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17/04/2016

Dimanche, jour du Seigneur n° 6

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Tout au début d’octobre suivant la fin des grandes vacances, la reprise des leçons religieuses, celles du catéchisme était signalée … Ma mère avait lu ça sur une affichette manuscrite collée contre la vitrine du boulanger et lisible de l’extérieur.

 

 

Papa et Maman ne se disputèrent pas quant à savoir s’il fallait l’envoyer ou pas l’envoyer, leur fils, faire la communion solennelle.

 

- C’est l’habitude dans les familles du quartier. Pas une croyance : une habitude. Emmène le si tu veux.

 

Ma mère se préparait à être reçue par Monsieur le Curé qu’elle ne connaissait ni des lèvres, ni des dents – ni d’Ève, ni d’Adam. Cet important personnage n’allait-il pas lui reprocher de ne jamais la voir dans le confessionnal ? Seulement voilà, ce locataire du presbytère était absent le matin où madame ma mère m’accompagna devant l’Église Saint Paul. Elle n’en fut pas déçue mais soulagée.

 

Deux hommes en soutane, inconnus pour nous inconnus d’eux, recevaient les petits nouveaux catéchumènes de la Paroisse. L’un Abbé Chevalier, l’autre Abbé Sauvageot.

 

- Sauvageot ! Un abbé Sauvageot ! répéta mon Père en cassant un croûton de pain de midi dans sa soupe du soir. T’es sûr ? j’en ai connu un de Sauvageot quand j’étais troufion en 40.

 

- Ah ! ah ! Quand tu t’enfuyais en Suisse pour contourner les boches et les surprendre dans le dos ?

 

- Tais toi ! Fais pas le moqueur. Sauvageot ! Tu vas lui demander si c’est lui s’il se souvient de moi. Par exemple, Sauvageot !

 

Et Papa ajouta avec l’air entêté de quelqu’un qui se remémore dix siècles d’avant sa naissance : je dois avoir une photo de lui et de moi. Je vais chercher.

 

Ryal

 

12/04/2016

Nom : Le Guen - Prénom : Gribouille

Pour protéger la santé de vos gosses :



Non à la fessée !

  

 Oui à la drogue !

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10/04/2016

Dimanche, jour du Seigneur n° 5

 

 

Inquiète, embarrassée, assez timide et ayant mal dormi, ma mère retardait le moment de quitter la maison pour m’emmener chez les curés. Ç’allait être le début de mes leçons de catéchisme.

 

Maman avait espéré que sa belle-mère se chargerait de m’accompagner. Celle-ci avait répondu quelque chose comme :

 

- C’est à vous d’y aller. Pas à moi. Si vous étiez morte, j’y aurais été à votre place. Mais ce n’est pas le cas.

 

Quant à moi, fils de Batman et de la Panthère blonde, ce catéchisme tombait vraiment mal. Il me faisait perdre le repos de la matinée de mon jeudi sans école.

 

Nous allions partir pour apprendre à dire bonjour à Dieu quand ma grand’mère s’exclama : Et ses chaussettes ? Vous ne lui avez pas mis de chaussettes ! Il ne va tout de même pas aller à la messe sans ses chaussettes !

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Ayant enlevé mon béret comme c’était conseillé (un conseil en forme d’obligation) je m’arrangeais pour être proche de cette étonnante cuvette pleine d’eau dont m’avait parlé mon père, et que les anges pleins de spiritualité appellent : bénitier.

 

Dirigeant de côté mon regard, j’espérais apercevoir les célèbres grenouilles … Mais rien. Je ne les vis pas. Pas même une.

 

Ryal

 

29/03/2016

Nos enfants menacés de maladies cardio-vasculaires

 

Trop sédentaires, trop de malbouffe
avachis devant la télé et la tablette numérique

 

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Je, moi, étant gosse, entre mon domicile et l’école, j’avais … j’avais combien à parcourir ? 500 mètres ? 600 mètres ? Guère plus. J’y allais à pied, j’en revenais à pied. Matin, midi, treize heure et le soir. Et, chaque jour d’école, je devais franchir quatre fois la voie ferrée des trains à charbon Montluçon – Paris et Paris – Montluçon. De ces choses journalières, je n’en concluais pas être la victime pantelante du Grand Capital dévoreur d’enfants du prolétariat.

 

On était en 1950, j'avais huit ans et ma petite copine du moment était bien jolie.

 

Lorsque je suis revenu dans Montluçon, quarante ans après, j’ai vu quoi ? j’ai vu des parents en bagnole attendant leurs rejetons devant l’école pour les ramener chez eux, assis, suçant et mâchouillant des friandises, sur une distance parfois inférieure à celle que je devais … etc, etc.

 

Comment s’étonner aujourd’hui de l’obésité de nombre d’enfants.

13/03/2016

Dimanche, jour du Seigneur n° 1

 

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Le dimanche, jour du Seigneur

 

Une copine, copine de tous les garçons de son âge et du mien, m'avait prévenu : il y en a un, un gros tout plein, tu fais gaffe avec. S'il te chope derrière le cinoche, il te dit bonjour et il en profite pour t'embrasser sur la bouche.

 

Un homme de huit ans, lorsqu'il est averti n'en vaut pas toujours deux. J'avais oublié. Zut, alors ! j'eus droit au furtif baiser du vampire. Un baiser aussi prompt que mouillé.

 

C'était contre le mur d'un petit cinéma pauvrement aménagé. (Des bancs de bois. Pas de chaises et encore moins un fauteuil). Nous surnommions « Ciné des curés » ce lieu dont je me souviens vaguement que le bâtiment ressemblait à une chapelle démobilisée. N'empêche ! les films qu'il projetait pour un public de gamins bruyants, étaient annoncés dans le journal le plus lu de Montluçon : Le Centre Républicain. Un typographe assemblait à l'envers le lettrage que nous lisions à l'endroit sur la page : Cinéma des Marais ou, peut être, cinéma Le Marais.

 

Nous nous y amusions bien. Avec nos poches pleines de méchants caramels farineux payés un centime pièce, que nous protégions contre trois ou quatre morveux bagarreurs précoces évadés de l'école Viviani.

 

Oui : l'école des voyous.

 

 

18/02/2016

Plus de 40 ans après mai 68 ...

...  faut-il parler
de sexualité aux adultes ?

sandra franrenet,sexe et enfance,le guide du zizi sexuel,journal d'un éducastreur