03/10/2022
Tarzanide n° 537
J’aime POPEYE moins les épinards
Tiens miracle ! J’ai mis la main sur un pot de moutarde plein sur l’une des étagères du grand centre commercial situé entre Montluçon et Domérat. Montluçon des Fours a Chaux refroidis et Domérat des tonneaux à vin vides. Tout fini par finir mon bon monsieur.
En France on n’en trouvait plus de la moutarde et même à Dijon ce con-di-ment ne vous montait plus au nez.
Dans l’épopée des bandes dessinées l’alimentation poussée jusqu’à la gourmandise occupe une place importante. La gourmandise pour les enfants, l’ivrognerie pour les adultes. Mon père dans l’hebdo comique L’ÉPATANT connu un chien nommé CARAFON qui abusait du gros rouge qui tache la blanche nappe dominicale de Tante Marie.
Cependant la moutarde n’eut pas un personnage BD capable de lui assurer une publicité pour aider à sa consommation familiale. Tel ne fut pas le cas des épinards verdâtres qui bénéficiaient d’un matelot borgne : POPEYE, celui-ci assurant des muscles de fer à quiconque s'alimentait du légume feuillu.
Extrait de HOP-LA !, n° 88 du 13-08-1939
Enfin de retour chez nous, la moutarde !
- Oui : ça gaze !
Comme aurait dit mon grand-père rescapé de 14-18.
Doc Jivaro
13:55 Publié dans Actualité, Arts, BD, BD anciennes, Blog, Consommation, Grenier de la BD, Moeurs, Santé, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : moutarde, moutarde de dijon, pénurie moutarde, gaz moutarde, popeye, épinards, bandes dessinées de collection, doc jivaro, bar zing de montluçon, tarzanides du grenier
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