24/05/2015
Impasse de l'aller-retour n° 42
- Tu ne vas pas me croire : lui qui se taille, a fallu que je l'insulte jusqu'à ce qu'il balance tout seul son trop plein dans les toilettes ! Et comme j'étais à bout d'injures, il a sorti un papier où était inscrite toute une liste de mots orduriers que j'ai dû …
- Ouais ! Ouais ! Pas la peine de me faire un dessin, j'en connais d'autres des comme ce type.
11:44 Publié dans A tire d'Elles, Arts, Aux bonnes heures des dames, Blog, Brèves du trottoir, Impasse de l'aller-retour, Moeurs, Nocturnes en ré, Sexualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution parisienne, prostitution populaire, sexualité, vie parisienne, vie nocturne
23/05/2015
Les Tarzanides du grenier n° 111
Ne me demandez pas le nom de ce politicien belge qui popularisa un bon mot aux dépens d'une hiérarchie religieuse : « Le Pape ne sait pas où l'on met le préservatif … alors il le met à l'index ».
FANTAX, lui, sait très bien quoi mettre autour de l'index de Ben Seyouf, caïd musulman. Musulman et esclavagiste qui, plus est, collabore avec les nazis dont il reçoit l'aide militaire pour comploter contre les démocraties coloniales dans le moyen-orient.
Fantax, n° 19 du 3e trimestre 1947
Le géant masqué mord à pleine mâchoires non pour avaler mais pour trancher. L'amputation, voici la punition. Si vous lisez le texte complet des Mille et une Nuits, outre l'océan poétique de l'érotisme, ce qui vous impressionnera le plus c'est la répétition obsessionnelle des mutilations. Quant à l'index … ce doigt évoque toujours le souvenir d'un phallus que l'on a renoncé à exhiber comme manifestation sexuelle de l'autorité politique. D’où son omniprésence dans les dessins BD que Burnes Hogarth installa pour assurer la royauté de Tarzan sur une Afrique complètement fantaisiste. Donc, comment nier qu'un l'index coupé suggère une émasculation ?
C'est en publiant de telles images pour captiver un public d'enfants d'âge scolaire que Pierre MOUCHOT s'attira l'hostilité de parents soucieux de retarder le plus longtemps possible chez leur progéniture la connaissance, d'une société adulte sadique.
Comme si les gamins ne s'amusaient pas d'instinct à arracher les ailes de la mouche pour la condamner à marcher sur six pattes jusqu'à ce que mort s'en suive ! Et comme si, le nez au ras de l'eau, nous n'avions pas capturer des têtards dans le creux de notre main !
- Et alors ?
- Et alors, nous leur aplatissions le ventre jusqu'à l'éclater, rien que pour faire sortir prématurément les deux pattes arrières d'une future grenouille.
L'enfance est une couveuse de tortionnaires narcissiques.
Après un intervalle d'environ dix années, on enlève les bottes du fils
après avoir enlevé les chausses du père. Une torture identique leur est appliquée.
Maître Corbeau n'agit pas, ici et par deux fois, comme le messager de Wotan. Il agit en tant que domestique d'un bourreau. Sauf que dans ce cas c'est contre l'orteil et non pas contre l’œil qu'il accomplit sa besogne pour rendre infirme. Car les corbeaux, lorsqu'ils jouent un rôle mythique, crèvent les yeux humains de ceux et de celles qui s'entêtent à VOIR les réalités du monde et, donc, qui refusent de feindre d'être aveugles parmi les sourds et les muets.
Rappel d'une image rééditée médiocrement chez SOLEIL. Album numéro 2 (année 1993). La bulle parasite n’existe évidemment pas dans l’authentique dessin américain du 12 – 01 – 1941.
Dans cette graphie signée Hogarth, Tarzan centralise les regards. Tantôt pour avertir, tantôt pour commander avec son index fréquemment en état d'érection.
Tarzan ne tolère pas d'être contrarié par l'adversité. Tarzan n'est pas un démocrate.
Docteur Jivaro
18:46 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Media, Moeurs, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre mouchot, tanguy fantax, burnes hogarth, bd, bandes dessinées de collection, bob roc
17/05/2015
Impasse de l'aller-retour n° 41
Ça y est ! elle l'a dégommé ! On va pouvoir aller se taper l'apéro. Mais ce midi, je ne veux pas croûter rue Sainte Foy. Faut poireauter trop longtemps.
- Oh ! toi, ça ne te va jamais ! Si ça continue, tu passeras ton heure de repos sur un banc à compter les pigeons.
- Comme les clients, quoi !
10:31 Publié dans A tire d'Elles, Arts, Aux bonnes heures des dames, Blog, Brèves du trottoir, Impasse de l'aller-retour, Moeurs, Sexualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution parisienne, prostitution populaire, vie parisienne, vie nocturne
Impasse de l'aller-retour n° 40
Elle fourre le blé dans son sac à main. Ça serait facile de le lui arracher, qu'il pense. Mais, gare ! doit y avoir au moins un mec dans le coin pour surveiller les échanges.
Alors, le quidam renonce. Il n'est d'ailleurs pas le seul à renoncer.
10/05/2015
Impasse de l'aller-retour n° 39
- Te donne pas la peine d'attendre la Valérie ! … Elle vient de partir en vacances avec sa fille, ce matin. Remarque qu'elle est folle : passer toute la nuit à bosser et prendre l'autoroute sans avoir dormi, faut être folle, tu crois pas ?
Impasse de l'aller-retour n° 38
Forcément, par temps de pluie, les bonshommes se faisaient plus rares.
- J'en perds bien la moitié ! Commentait Lydia. Alors je compense : au lieu de partir à huit heures je reste jusqu'à dix. Les filles de la relève, elles me grognent dessus. Mais moi, le studio j'en suis la proprio. Pas comme elles. Et pour qu'elles m'obligent à dégager le terrain, faudrait qu'elles aient tout le métier que j'ai. Tu me connais, Hein ?
10:28 Publié dans A tire d'Elles, Arts, Aux bonnes heures des dames, Blog, Brèves du trottoir, Impasse de l'aller-retour, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution parisienne, prostitution populaire, sexualité humaine