Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/02/2015

Les Tarzanides du grenier n° 101

 

Tout à fait par un hasard qui ne profite qu'aux riches, la main du Docteur Jivaro s'est posée sur le numéro 1 de ZAPPY, un illustré de 132 petites pages et daté de l'année 1954.

 

- Où l'as-tu trouvé ?

 

- Là où je ne le cherchais pas. Chez un bouquiniste tout en vrac, sur le côté à l'arrière de l'église Saül-Paul, un dimanche d'hiver en février.

 

ZAPPY ne fut édité qu'avec 16 numéros mensuels. Son numéro 1 contient quatre récits des premiers travaux signés de BASTARD. Bastard gagna une bonne réputation populaire avec son YVES LE LOUP publié dans VAILLANT, hebdomadaire contrôlé par un groupe communiste stalinien mais publié en langue française de petite bourgeoisie jusqu'au numéro 888, dernier numéro paru sur grand format traditionnel.

 

Zappy-1.jpg

 

La couverture de ZAPPY n'est pas signée mais les anciens jeunes lecteurs de Zorro-Magazine reconnaîtront le style de OULIE, dessinateur-maison pour Jean Chapelle du 22 rue Bergère – Paris XIXe. Cette couverture s’étale sur une double page ; ce qui constituait une présentation graphique assez fréquente dans les formats de poche de la BD pour enfants des années 50. Ainsi PIPO, ainsi HOPPY, ainsi … etc, etc. Ce genre de couverture contient une astuce visuelle : le gamin voit d'abord l'indien tendant l'arc et visant ...mais visant quelle cible ? Le gamin pivote la couverture sur elle même, et trouve la réponse au dos du bouquin.

 

Zappy-2.jpg

 

Pourquoi le titre ZAPPY ? peut-être sous l'influence du grand succès d'une émission radiophonique des années 50 : « Ça va bouillir ! », dont l'animateur était Zappy Max né Max Doucet. Cette émission mérita une version bande dessinée dès le premier numéro du célèbre hebdomadaire PILOTE (1959).

 

Doc JIVARO

 

27/02/2015

Comment l'esprit vient chez un sportif

Ribéry va se convertir à l'Islam en même temps

  qu'on 

 va le naturaliser allemand ?

Ribéry-naturalisation.jpg

22/02/2015

Impasse de l'aller-retour n° 21

 

Impasse-5-du-22-02.jpg

 

Il a payé pour entrer, elle l'engueule pour qu'il sorte.

Impasse de l'aller-retour n° 20

 

Impasse-5-Bis-du-22-02-2015.jpg

 

Irma la pas douce. 

Tout en attirant le hareng, elle allume une cibiche.

Ce n'est pas bonne augure pour la suite de l'entrevue.

21/02/2015

Les Tarzanides du grenier n° 100

 

ALANTE

 

Personne ne guettait le surgissement d'un Tarzanide dans les prairies aussi immenses que giboyeuses de l'Amérique du Nord … Personne. Car habituellement, ce genre de gaillard ne se révèle que dans les jungles africaines ou tropicales et non pas dans les espaces qui virent un indien félon assassiner dans le dos Sitting Bull, dernier grand chaman de la tribu des hunpapas.

 

Alante-Tarzan-N°-275,-1951.jpg

  

Le jeune ALANTE, donc, demeure une exception dans la liste des rameaux de Tarzan. Mais comme les peaux rouges des plaines le surnomment « fils de la forêt », allons y ! gardons le dans le contingent des Targa et autres Akim-Zembla.

 

Son histoire débute dans le numéro 259 – 8 septembre 1951 – du magazine Tarzan ; mais s'achève dans l'INTREPIDE numéro 135 de l'année 1952.

 

C'est arrangé sous l'aspect d'un roman photo que ALANTE apparut devant mes yeux d'écolier. Est-ce à cause de la grisaille générale de son imagerie filmée-imprimée qu'il n'excita pas mon imagination de gamin ? Des romans-photos j'en connaissais déjà maints exemples, mes parents ne m'interdisant pas l'accès à leurs journaux « pour adultes ». C'était NOUS DEUX, c'était RADAR. Pour Maman, il y avait le prince charmant ressemblant à Jean Marais. Pour Papa, il y avait le yéti emportant des femelles humaines dans les neiges de l’Himalaya. Le recours au style roman-photo pour un récit présent dans une revue de BD me semblait disparate, inapproprié. Inattendu autant qu'incongru. Si ALANTE avait été dessiné au lieu d'être photographié sans doute m'aurait il mieux marqué, mioche que j'étais.

 

D'une lignée totale de quarante pages dont seules les six dernières forment un bouquet colorié, ALANTE, devenu grand chef sioux, apprend en même temps que nous sont origine ethnique véritable : il est blanc, enfant d'une femme blanche et non pas loupiot d'une squaw à peau cuivrée. Ouf ! La théorie du comte de Gobineau est sauvée.

 

 

 Atlande-l'Intrépide-n°135,-.jpg

 

Page ci-dessus, des photos de figures alternent avec des cadres emplis d'un texte. Ce procédé répondait aux exigences de gens littéraires acharnés à inférioriser l'imagerie devant la partie « intellectuelle » manifestée par l'écriture. Un « bon croquis » valait moins qu'un « long discours » selon l'opinion de beaucoup des salariés représentants du Corps Enseignant pendant les décennies 40 et 50.

 

alante,tarzan,tarzanide,del duca,targa,bd,bandes dessinées de collection,akim zembla,l'intrépide

 

Assez beau garçon, sans gonflette excessive pour ses muscles, ALANTE dispose d'une particularité d'équipement : une corde s'enroule autour de son bras droit. Il l'utilise comme lasso, tantôt pour éliminer un n'mi ; tantôt pour enlever une jolie fille jusqu'au plus haut des arbres. Justement, tiens ! Il vient de respirer l'effluve « de jasmin » de Mademoiselle Myra qu'il surnomme « yeux du ciel » et dont il devient amoureux. Gageons alors que ce ne sont ni le biceps ni le grand adducteur de la cuisse qui sont enflés chez lui.

 

Bien le bonjour, vieux retraités d’à présent qui étiez enfants pendant mon enfance.

 

 Doc JIVARO

 

15/02/2015

Impasse de l'aller-retour n° 19

 

Impasse-4-du-15-02.jpg

 

-   Le cinquième à la queue leu leu qu'elle se farcit ! moi pas un seul.      Je devrais travailler à Pôle Emploi ; j'en aurais déjà passé cinquante de bonshommes.