29/05/2019
Demain c'est l’Ascension
Ce jour
Bar Zing congédié par Doc Jivaro
17:57 Publié dans Actualité, Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bar zing, doc jivaro, tarzanides du grenier, montluçon
25/05/2019
Tarzanides du grenier n° 353
Alors elle se porte bien ta Danièle ?
Le Père Martin, visiblement amusé, avait lancé cette question à travers toute la classe en brandissant une feuille de papier quadrillée qu'il venait de trouver dans le cahier de mes devoirs scolaires.
C'était donc à moi qu'il s'adressait.
La veille, jeudi, j'avais reproduit au crayon noir et tant bien que mal le portrait d'une jolie jeune femme blonde présente sur la couverture d'un illustré. En fait, il s'agissait d'une des aventurlures périlleuses de Lord John Greystoke. Le titre en était : TOGLAT LE TERRIBLE. Sa parution mensuelle datait du quatrième trimestre 1947, son numéro de série étant imprimé en chiffres romains : XXXXII.
Au moment ou je copiais le modèle j'étais âgé de onze, peut être douze ans. Le Père Martin, directeur de l'école Voltaire, avait prévenu mes parents : "Il est du mois de décembre. Il n'a pas encore l'âge requis pour passer l'épreuve du Certificat d’études Primaires. Il va falloir qu'il redouble sa classe de première".
C'était la tuile.
- Alors elle se porte bien ta Danièle ?
Sous la figure imitée j'avais dessiné une flèche en direction de la jolie femme pour lui attribuer un prénom de mon goût : Danièle.
Trois ou quatre écoliers que j'imaginais être de bons copains s'éclatèrent de rire à mes dépens. Ah ! les traîtres ! D'autant que l'un s'écria : "M'sieur ! M'sieur ! c'est pas vrai, c'est pas sa copine ! il a piqué l'image sur un journal que je lui ai donné.
C’était juste mais ce qui n'était pas juste c’était que le journal ne m'avait pas été donné puisque je l'avais échangé contre je ne sais plus quel autre hebdomadaire d'images.
Quant à Danièle, elle existait réellement, elle. Nous avions pris l'habitude de nous promener aux abords broussailleux du terrain d'aviation de Villars alors totalement libre d'accès.
- On recommence comme l'autre fois ?
- ...
- Oui ou non ?
- Dac ! mais je t'interdis d'en parler à tes copains.
Les lettrés en parlent : les verts paradis de l'enfance.
Bien entendu l'exemplaire de l'illustré que j'eus en ma possession a disparu depuis belle lurette. Doc Jivaro a dû s'en acheter un nouveau pour sa collection.
Sur le fragment de couverture, on remarque une signature crayonnée dont le paraphe se termine par une sorte de fleur marguerite. C'est ce qui m'amène à supposer que le propriétaire qui me précéda était une propriétaire.
Doc Jivaro
19:31 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Enseignement, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : tarzan, rex maxon, milloco, école voltaire de montluçon, monsieur martin directeur de l'école voltaire années 50, lord john greystoke, tarzanides du grenier, bar zing de montluçon
18/05/2019
Tarzanides du grenier n° 352
L'hommage que notre nation vient de rendre à deux de ses guerriers : Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello dans la Cour des Invalides, m'a soudainement remis en mémoire la rubrique nécrologique que publia le magazine TARZAN à partir de septembre 1946. Cette rubrique était consacrée aux militaires ainsi qu'aux civils résistants français "Morts pour que vive la France". Le récit, simplifié, s'adressait à un lectorat d'âge scolaire.
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Souvent présenté sur une demi-page, chaque résumé biographique était accompagné d'un portrait dessiné à partir d'une photo. Le dessinateur, Brantonne, s'assurait alors une grande réputation dans divers domaines artistiques : illustrations, affiches de cinéma, etc., etc. à tel point que par erreur, je n'ose dire par usurpation, il s'attribua une fois les scénarios et les dessins de La Chauve Souris alias Batman.
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Une héroïne de la résistance évoquée dans le numéro 61 de l’hebdomadaire TARZAN. En dessous, le titre "Sacrifices inconnus". Cette bande dessinée italienne signée du diminutif Miloc (Milocco) rendait compte de beaucoup des atrocités commises pendant la guerre à outrance 1939-1945. Ici, une fosse commune où s'entassent et se décomposent les cadavres d'hommes et de femmes assassinés.
La rubrique "Morts pour que vive la France" fut publiée de façon intermittente jusqu'au numéro 95 du célèbre magazine, édité par Del Duca. Elle se termina avec le nom de Auguste Bruschi, tué au combat en 1941, le 15 Mars.
Preuve que le dieu de la guerre n'est jamais rassasié.
Doc Jivaro
15:54 Publié dans Actualité, Arts, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Histoire, Media, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarzan, brantonne, auguste bruschi, la chauve souris, batman, cédric de pierrepont, alain bertoncello, opération barkhane, otages burkina faso, hommage aux morts pour la francesimone jezequel
14/05/2019
Festival de Cannes 2019
ALAIN DELON
déchu de sa nationalité française !
11:42 Publié dans Actualité, Arts, Blog, Cinéma, Dessin humoristique, Media, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alain delon, festival de cannes 2019, melissa silverstein, palme d'or delon, women and hollywood
13/05/2019
Nombre de candidatures françaises
13:51 Publié dans Actualité, Blog, Dessin humoristique, Macron, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : élections européennes 2019, candidatures françaises, 26 mai 2019, le pen en marche, rassemblement national, bar zing de montluçon
11/05/2019
Tarzanides du grenier n° 351
Marijac et Cazanave
Coq Hardi n° 1, 1944
Mercredi dernier, j'ai sommairement rappelé le grand talent que Cazanave mit au service de Marijac lorsque celui-ci créa Coq Hardi numéro 1 du 20 novembre 1944. A cette époque un conflit sévère opposait le MLN (Mouvement Libération Nationale) et le FN (Front National), à propos des attributions de papier d'imprimerie, la France subissant une pénurie générale. Le FN ? Ah ! ne vous y trompez pas : il s'agissait d'un groupe armé plus proche de Joseph Staline que du PPF de Doriot.
Mais revenons immédiatement à Coq Hardi pour exposer une des planches dessinées par Cazanave ... celle-ci existe dans le numéro 19 de la 3ème année du Journal de Marijac.
Pour agrandir cliquer sur l'image.
Vous remarquerez que l'image exhibant le chevalier de Virac (sic) est manifestement influencée par les sculptures et peintures représentant le Christ en souffrance sur la croix. Un thème obsessionnellement utilisé par les espagnols après la victoire de la "Reconquista" qui permit à nos ancêtres ibères de vaincre les envahisseurs musulmans.
Oh ! oh ! je m'aperçois qu'il me faut abréger mon texte puisque ma n'épouse et moi devons aller nous approvisionner en denrées périssables, et que c'est elle qui tient le gouvernail de notre beau navire. Or il est déjà 18 h 50 Docteur Schweitzer ! Donc je vous laisse tout le temps nécessaire pour répondre à la question suivante : l'atmosphère des dessins de Cazanave pourrait-il, aujourd'hui être réédité pour des enfants de six ou sept ans ?
Doc Jivaro
19:06 Publié dans BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Histoire, Journaux, Media, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coq hardi, marijac, cazanave, quotidien fn