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08/02/2022

Dans une "démocrassie" ...

 

... où les coupables sont les victimes

la sœur de Maëlys ne sera pas

félicitée comme justicière

Nordahl-Lelandais.jpg

06/02/2022

Tarzanides n° 519

 

SEPPUKU

 

Apprenez qu’à ce jour je n’ai jamais possédé ni même feuilleté le numéro 1 de défunt le journal HARA KIRI ?

 

- On s’en fiche !

 

Vous avez raison autant que d’autres n’ont pas tort. Et si j’écris pour l’instant ça ici c’est que mes yeux viennent de mettre leurs mains sur cinq exemplaires de ce mensuel daté de 1962 et oublié dans un tiroir lui même oublié.

 

En 1962, des dessinateurs satiriques tels que Fred, Topor, ou encore Gébé participaient au premier succès du premier journal d’humour noir français, lequel allait rapidement rendre désuets des titres devenus traditionnels mais dont le mordant s’était trop émoussé d’avoir trop servi. Tenez je me rappelle Le Hérisson, hebdomadaire amusant posé sur une des quatre chaises de la petite salle d’attente de mon coiffeur d’enfance : le père Revidon.

 

« Je vais lui mettre de la gomina et vous verrez, demain, ses cheveux vont tenir pour sa communion solennelle ».

 

La boutique du merlan donnait directement par un petit couloir sur un bistro encore ouvert aujourd’hui au croisement des rues Miscailloux et du Repos, cette dernière conduisant au cimetière Saint Paul. Et ne croyez pas que je plaisante !

 

Qu’est ce que l’humour noir ? C’est l’humour qui se moque de toutes les bienséances civiles. Il ne faut pas rire de la mort ? rions un bon coup ! Ne nous moquons pas des infirmes : ils sont vraiment trop marrants ! Avez vous entendu parler de ce reportage européen relatif aux morts dans les camps nazis ? On en projeta un film devant une tribu africaine mais la vue des maigreurs squelettiques d’hommes et de femmes déclencha l’hilarité dans le public. Nietzsche n’écrivit-il pas que pas s’attarder devant un malheureux était plutôt une preuve de bonne santé morale et physique chez celui qui passe son chemin ?

 

Hara-Kiri-mars-1962.jpg

 

Dans les évènements de mai 68 l’équipe de Hara Kiri, le Wolinski et le Bernier allias « Choron » en tête, s’orienta de plus en plus dans une politique gauchiste mélangeant sans aucun Mélenchon la pornographie en même temps que la caricature politique poussée jusqu’à l’appétit du coprophage. Mais entre temps les Gébé, Topor et nombre d’autres avaient déserté cet Hara Kiri dont l’affichage devenait problématique malgré un relâchement momentané de la censure à partir de la décennie des années 70.

 

Par la suite cet Hara Kiri, braguette ouverte sur un braquemard simili pénis, ne dut son prolongement de parution jusqu’en octobre 1989 qu’en multipliant des photographies ordurières. Coluche participa à cette rapide agonie qui se termina par un seppuku.

 

- Tu sais, t’es au courant : Coluche vient de se tuer en moto.

 

Une jeune femme tarifée du quartier des anciennes halles parisiennes en compagnie de laquelle nous consommions dans un grand café disparu depuis, à l’angle des rues Saint Denis et Réaumur nous apportait une bonne nouvelle. Oui : une nouvelle bonne puisque malgré son rendement érotique elle n’appréciait pas la grosse rigolade à base de pipi-caca.

 

Tiens ! pendant que j’écris, le camarade Roussel Fabien achève son meeting nostalgique sans l’avouer des anciennes gueulantes de Maurice Thorez, lequel de Thorez Maurice avait déserté l’armée française pour ne pas avoir à tirer un coup de fusil contre un soldat nazi. Souvenir, souvenir ...

 

Ryal

 

23/01/2022

Tarzanides n° 518

 

ET SON Z’OEIL ?

 

Pour appâter l’ogre l’ogresse somnolant-e en chacun chacune d’entre nous tous et toutes la publicité annonce sur votre TV un film « ultra violent ». Quel film ? … « Orange mécanique », voyons. Pour ma part je ne dois pas être normal : j’ai toujours jugé ce spectacle plus clownesque qu’horrifiant. Et si je me souviens bien de certains vieux westerns amusant mon enfance avec des défilés d’indiens tués comme des pigeons de fête foraine par la mitraille des « tuniques bleues », il me semble que l’ultra violence est plus visible dans un des films avec John Wayne que dans le jeune Malcom McDowell masqué d’un nez Pinocchio et coiffé du chapeau de Charlot. N’empêche que nous nous retenons pas de parler et de reparler du film signé de Kubrick. Je pense que nos incessants commentaires à propos de « Orange mécanique » résultent davantage de la réputation du réalisateur que de son film.

 

Oeil Orange Mécanique Good.jpg

 

Tout le film tourne autour des yeux et rappelle une mythologie fondatrice de l’inceste mère-fils, celle de Œdipe. Certes votre Alex ne se crève pas les yeux pour se punir de forniquer avec sa mère mais il crie « Je suis aveugle ! » après avoir assassiné en s’aidant d’un énorme pénis artificiel, une femme dont l’âge correspond à celui de sa mère. Laquelle de mère finira par se laisser tripoter par un jeune homme qu’elle héberge en l’absence de son fils. Et patati, et patata … Enfin les soins médicaux ou, plus exactement le reconditionnement, de genre pavlovien enduré par Alex se fait au niveau des yeux. Encore eux ! Il ne manque plus que le garde du corps du vieux journaliste polémique : avez-vous remarqué qu’il ressemble à Superman lorsque Superman se vêt d’habits civils tout en ayant le nez chevauché par une paire de lunettes – Toujours les yeux ! -

 

Stanley Kubrick à beau se tortiller dans tous les sens il n’a pas échappé à la constante des films américains : aucun homme noir, pas même un basané, ce qui me fait repenser à ces publicités d’aujourd’hui en France où l’on nous montre des populations d’origine africaine mais en ayant grand soin de ne pas montrer la population asiatique, celle du XIIIe arrondissement parisien. Qu’est ce que le racisme en démocrassie, dites-moi ?

 

Caligula film.jpg

 

Vous le reconnaissez ? C’est le même que dans « Orange mécanique » mais cette fois il prête sa tronche à CALIGULA dans le super film de TINTO BRASS en 1979 ; film impossible à revoir librement si vous ne l’avez pas gardé enregistré sur une bonne vieille K7.

Ou acheter sur le net, histoire de nuire aux petits commerces.

Ryal

 

20/01/2022

Procès en appel : 20 janvier 2022

 

ZEMMOUR

dans l'œil du cyclope

 

Zemmour-procès-2022.jpg

12/01/2022

Tarzanide n° 516

 

BD et Cinéma, encore.

 

Bar Zing ne garde qu’un souvenir flouté de ce copain moins âgé que moi, et son identité ne me revient pas. Je commençais alors les Beaux Arts de Bourges, pour ne réapparaître que chaque dimanche dans Montluçon.

 

- Tu te rappelles le film d’anticipation que nous allâmes voir dans le cinéma Le Rex ? Tu te rappelles le robot ROBBY ?

 

Effectivement, je m’en rappelais.

 

- Eh bien, il est de retour dans le Pocket KIWI ! Mais tu ne le lis peut-être plus ? Moi, si.

 

A ce moment là Bar Zing avait déserté les petits Mickeys, crottes de nez ou pas. J’accédais à la littérature dite populairement « pour adultes ». Je lisais Le Bal des Maudits dont je ne me souviens pas l’auteur, pendant qu’Auguste le Breton me racontait les souvenirs vrais ou imaginés d’un orphelin dans son roman Les Hauts Murs.

 

Cependant ce copain pouvait avoir raison : les dessins signés de Devi pour les aventurlures du Petit Duc dans KIWI n° 50 semblaient bien sur les pages 92-93 avoir été inspirés par le film r’américain FORBIDDEN PLANET réalisé en 1956-57. Nous étions alors en 1959.

 

BD Kiwi,-10-07-1959.jpg

 

En version française le film s’intitule « Planète Interdite ». Une affichette lisible de l’extérieur sur la vitrine du grand café Le Miscailloux, en annonçait la programmation. J’avais demandé à mon père si le gérant ou le patron du bistro pouvait la lui donner.

 

- Tu arrives trop tard. Un client me l’a déjà demandée et je lui ai promise.

 

Affiche-Planété-Interdite.jpg

 

Comme d’habitude l’appétit sexuel de l’homme était symbolisé : le robot ROBBY portant dans ses bras artificiels une bien jolie Anne Francis simplement vêtue d’une mini-jupe, mini-jupe alors inexistante comme mode vestimentaire féminine sur le boulevard de Courtais montluçonnais. Toutefois, dans la version française on ne parle que de « subconscient » et non pas d’inconscient freudien. Une traduction faussée permettant d’escamoter le vrai thème de ce film d’anticipation, le thème de l’inceste. Le professeur Morbius (encore un faux Moebius) seul survivant humain sur une planète jadis habitée par la super intelligence du peuple des Krells, le professeur Morbius, dis-je, homme démuni de femmes veut garder pour lui seul sa propre fille. Ouh ! le vilain vieux cochon ! On reconnaît la dedans l’un des thèmes favoris de toutes les mythologies, y compris celles de votre Bible préférée.

 

FORBIDDEN PLANET serait le premier film sonorisé par un ordinateur. Et l’on dit aussi que les studios Wall Disney réalisèrent les effets spéciaux, notamment ceux des instants où le rêve matérialisé de l’incestueux professeur Morbius détruit l’enceinte hyper-fortifiée du laboratoire sans que le robot ROBBY puisse s’y opposer.

 

ROBBY a été créé pour toujours vous protéger, jamais pour vous nuire ! Il reconnaît une partie de vous même dans le monstre que votre inconscient imagine afin d’éloigner tous les hommes qui pourraient vous démunir de votre fille !

 

Allo, Docteur Freud ?

 

Ryal

03/01/2022

Mettre Gims

Gims-Titre.jpg

Tout à fait normal que Maître GIMS converti à l’Islam après avoir renié le catholicisme refuse le souhait de Bonne Année 2022 de l’ère chrétien. Il doit désormais se référer à l’année lunaire et non pas solaire. Mais l’Islam bien vécu ne condamne t’il pas la musique ? En tous cas, le RAP, ses paroles ordurières ainsi que ses filles dénudées, est-il correct selon l’enseignement du Prophète ?

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