21/02/2020
Demain et jusqu'au 01 mars
17:00 Publié dans Actualité, Blog, Consommation, Dessin humoristique, L'avis des bêtes, La vie des bêtes, Macron, Santé, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salon international de l'agriculture 2020, ferme pédagogique, consommation bio, macron
20/02/2020
Tarzanides du grenier n° 406
Commercialisé pour la toute première fois en mars 1949, BRIK, le Corsaire BRIK est caractéristique de ces journaux de BD française qui allaient disparaître sous les attaques de la double censure catholique et communiste. "Si jamais je retrouve dans ton cartable un de ces torche-machin, t'auras de mes nouvelles !"
Le grand format 34 X 24 cm mais surtout l'illustration pétaradante correspondaient exactement à ce qui collait les deux yeux des écoliers contre la vitrine du Bar-Tabac-Journaux de la rue Miscailloux.
- Quel dommage disions nous entre nous que les dessins dans notre livre d'Histoire de France ne soient pas dessinés par les dessinateurs de nos illustrés !
Les onze pages intérieures de cette publication mensuelle sont imprimées alternativement , une page en noir et la suivante en bleue. Une fantaisie colorée peut-être inspirée par une autre BéDé : FANTAX. (Puisque le scénariste du champion masqué est le même que celui de BRIK le corsaire, à savoir Melwyn-Nash !) ... Nous n'avions vraiment pas l'air malins avec nos René, Robert ou encore Michel et Jean comparés à un Melwyn-Nash ! ... Et ce n'est que beaucoup beaucoup plus tard que de mon côté j'appris que Melwyn-Nash se prénommait en vérité Marcel comme n'importe quel ouvrier d'un des bistrots montluçonnais.
Quant aux images publiées dans BRIK elles coulent du crayon d'un certain Cézard. Oui, bien sûr : Cézard surtout connu pour avoir inventé Arthur le Petit Fantôme qui allait être une des attractions dans l'illustré stalinien VAILLANT.
Seuls quinze numéros mensuels de BRIK grand format parurent chez l'éditeur "Mon Journal" piloté par Bernadette Ratier. En continuité, ce titre se coupla avec un autre titre : YAK du même éditeur mais dans un format réduit à 19 X 25 cm.
Le pseudo anglais Melwyn-Nash avait en réalité pour identité : Navarro, Marcel Navarro, donc. Mais rassurez-vous rien de familier avec le beau-frère défunt du défunt Mitterrand.
Doc Jivaro
18:03 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : melwyn-nash, brik, cézard, éditions mon journal, bernadette ratier, bandes dessinées de collection, bar zing de montluçon, tarzanides du grenier, doc jivaro
19/02/2020
Tarzanides du grenier n° 405
Apprenez que ma n'épouse nous a abonnés à la réédition totale par Hachette des PIEDS NICKELÉS dont la première apparition date de 1908 dans l'illustré L’ÉPATANT. 1908 ? autant comprendre que mes arrières grands parents de moi qui suis vieux, pouvaient se divertir de ces trois roublards en images, lesquels n'étaient peut être que la version miniaturisée et rigolote d'authentiques voyous parisiens dont le surnom évoquait une des tribus amérindiennes du Sonora connues pour ses férocités. Toujours est-il que la réédition n° 57 de ce jour par Hachette nous rappelle que les Pieds Nickelés tout comme Bibi Fricotin appartenaient à la SPE (Société Parisienne d’Édition) gérée par la famille Offentaldt, l'une des éditrices les plus puissantes dans la France d'avant la Seconde Guerre Mondiale. CHARLOT, lui aussi, dans sa version BD, appartenait à la SPE.
La couverture CHARLOT ci-dessus date de 1948. C'est une réédition de l'original que Thomen dessinait pour l'hebdomadaire L'AS de 1938, lui aussi créé par la famille Offentaldt. Lisons bien : les Aventures Acrobatiques de Charlot. Aventures, cela va de soi, mais pourquoi les qualifier "acrobatiques" ? ... Cette précision s'explique par le fait que les masses populaires des années 30 voyaient dans Charlie Chaplin un clown capable de les amuser le samedi soir après le turbin. Charlot, donc, venait du cirque, des clowneries : ses pirouettes et ses pitreries, toutes ses contorsions risibles devant la caméra à manivelle ne faisaient que reproduire les rigolades inventées par le monde de gens du voyage, hier les saltimbanques du Pont Neuf quand Cigognac jouait au Capitaine Fracasse. Et chez les prolos, lorsqu'un gars travaillait maladroitement, ne disait on pas de lui : il fait son charlot ?
L'AS, 17 juillet 1938
Dans le Canard Enchaîné des années 60 (j'ai la flemme de chercher la date exacte) un certain Morvan Lebesque, ancien collaborateur du journal antisémite "JE SUIS PARTOUT" accusait Charlie Chaplin de n'avoir jamais été un artiste. Mais aujourd'hui, les commentateurs officiels souteneurs de la démocrassie actuelle ont pris l'habitude de faire croire que le moustachu comique d'origine anglaise était un grand intello politique de l'histoire cinématographique mondiale. Eh ouais ! Turlututu chapeau pointu.
Doc Jivaro
16:19 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Cinéma, Film, Grenier de la BD, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : les pieds nickelés, charlot acrobatique, charlie chaplin, l'épatant, hachette, thomen, le canard enchaîné, bandes dessinées de collection, bar zing de montluçon, tarzanides du grenier, doc jivaro
18/02/2020
Bilan de la décolonisation : le communautarisme
16:23 Publié dans Actualité, Dessin humoristique, Enseignement, Histoire, Macron, Politique, Religion, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : macron, mulhouse, séparatisme islamiste, françois pupponi, financement islam, voile islamique, écoles coraniques
17/02/2020
Revenge porn
15:29 Publié dans Actualité, Blog, Consommation, Dessin humoristique, Faits-divers, Macron, Media, Moeurs, People, Politique, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : benjamin griveaux, strauss-kahn, piotr pavlenski, mairie de paris, juan branco, alexandra de taddeo, revenge porno
15/02/2020
Tarzanides du grenier n° 404
BOOP BOOP A DOOP !
C'est elle, c'est bien elle : c'est BETTY BOOP. La tête plus large que haute, et deux grands yeux naïfs ouverts sur un avenir peut-être trop ambitieux. Sans compter des mèches de cheveux dressées en oreilles de chat.
- Vous voulez dire de chatte.
Mon épouse m'a trouvé cette petite statuette dans le Salon des Vieux Papiers ouvert aujourd'hui et demain dans Domérat, banlieue de Montluçon. Ne manque rien à notre Betty où plutôt lui manque sa jarretière autour de sa cuisse.
- Pas forcément ! sa jambe gauche est cachée sous la longueur de sa robe. Et vous savez bien que Betty porte sa jarretière du côté gauche.
- Ce que je sais surtout c'est que la pudibonderie des comités de femmes religieuses réussit à interdire le port d'une jupe ultra-courte à cette trop coquette starlette du dessin animée américain.
Betty Boop fut inventée par les Studios Fleischer dès 1930 comme une caricature plutôt gentille des premières "pin-ups" fabriquées et enrichies par Hollywood. Et pourquoi Doc Jivaro ne vous conseillerait-il pas la lecture de l'étude réalisée par Leslie Cabarga ?
En France, on sait peu qu'un ancien journal destiné aux enfants se permit d'éditer sous forme de BD quelques-uns des gags publiés aux États-Unis sur le cas adulte de Betty Boop. Par exemple en dernière page de son numéro 1623 du 24 octobre 1935, l'hebdomadaire LES BELLES IMAGES faisait imprimer à l'attention de ses tout jeunes lecteurs la planche suivante :
Sûrement les femmes libérées actuelles, plus ou moins travesties de vêtements masculins , dénoncent-elles dans notre Betty Boop la silhouette même de ce que ne doit plus être en public le genre féminin.
Doc Jivaro