29/06/2019
Tarzanides du grenier n° 358
Oui, c'est bien tout à la fin des années 1970, que René et moi avions pris l'habitude de commander notre café double matinal dans un établissement de la Rue Aux Ours : au petit marsouin, c'était l'enseigne. existe t-il toujours ? Pour vous en dire un peu, René, de corpulence trapue et plus âgé que moi, tenait un rôle de "videur" dans un des b... du quartier des halls. C'est ce qui explique qu'une dame s'asseyait parfois à notre table. C'était une gagneuse d'assez haute taille, robuste, coiffée d'une chevelure blonde qui lui descendait à l'arrière jusqu'au promontoire de son fessier. Nous bavardions de tout et de rien jusqu'à ce qu'elle dise : Bon, moi, Carole, je vais me pieuter !
Elle en lessivait, rue Quincampoix, chaque nuit . Les filles de ce temps là dans ce quartier parisien couvraient 'les trois-huit" comme les travailleurs syndiqués de Billancourt.
Une fois je me laissais raconter que je faisais de la bande dessinée. Des guignols, vous savez. Oh ! s'exclama Carole, quand j'étais gamine je lisais TARTINE ! qu'est ce que je me tordais avec ça !"
Doc Jivaro, il ne s'est jamais intéressé à TARTINE qu'il entrevit d'abord dans le mensuel de poche ARC EN CIEL (164 pages) des Éditions de l'Occident en Belgique. C'est Jean Chapelle le créateur avec Oullié du journal Bédé ZORRO, qui propagea en France la publication des aventurlures de TARTINE, une herculéenne grand'mère bien mieux sociable que Tatie Danièle.
Lorsque je rencontrais Jean Chapelle en 1965 ou 66, pour lui présenter quelques uns de mes travaux, c'est lui qui précisa que cette TARTINE en France s'appelait Abélarda en Italie.
Pendant ces moments passés, la bande dessinée n'était pas encore devenue une mode chez les adultes et je ne me souviens même pas si l'Anthologie Planète avait déjà publié son épais volume des "Chefs-d’œuvre de la bande dessinée".
Doc Jivaro bénéficie depuis plus de quinze ans d'une retraite mais celle ci ne lui donne aucun droit à des congés payés. Preuve que la législation du travail n'est pas vraiment bien accomplie.
Doc Jivaro
16:29 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : arc en ciel, zorro, bd tartine, jean chapelle, abélarda, bandes dessinées de collection, bar zing de montluçon, tarzanides, louis pauwels, quartier des halles, doc jivaro
26/06/2019
Mercredi de canicule
11:55 Publié dans Actualité, Blog, Dessin humoristique, Faits-divers, Justice, Macron, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : soldats du feu, signataires grévistes, christophe castaner, fnspf, grégory allione, pompiers en grève
22/06/2019
Tarzanides du grenier n° 357
NAOH des OULHAMRS
Vers la fin de l'année 2018, ma légitime authentifiée dans les archives de la Mairie Parisienne du Xe rarrondissement, me posa la question traditionnelle :
- Qu'est ce que Monsieur souhaite comme cadeau pour l'année nouvelle ?
Je n'eus pas la réponse. Alors ma femme : j'ai vu que Hachette réédite les aventures des Pieds Nickelés dessinées par Pellos. En plus nous pourrons interrompre nos achats quand nous voudrons.
- Non ?
- Si.
Depuis, le facteur, a intervalles réguliers, apporte une boîte en carton rigide contenant des exemplaires de BD auprès de laquelle était assidue la jeunesse des années 1950.
- En plus, encore, tu vas recevoir un cadeau si tu restes fidèle client.
- Non ?
- Si.
J'ai donc reçu une réédition de LA GUERRE DU FEU toujours dessinée par l'infatigable Pellos, une série que je connus avec enthousiasme en dehors des études scolaires. La publication s'en faisait dans l'hebdomadaire ZORRO sur une page centrale toute en couleur. Seulement voilà, aujourd'hui, le format de la réimpression est bien plus petit que celui de l'original, et les couleurs pas vraiment respectueuses de celles de la première parution. Autre altération : chacune des planches originales est coiffée du titre LA GUERRE DU FEU, titre qui est supprimé dans l'édition datée de 2018. Enfin la couverture est un truquage réalisé à partir d'un dessin que l'on a inversé et « nettoyé », comme on peut en faire le constat en le comparant avec l'image ci-après.
Les couleurs du ZORRO des années 50-51 étaient pratiquées « à l'essence » donc moins coûteuses. Quel résultat ? Défectueux ! L'encre imprégnait la feuille jusqu'à la traverser en rendant pénible par salissure la lecture au verso. « C'est dégueulasse ! disait-on entre nous, si ça continue on n’achètera plus ».
Planche BD, format réel : 36,5 X 27 cm
dans le ZORRO n° 256 de l'année 1951.
Je ne pense pas avoir à rappeler que cette BD résulte librement modifiée d'un roman populaire par lequel Rosny Ainé connut le succès dès 1911.
Doc Jivaro
19:22 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Littérature, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : zorro, les pieds nickelés, hachette, glénat, pellos, la guerre du feu, jean chapelle, rosny ainé, bandes dessinées de collection, bar zing de montluçon, tarzanides, doc jivaro
21/06/2019
R.A.S.
Donc, à demain
si vous le voulez bien
18:28 Publié dans Blog, Grenier de la BD, Montluçon, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bar zing de montluçon, tarzanides, doc jivaro, bandes dessinées anciennes, coq hardi, alain la foudre
20/06/2019
Les écolos opèrent un tête à queue
L 214 :
"Il faut rentabiliser
les vaches à hublot !"

17:27 Publié dans Actualité, animaux, Blog, Consommation, Dessin humoristique, L'avis des bêtes, La vie des bêtes, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vaches à hublot, groupe avril, sanders l 214, antoine camiti, vegan
19/06/2019
Ce jour le revolver de Van Gogh aux enchères
Mais plus fort encore :
On a retrouvé
l'oreille de Van Gogh
En 1890 un artiste peintre inconnu et pauvre, VAN GOGH, s'agaçait depuis plusieurs jours d'un de ses poils d'oreille devenu trop long. C'est en essayant à l'aide d'un rasoir de couper cette pilosité disgracieuse qu'il se trancha accidentellement une oreille.
Immédiatement il eut la présence d'esprit de se rendre auprès d'une prostituée connue pour son doigté de couturière. Celle-ci malgré toute son expérience ne réussit pas à recoudre l'organe de l'ouïe. Irrité au possible l'homme jeta son oreille dans un fossé au long du sentier qu'il empruntait pour retourner dans sa modeste chambre louée quatre sous et deux centimes. Cent ans plus tard et tout à fait par hasard un cantonnier retrouva l'organe miraculeusement momifié par la gentille fée Lation la dernière survivante du royaume des Atlantes.
On sait qu'à présent Van Gogh fait l'objet de spéculations financières effarantes et quasi analogues à celles pratiquées à propos de l’œuvre de l'espagnol Picasso "compagnon de route de Staline".
15:46 Publié dans Actualité, Arts, Blog, Dessin humoristique, Faits-divers, Histoire, People | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : van gogh, drouot, auctionart, arles, la prostituée aux bas, orielle de van gofh, auvers-sur-oise, bar zing de montluçon









