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10/07/2011

Irma la Douce

Pas le goût, t'aujourd'hui, de fabriquer un gag relatif à l'actualité politique.

 

Je me suis rabattu – allez savoir pourquoi – sur tout un paquet d'anciens dessins/témoignages des années 1980. Tous ayant trait à la prostitution populaire, celle qui était visible par la ménagère parisienne « qui n'arrive pas à joindre les deux bouts » entre le 145 et le (me souviens pas du n°) de la rue d'Irma la Douce.

 

Ce lot de dessins tracés au stylo bille regroupe de 350 à 400 feuillets quadrillés que je ne recompte pas.

 

En voici deux d'entre eux.

J'hésite encore pour le titre de l'ensemble, soit "Nocturne en Ré" ; soit "A tire d'Elles". Ou, pourquoi pas : "Brèves du trottoir" ?

 

Ryal

 

Trottoir-1.jpg

Mais c'est qu'elle les cogne aussi, Valérie !

 

Trottoir-2.jpg

- J'l'ai réfusé celui là ! j'avais peur qu'il dure trop longtemps.

- Pas de problème ! t'a vu ?

04/06/2011

Tapie (Bernard) prêt à soutenir la Martine Aubry

Bernard Tapie,Martine Aubry,PS,Parti Radical

 

 PIGALLE

 

Faut monter au deuxième, mon cœur. Sans ascenseur. Même si on est le jeudi de l'Ascension.

 

Paris 2 juin.

 

Manif de travailleuses sexuelles alarmées par un « rapport parlementaire »,lequel projette de coller un procès verbal à tout client (ou cliente?) de la prostitution dans une France morcelée de cosmopolitisme...

 

Une mauvaise vieille idée déterrée par Roselyne Royal et Ségolène Bachelot. Preuve qu'en France on n'a pas de pétrole mais on a deux ridées.

 

Avec, ce qui est pire, beaucoup d'hommes politiques frappés de masochisme et qui votent des lois répressives tout en sachant qu'ils encourent d'en être le premier gibier.

 

Donc, manif parisienne de quelque deux cents « filles du jouir »

 

C'est peu, trop peu lorsqu'on estime que plus de 5 000 dames de compagnie patrouillent d'une façon ou d'une autre dans la capitale et sa proche banlieue. Par exemple, que certains longs couloirs de certains longs immeubles populaires se changent en trottoirs vénalement fréquentés.

 

Mais qu'est-ce que je clabaude, moi ? Oubliez : j'ai menti.

 

Apprenez plutôt qu'un ami vient de me relater un dialogue assez pétaradant entre une manifestante court vêtue et une militante féministe acrimonieuse (pléonasme ?) venue chercher querelle parmi des femmes que l'on loue de se louer.

 

Je résume : Madeleine, la Jézabel de service, lance le défi : «  Rien qu'avec une trentaine de visiteurs en un seul week-end, une fille du Sentier qui travaille bien réussit à empocher jusqu'à 3 000 euro. T'en fais autant toi dans ton je ne sais quel métier de conne ? »

 

Réplique envoyée par la féministe : « Baratine toujours ! Tu te gardes bien de dire qu'elle garde presque rien pour elle ! Que c'est tout pour le proxénète ! »

 

Affirmation désobligeante qui ne cloue pas le bec de la professionnelle, celle-ci depuis longtemps vaccinée contre les venins qu'un fibrome de mère au foyer concocte contre la femme publique. Elle veut rafler la partie, notre chandelle, et sort un carré d'as de son invention : « Vous en connaissez, vous, Madame, des patrons de PME qui laissent au moins 60% de bénéfice à chacune de leurs employées. Nous, si ! »

Bien envoyé ! Reste à vérifier en quoi c'est du réel.

 

« Les dindes débarquées de l'Est, les africaines aussi sont toutes maquées, c'est entendu ! Mais nous, les françaises traditionnelles on ne l'est plus ; on s'organisent maintenant entre nous. »

 

Vous entendrez ce refrain des anciennes, qui n'est pas totalement faux. Plusieurs d'entre elles sont propriétaires de studios qu'elles mettent en location pour d'autres gagneuses, quitte à s'en réserver un dans lequel elles reçoivent encore de vieux habitués devenus de bons copains et avec lesquels elles échangent des souvenirs. « Tu te rappelles le grand René, lui qui voulait coucher avec moi sans payer ? 

 

Mais depuis 2003, la tranquillité des anciennes c'est du passé. Menacées d'une mise en examen pour proxénétisme beaucoup de ces hôtesses d'accueil ont été obligées de vendre leurs boudoirs soudain mis sous scellées. C'est dire que Mélina et Sophie, le prix du mètre carré du logement dans Paris pourri, elles le connaissent.

 

Moi, Bar Zing, le 2 juin, j'ai balayé les dernières cerises que de grandes fouettées de vent et de pluie avaient fait tomber de mon arbre à merles.

 

Le chat Belphégor, depuis deux semaines, guettait tous les moineaux voletant entre les branches. Aucun n'a fini sous sa patte. Heureusement pour lui, il n'a pas l'imprudence d'autres chats qui grimpent à toute vitesse en haut des arbres, puis restent comme collés au sommet, incapables d'en descendre.

 

Oui c'est nouveau : Belphégor passe maintenant toutes ses journées chez nous. Sabrinana voyageant de plus en plus souvent entre Paris et Genève, surveiller le chat devenait sinon impossible pour elle, tout au moins trop dérangeant pour lui dans les transports et les hébergements.

 

Vous savez, la Suisse n'est pas simplement un pays riche, c'est surtout un espace de liberté favorable aux jolies filles qui détestent bosser pour des clopinettes.

 

Sois prudente, Sabri.

  

Chat

 

30/03/2011

La Mère Bachelot vieillit mal

Elle veut coller des P.V. aux michetons ...

Roselyne Bachelot,prostitution,sexe

 

19/07/2010

"Mon curé chez les proxos" dans Marianne, n° 688 (26 juin 2010)

L'incorrigible Julia, depuis longtemps échappée de la pieuse école du "Bourdon Blanc", fait toujours des commentaires de mauvais goût

Curé-proxo.jpg

18/03/2010

Réouverture des maisons closes ?

DÉPUTÉS ET DÉPUTÉES VONT DÉBATTRE

UNE FOIS ENCORE !

DE LA PLACE DES PUTES DANS NOS CITÉS :

FAUT-IL ROUVRIR LES MAISONS CLOSES ?

Sabrinana répond

Maisons-closes.jpg

 

N.B. :

 

J’ai appris à ne plus employer dans un sens méprisant les mots “pute” et “putain” (ou tous les autres mots par lesquels la vox populi dénonce la personne dont le talent se commercialise en un service sexuel).

 

Dans le même ordre d’idée, nous faisons offense à la femme quand nous utilisons “con” en guise d’insulte. Et les femmes qui font usage de ce mot comme d’un juron, font encore davantage injure à elles-mêmes.

 

Précisons qu’une femme prostituée ne vend jamais son corps : elle le loue. Je n’ai jamais vu un client sortir en emportant la fille dans son sac à dos …

 

RYAL

18/10/2009

Un nouveau blog ?

Vocation

Franchement, ce dimanche, l'inspiration m'ayant manqué sur l'actualité passagère je me suis réfugié dans une actualité multimillénaire, celle relative au prétendu « plus vieux métier du monde ».

Sur ce sujet inépuisable, jadis lié aux religions et aujourd'hui sujet à moultes controverses, j'imagine de réaliser un blog dont le nom et l'adresse restent à préciser.

Bien sûr Bar-Zing de Montluçon continuera d'exister en même temps que son éventuel compagnon de route.

Les toutes prochaines semaines donneront soit naissance à un blog nouveau signé exclusivement RYAL ; soit à la regrettable annonce d'un avorton non viable.

Vous en serez les premiers informés, visiteurs fidèles.

Ryal

A tire d'Elles


A-tire-d'Elles.jpg

“Tu vois l’aveugle, là ? Il me reconnaît à mon parfum.

Mais j’en ai ma claque de l’avoir pour client. Alors j’ai refilé mon parfum à une copine”