Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/06/2016

Le coût des grèves communistes ?

 

Nos impôts vont le payer

 

martinez,c.g.t,maurice thorez,komintern,jeannette vermeersh,waldexk rochet,garaudy,pierre laurent,pierre goldberg,fabienne comiti,nelly depriester

05/06/2016

Dimanche, jour du Seigneur n° 13

 

Le lundi d’avant celui de cette semaine finissante, ma régulière et moi sommes allés assister aux funérailles religieuses d’une dame vieille … Mais, à mieux y réfléchir, est-on encore « vieux » lorsqu’on est mort ?

 

En l’Église Sainte Thérèse, cette messe d’enterrement débutait à quatorze heure. L’heure à laquelle s’effectuait l’entrée dans les usines du temps de jadis, quand des sirènes sinistres survolaient les toitures de la petite ville du gargotier Gozet. Pour cet office catholique, peu de gens. Peu de gens mais, néanmoins, plus que de prêtres, tous absents. La cérémonie était confiée à deux femmes âgées, l’une noire, l’autre blanche, comme les pions oubliés d’une interminable partie d’échecs. Toutes deux en civil. Elles récitèrent un texte entrecoupé de phrases chantées, sans participation des auditeurs qui, tous et moi le premier, attendaient que ça s’arrête.

 

- C’est à cause de l’ampli du micro : il est mal réglé. On ne pige rien aux paroles.

- Mais, au moins, la noire chante juste.

Pendant la trop longue année préparant le dimanche de la communion solennelle, et comme je marchais au milieu d’une rue dont j’étais sûrement propriétaire puisque mes grands parents y habitaient, une voisine adulte ouvrit brusquement la fenêtre de sa cuisine du rez-de-chaussé. A croire que Madame T guettait impatiemment mon passage devant chez elle.

- Tu vas bien à la messe en ce moment pour préparer ta communion ?

- Heu, bonjour, oui.

- Alors tu le connais l’abbé C. Tu l’entends chanter à la messe. Il chante si bien on me l’a dit.

- … ?

- Tu pourrais savoir quel dimanche prochain à venir dans pas longtemps ce sera lui qui devra chanter ?

 

L’Abbé C., qui chantait si bien, je n’en savais rien, moi, quel jour prochain il chanterait encore. Et je m’en fichais pour tout vous avouer.

 

La voisine insista : t’as qu’à lui demander !

 

T’as qu’à ou pas t’as qu’à, cette demande tombait mal : elle venait pendant une saison où ma relation avec l’Abbé C. était loin d’être au beau fixe.

 

Figurez-vous que trois ou quatre semaines auparavant, un jeudi en matinée – Jour de « caté » - je me rendais à l’adresse d’une école située en bordure d’une chère rivière qui, débordant de ses rives en 1956 (?), mit le grand immeuble du commerçant Bouillonnet dans le bouillon – Ah ! ah ! ah !… j’ai longtemps pratiqué les jeux de mots du genre cantine de midi, autour d’une tablée de copains : comment vas-tu–yau de poêle ? - Au poil !

 

Mais ne perdez pas de vue le sujet principal ! c’est ce que nous conseillait le Père Martin. Donc, un jeudi en matinée, j’entrais dans la salle de l’école privée réservée ce jour là pour les leçons de catéchisme.

 

Oui. Et alors ?

 

Et alors, désinvolte, je m’étais mis à siffler l’air d’une chansonnette à la mode. Je n’ai même plus souvenance de laquelle. C’était que,chacune de mes deux poches emplie d’une main serrée en poing, je me préparais à affronter toute une heure de fantasmagories bibliques : Moïse qui fendait en deux la Mer rouge ou la mère morte … je m’estimais libre de m’en hausser des épaules plutôt que d’en tomber à quatre pattes. Mais, quand même ! formidable, LEUR Moïse ! … Un type capable d’appeler sur terre un « ange de dieu » pour égorger tous les petits enfants d’Égypte en une seule nuit. Un ange insomniaque, sûrement.

 

Paf ! Je bloquais une gifle tombée du ciel. J’en restais muet, n’ayant même pas le réflexe de riposter au missionnaire de dieu.

 

- Toi ! Sois poli ! On ne siffle pas en entrant dans un cours religieux.

 

Du coin de la bouche, à mon côté, un des gamins assagi d’être tenu « en rang » m’interrogea presque admiratif : t’as rien senti ? t’as une peau de crocodile  - Allons, réfléchissez un peu, lieutenant : est ce que Batman, Tarzan et Tom Mix attaqués par traîtrise, se laissent surprendre à pleurnicher ?

 

Plusieurs décennies plus tard, le fait d’avoir siffloté un air joyeux peu avant que commence une leçon de catéchisme, ne me paraît toujours pas suffisant pour justifier une baffe en pleine tronche. Mais la vraie cause était probablement ailleurs. En fait, pendant la semaine passée, j’avais refusé quoique hésitant quelque peu, l’offre faite par cet Abbé C. d’avoir à suivre l’apprentissage pour devenir Enfant de Chœur. Visiblement, mon refus avait dû lui décoiffer le béret. C’est que, savez-vous ? mon père était militant communiste quand Staline prétendait être le dieu des nombreux sans dieu. Ce que savait pertinemment l’Abbé C. pour qui ç’aurait été une bonne petite victoire que de faire servir une cérémonie religieuse par le fils d’un des cocos montluçonnais.

 

Quelque temps plus tard, j’aperçus la voisine, mon père et ma grand-mère bavardant de bonne humeur sur le seuil de la maison. Et la voisine de s’exclamer, parlant de l’Abbé C. :

 

- Vrai, qu’il a une belle voix !

- Oui : un bel organe, insista mon père.

 

Il, mon père, venait de faire allusion à une certaine réputation populaire de l’Abbé C. qui, pas haut de taille mais solide de jambes, était à tort ou à raison la cible d’histoires croustillantes racontées dans des débits de boisson. Histoires qui faisaient d’autant rigoler les groupes de buveurs qu’elles semblaient rendre dérisoire chaque vœu de chasteté.

 

- Et t’as des preuves ? demandait mon oncle quand son beau-frère (tout en versant une goutte énorme de rhum dans la tasse à café vidée de café) récidivait avec un nième racontar de bistro - Et t’as des preuves, je te demande ?

 

Montluçon,Abbé Chevalier,Abbé Sauvageot,souvenirs d’enfance,paroisse Saint Paul,Cinéma des Marais,Etourneaux,

Ryal

 

 

04/06/2016

Les Tarzanides du grenier n° 215

 

Des personnages aperçus à contre-jour ou encore au travers d’un rideau rendant flou chaque profil, nous en bavardons en les englobant parfois sous l’appellation « ombres chinoises ». Une appellation pourtant mieux adaptée à la poésie visuelle consistant à projeter sur une surface plane éclairée (et par le jeu de nos mains et de nos bras) des ombres évoquant des formes animales : oiseaux, chiens, girafes, etc. Un jeu que nous abandonnâmes, croyant sans doute devenir plus vite des adultes par cet abandon.

 

Les bédéistes, dans l’animation paradoxalement statique des images qu’ils créent, utilisent de temps en temps des contours d’êtres et d’objets qu’ils emplissent d’encre noire de Chine sur papier blanc. Quelques-uns en font grand usage ; quelques autres en dédaignent l’emploi. Hergé les utilisa peu ; Saint Ogan s’en fit un mode narratif assez plaisant.

 

En 1929, E.R. Burrougs commercialisa un accord pour que SON Tarzan, déjà devenu héros de romans et héros de films muets, devienne, en plus,l’un des héros d’un genre graphique nouveau : la bande dessinée. Deux artistes, Rex Maxon et Burnes Hogarth, œuvrèrent alors pendant une même période mais chacun selon son style. Hogarth se spécialisa dans la grande page du dimanche (Sunday Page), pendant que Maxon se réservait les trips des six jours restants. Mais alors que Maxon utilisait fréquemment des effets « ombres chinoises », tel n’était pas le cas de Hogarth. Autant l’un en faisait un emploi judicieux pour exprimer de façon synthétique la violence et le mystère, autant l’autre préférait détailler les musculatures pour rendre comme palpable l’action. Maxon se sentait à ses aises dans l’atmosphère nocturne, Hogarth préférait l’éclairage systématique des reliefs d’une anatomie humaine.

 

 

tarzan of the apes,hogarth,e.r. buroughs,mac clurg,rex maxon,guy deluchey,lacassin,bandes dessinées de collection,bd

 

Deux vignettes pour un exemple du travail de Maxon.

Brochure n° 43 du 4e trimestre 1947. Éditions Mondiales. 

 

 

Par son choix de contrastes noirs sur blancs, Maxon rappelait la première apparition de Tarzan sur la couverture de l’Éditeur américain MAC CLURG. Effectivement sur cette première couverture rapidement célèbre, Tarzan impose sa présence sous l’aspect d’une silhouette sombre. Le monde était alors en 1914 de l’ère chrétienne.

 

tarzan of the apes,hogarth,e.r. buroughs,mac clurg,rex maxon,guy deluchey,lacassin,bandes dessinées de collection,bd

 

 

Aujourd’hui, en 2016, nous tenons bien la preuve que la bravoure de Tarzan a survécu aux deux guerres mondiales. Survivra-t’elle à la troisième préparée par les conséquences des deux précédentes ?

 

Ryal

 

03/06/2016

Ne fait pas le Zouave !

Statufié, « le Zouave du Pont d’Alma » a bien plus que ses deux pieds dans l’eau de la Seine. Toute la flotte lui monte au dessus de la ceinture. Résultat : la main de ma sœur oubliée dans la culotte s’y est même noyée.

 

 

zouave,pont d’alma,monument aux morts 14-18,guerre 1914-1918,document photo souvenir

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici un zouave tout aussi authentique : mon grand oncle AU Maroc et mort non pas inondé mais la tête éclatée entre 1914-1918 (la date est précisée sur la stèle du tombeau familial).

 

 

 

Sur la photo retouchée de gouache et de fusain, on remarque comme par indiscrétion la cigarette que l’ancêtre tient dans sa main gauche, la droite ayant le devoir de tenir vertical le fusil réglementaire. A cette époque, tout homme digne d’être qualifié homme devait fumer de brunes gauloises.

 

Ryal

 

 

02/06/2016

.rance, Terre d'asile

L'HIDALGO
fait payer aux kouffars
le "Printemps arabe"
Jardin du Luxembourg : 
réquisitionné pour clandestins  ?  ?        

Hidalgo-camp-humanitaire.jpg

 

01/06/2016

Ce qu'il y a de plus intello chez Bernard-Henri Lévy ...

... c'est sa femme
Arielle Dombasle

 

laurent ruquier,yvan attal,gilles lellouche,charlotte gainsbourg,renan,voltaire,on n'est pas couché,arielle dombasle,bhl

Un film de Yvan Attal

Après (et avec) Louis de Funeste