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12/12/2022

Ça ne s’arrangeait déjà pas …

 

A CAUSE DU MAROC

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Ma grand-mère maternelle née Guillot perdit ses deux frères pendant la Grande Guerre. L’un sur la frontière franco-belge, l’autre au Maroc, (Où il faisait le zouave disait mon père). Leurs deux noms figurent sur le monument aux morts de l’Avenue de Marx Dormoy fils de Jean.

 

Ma Grand mère ne se consola jamais de cette double perte et jusqu’à la fin de ses jours, chaque dimanche matin, elle portait un bouquet de fleurs sur la tombe familiale.

 

« A présent, avait-elle fini par constater, je suis bien la dernière à aller rendre hommage aux morts du cimetière ». On était en 1968.

 

 

03/06/2016

Ne fait pas le Zouave !

Statufié, « le Zouave du Pont d’Alma » a bien plus que ses deux pieds dans l’eau de la Seine. Toute la flotte lui monte au dessus de la ceinture. Résultat : la main de ma sœur oubliée dans la culotte s’y est même noyée.

 

 

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Voici un zouave tout aussi authentique : mon grand oncle AU Maroc et mort non pas inondé mais la tête éclatée entre 1914-1918 (la date est précisée sur la stèle du tombeau familial).

 

 

 

Sur la photo retouchée de gouache et de fusain, on remarque comme par indiscrétion la cigarette que l’ancêtre tient dans sa main gauche, la droite ayant le devoir de tenir vertical le fusil réglementaire. A cette époque, tout homme digne d’être qualifié homme devait fumer de brunes gauloises.

 

Ryal