRUNIER ?
En 1948, le numéro 1 de PETIT RIQUET fut publié. Il y eut 258 numéros.
Huit feuilles pliées verticalement en leur milieu pour former seize pages imprimées d'une « narration figurative ». Quatre autres pages ajoutées forment la couverture d'une particularité rare dans les journaux BD : seules les pages une et quatre sont illustrées les deuxième et troisième étant laissées vierges. Une disposition identique sera adoptée, mais huit années plus tard, par les Éditions Impéria lorsqu'elles commenceront la nouvelle formule de leur Hopalong Cassidy numéro 83 du … tiens donc ! premier avril 1956.
Couverture allumée de couleurs numéro 101 de Petit Riquet – 1953 – Pareil au Christ pour son entrée dans Jérusalem, le champion n'avance pas sur un fier destrier mais sur un bien humble mulet. A voir tous les autochtones ovationnant leur héros blanc, on comprend qu'aujourd'hui une illustration semblable à celle-ci est quasiment impossible à publier en France.
Toujours est-il que les vignettes à suivre dans Petit Riquet, ne manquent pas d'originalité dans le tracé de leurs rectangles : le petit côté d'en bas est absent. L'espace intérieur ainsi libéré aide le regard à circuler de gauche à droite conjointement à l'écriture.
C'est le très abondant mais trop monotone NIEZAB Gaston qui illustre cette longue série à l'appui d'un texte venant d'Albert Bonneau – jusqu'en 1958.
PETIT RIQUET Reporter appartient à la famille des risque-tout, celle des « Globetrotters » dont les aventures proviennent d'une époque passée, lorsque les mœurs et les accoutrements des peuples divergeaient jusqu'à donner à croire que tous n'appartenaient pas à la même espèce vivante.
Ayant sa coquetterie, l'éditeur Louis Brunier fit dessiner avec les initiales de ses nom et prénom un aspect de marche-pied contre lequel se bloque un archer demi-nu tendant un arc géant. Pourquoi ne pas nous amuser d'y entrevoir un Tarzanide miniaturisé ?
Ce logo interprète t'il sur un mode lilliputien la statue monumentale d’Héraklès créée par le sculpteur français Bourdelle – 1861-1929 - ? Un Héraklès formidable, visant non pas une cible matérielle stable et identifiée, mais un idéal inaccessible dont l'existence imaginée s'éloigne d'autant que la flèche s'en approche.
Autre variante tracée par un publicitaire pour une marque de « Gros cahiers ». Il ne fallait surtout pas attirer le regard des petites filles. Ce qui explique le pare-avant cadenassé d'un disgracieux caleçon évidemment absent dans l’œuvre originale.
Bourdelle est parfois discuté en mal comme étant l'annonciateur des Arts politiques monumentaux de l'entre deux guerres, ceux du fascisme et ceux des soviétiques. Rappelons nous leurs deux pavillons se provoquant en vis à vis pendant l'Exposition Internationale de 1937.
Timbrée au prix de 25 centimes, une carte postale année 1937. Le premier plan est occupé par les figures symbolisant l'Italie du Duce. Le plan arrière montre, face à face, le bâtiment de l'URSS et celui du 3ième Reich.
Docteur Jivaro
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02/06/2014
Abelgique
Encore un français tueur de juifs !
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08/08/2013
Le retour
Le retour
Une fois encore, BAR-ZING a réussi à échapper aux mille dangers de Paris-Pourri.
Le revoici dans Montluçon se dirigeant pédestrement sur l'ancienne avenue Napoléon III. En bout de course, à contre jour, on distingue la silhouette cent fois mutilée du Château dit « des Ducs de Bourbon ».
Du côté sud de ce bâtiment et de chaque côté d'une grande grille deux lions noirs grossièrement taillés dans de la pierre de Volvic, ont l'air de gronder l'un contre l'autre.
Un après-midi de septembre, alors que j'allais entrer en adolescence, j'entrepris d'épater deux filles, l'une Nicole, l'autre dont le prénom me fuit. J'empoignais la grille non pour la tordre mais pour l'escalader et m'installer à cheval sur un lion. Bien perché, je m’apprêtais à fanfaronner lorsqu'une voix d'adjudant jaillie d'une tête lointaine hurla quelque chose de vraiment pas gentil dans ma direction.
Je descendis aussitôt de ma monture pendant que mes deux copines regardant vers la prison à l'autre extrémité de l'esplanade, s'écriaient : Il ne fait pas de mal Monsieur !
J'approchais de ma onzième année et je venais d'obtenir de ma mère de ne plus porter une culotte courte pendant ma dernière année de présence à l’École Voltaire.
15:31 Publié dans Blog, Histoire, Moeurs, Montluçon, Musées, Photo, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : montluçon, retour de vacances, souvenirs d'enfance, château des ducs de bourbon, monument historique
12/03/2013
Conclave 2013
En plein Jugement Dernier
C'est fait ! Nos cardinaux, vieux, se sont enfermés dans leur Chapelle Sixtine dont ils ne sortiront qu'après avoir doté d'un Pape nouveau le troupeau des brebis baptisées.
Ils ne peuvent être vus de l'extérieur non plus que voir au-dehors.
Mais étant donné le décor, ils ne s’ennuieront pas.
C'est qu'il s'en passe de belles tout autour d'eux !
Le bas ventre de MINOS gardien des enfers. En réalité il s'agit d'une punition allégorique que Michel Ange, toujours rancunier, infligea à BIAGIO DA CESENA, maître des cérémonies papales. Celui-ci s'était permis de signaler que les figures obscènes peintes par le grand florentin seraient mieux installées dans un bordel païen que dans un édifice catholique.
Michel Ange aurait aussi attribué une « oreille d'âne » à BIAGIO DA CESENA. Toutefois, il y a dispute. De mauvaises langues font remarquer qu'elle (l'oreille d'âne) ressemble malicieusement à une « Naissance du monde » : une vulve très visitée.
Les gens sont vicieux !
15:15 Publié dans Actualité, Arts, Moeurs, Musées, Religion, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vatican, papauté, chapelle sixtine, michel ange, conclave 2013, religion, art, sexualité
11/02/2013
L'étalon qui engrossa une vache
Après la tête à poil
de la poule de Gustave Courbet
on vient de retrouver
une des fables perdues
de Monsieur de La Fontaine
17:24 Publié dans Actualité, Arts, Dessin humoristique, Media, Musées, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gustave courbet, l'origine du monde, oeuvre picturale, musée d'orsay, joanna hiffernan, maîtresse de courbet
12/11/2012
Dans Lyon, il y à un musée des B.A.
A 92 ans, Pierre s'y soulage encore en public
17:23 Publié dans Actualité, Arts, Journaux, Media, Musées, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe dagen, musée des beaux arts, lyon, le monde, pierre soulages, art pictural