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15/12/2016

Scandale sur les réseaux sociaux :

 

Un petit garçon commande

une poupée au Père Noël

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Pour t'éviter d'être exploité par une féministe,

tu seras macho mon fils.

30/11/2016

Tony - 3 ans - victime d'une famille recomposée


Maman baise avec beau papa


TONY encaisse

Victime-maltraitance.jpg

 

23/11/2016

Sexualité humaine ? grand taboo

La sodomie :

méthode contraceptive

100 % de réussites

affiche prévention sida,homosexualité,marisol touraine,christophe béchu,jean-frédéric poisson,sodomie et contraception

13/11/2016

Diamanche Jour du Seigneur n° 31

 

Mon épouse fut favorisée : elle bénéficia d’une petite enfance protégée par les anges du paradis.

 

- Pourquoi, dis, Tantine, pourquoi les poules ne pondent-elles pas un œuf quand c’est le dimanche ?

 

- Parce que c’est dimanche et que le bon Dieu commande de ne pas travailler pendant cette journée.

 

Aux enfants, l’adulte raconte généralement tout un fatras de mensonges conseillés par la bonne éducation, surtout lorsque le sujet tourne autour des choses de la sexualité.

 

- Je croyais vraiment que les poules savaient que c’était dimanche le dimanche. Beaucoup plus tard quand j’eus l’âge de soupçonner que le petit jésus n’était pas sorti d’un chou fleur, Tantine me fit l’aveu : on cachait l’œuf pour pas que tu le trouves.

 

Comme si à huit ou neuf ans je n’avais pas encore deviné toute seule !

 

Et mon épouse de poursuivre : « Tu comprends que mes dimanches étaient folichons : la grand messe jusqu’à midi et, tiens toi bien ! les vêpres vers quinze heures dans l’église où il y avait plus de chaises vides que de culs assis. Mais heureusement …

 

- Heureusement ?

- Heureusement nous avions un jardinier qui venait jardiner presque tous les jours de la semaine. Il m’amusait. Il me montrait …

- Tiens ! Tiens !

- Dis pas une bêtise ! Il me montrait comment il avalait des escargots tout crus.

- Avec leur coquille ?

- … Me souviens pas. Mais je me souviens qu’au goulot d’une bouteille il buvait du vin rouge. Il me faisait promettre de ne rien dire. Tu ne me croiras pas mais j’ai tenu parole. Mon père est mort depuis trente ans sans savoir que son jardinier volait nos escargots.

 

Ryal

 

 

03/11/2016

Camarades travailleurs ! sécurisons le voie publique !

Dans les quartiers sensibles

tout policier repéré en errance

doit répondre de son identité

Contrôle-d'identité.jpg

30/10/2016

Dimanche, jour du Seigneur n° 29

 

Pour vos enfants la journée à venir est probablement celle de Halloween. Pour moi elle reste celle de la Toussaint. La fête des morts en même temps que la fête de tous les saints dont l’auréole n’éclaire pas les squelettes plongés dans l’ombre.

  

Je ne suis pourtant pas pratiquant. Les dimanches ne sont guère pour moi que l’occasion de grasses matinées (ce n’est pas vrai mais j’aime bien allonger des phrases) … de grasses matinées arrivant après six jours d’un repos encouragé par ma qualité de salarié devenu rentier.

  

Je me dois de vous dire que dans la famille de tradition bourgeoise de mon épouse, les mœurs recommandent de ne jamais rendre visite aux morts inhumés. Même pendant la journée de la Toussaint. Une fois la cérémonie religieuse terminée autour d’un cercueil et dans l’église on abandonne le défunt, on ne revient jamais auprès de lui, sauf lorsque la mort nous saisit à notre tour. Une désaffection qui s’explique par la croyance qu’un cadavre ne garde jamais son âme, celle-ci étant partie au ciel pour attendre le jugement dernier. Et Jésus Christ n’a t’il pas conseillé : laissez les morts enterrer les morts ?

  

Moi, j’ai été habitué à tout le contraire, ainsi que le veut le savoir vivre dans les milieux populaires : il faut aller de temps en temps rendre visite aux trépassés comme s’ils étaient des voisins. Mes deux grand-mères m’y conduisaient comme on vous conduit simplement au marché forain du jeudi. Cependant, c’était ma grand-mère montluçonnaise qui battait des records de fidélité auprès de ses défunts.

 

- Et encore, t’as rien vu ! commentait son mari père de mon père. Lorsqu’elle était jeune après la mort de ses deux frères abattus en 14-18, elle s’y rendait au moins trois, quatre fois par semaine dans le patelin de tous ceux qu’ont passé l’arme à gauche. Je lui disais : ne t’inquiète pas ils ne vont pas s’en aller … Elle me répondait froissée : je le sais bien ! … Et elle pleurait.

 

De son côté, Grand-mère, lorsqu’à sa demande je l’accompagnais pour l’aider à transporter un poids de fleurs, ne manquait pas de reformuler le constat qui la navrait : « Il y a de moins en moins de gens à venir voir leurs morts. Je vais rester la dernière si ça continue de déserter. Tu sais, tout de suite après l’armistice du 11 novembre, on voyait des bonshommes le chapeau à la main et une fausse médaille militaire au revers de leur veston, qui venaient courtiser les jeunes veuves entre les pierres tombales. Quel culot ! Il y en a eu un qui me cherchait … j’ai fini par l’envoyer se faire gifler ailleurs.

 

- Mais Madame je suis poli avec vous.

- Fichez moi la paix ! Vous n’avez pas honte ? … je le connaissais vaguement de vue. Je crois bien qu’il habitait rue du Docteur … Allons ! … du Docteur … Bah ! Le nom ne me revient pas.

- Du Docteur Levadou ?

- T’es bête ! Il n’est pas mort, lui. Tu ne l’as quand même pas tué. Finalement ton grand-père a fini par aborder un peu rudement le bonhomme qui m’agaçait.

- Dis donc Raymond, faudra arrêter d’emmerder ma femme.

- Ah ! Comme si je savais que c’est ta femme ! Elles se ressemblent toutes avec leur visage qu’est caché sous un voile sombre.

 

Le voile, déjà.

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Ryal