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02/01/2016

Les Tarzanides du grenier n° 194

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Sous le titre FAR-WEST, 5 recueils forment un ensemble d'une cinquantaine de « suppléments à COQ HARDI », tous cousus entre eux avec du fil blanc pendant l'année 1950.

 

Le recueil publié en premier ne portant aucun numéro imprimé, les collectionneurs le désignent comme numéro 0 (zéro). Cependant il arrive que de petites brochures éditées à l'occasion de salons provinciaux de vente de BD attribuent un beau numéro 1 à cet exemplaire zéro.

 

Ce genre de reliure populaire étant fréquemment confectionnée à l'aide de journaux invendus « renvoyés à l'éditeur », il se peut, parfois, que des numéros ne se fassent pas suite, qu'il y ait des absences dans leur numérologie, voire même mais plus rarement des doublons. (Doc Jivaro possède un album Zorro numéro 8 dans lequel figure deux hebdomadaires numéro 181). Qu'en est-il alors du troisième recueil de FAR-WEST ? Celui-ci offre une continuité arithmétique depuis le numéro 43 jusqu'au numéro 52. Mais tel n'est pas le cas pour le recueil zéro où le lecteur joue à saute-mouton, passant du numéro 29 au numéro 100 pour revenir au numéro 32 par manquement de tous les numéros intermédiaires.

 

Chacun de ces recueils contient 10 exemplaires « supplément à Coq Hardi », et chaque exemplaire précise de quel numéro Coq Hardi il est le supplément. Exemple : le supplément 64 correspond au 186 de Coq Hardi.

 

Les scénarios sont tous des rééditions d'anciennes séries BD, beaucoup d’entre-eux en provenance du crayon quasi inusable de Marijac. Quelques uns vieux d'avant la seconde guerre mondiale. Ainsi, une aventure de Jim Boum déjà publiée en 1938 dans l'hebdomadaire PIERROT. On y voit le héros affronter des « monstres antédiluviens », c'est à dire des diplodocus et des ptérodactyles auxquels d'anciens polémistes sous influence biblique refusaient tout classement scientifique.

 

Toutefois, il est amusant sinon agaçant d'avoir à constater que notre Marijac national, qui rouspétait tant et tant contre l’abondance des bandes dessinées américaines en France, ne se faisait pas scrupule d'alimenter ses propres illustrés en recourant aux histoires « Western ».

 

Ce qui fait que dans la réalité des cinq couvertures présentées en tête de notre rubrique nous trouvons du matériel yankee. A commencer par un Golden Arrow ou encore un Kit Carson ; sans oublier en guise de bannière étoilée un Hopalong Cassidy.

 

LE Hopalong Cassidy.

 

Cassidy, que je connus d'abord dans L'INTREPIDE de l'année 1952, sous la forme d'un roman : « La couvée de l'aigle » à qui je n'accordai aucune importance. Donc sans prévoir que ce shérif aux mille exploits aussi brefs qu'imaginaires, allait devenir le titre d'un mensuel à succès bientôt mis en vente par IMPERIA, éditeur français.

  

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 Doc Jivaro (MFCL)