Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/06/2011

Tapie (Bernard) prêt à soutenir la Martine Aubry

Bernard Tapie,Martine Aubry,PS,Parti Radical

 

 PIGALLE

 

Faut monter au deuxième, mon cœur. Sans ascenseur. Même si on est le jeudi de l'Ascension.

 

Paris 2 juin.

 

Manif de travailleuses sexuelles alarmées par un « rapport parlementaire »,lequel projette de coller un procès verbal à tout client (ou cliente?) de la prostitution dans une France morcelée de cosmopolitisme...

 

Une mauvaise vieille idée déterrée par Roselyne Royal et Ségolène Bachelot. Preuve qu'en France on n'a pas de pétrole mais on a deux ridées.

 

Avec, ce qui est pire, beaucoup d'hommes politiques frappés de masochisme et qui votent des lois répressives tout en sachant qu'ils encourent d'en être le premier gibier.

 

Donc, manif parisienne de quelque deux cents « filles du jouir »

 

C'est peu, trop peu lorsqu'on estime que plus de 5 000 dames de compagnie patrouillent d'une façon ou d'une autre dans la capitale et sa proche banlieue. Par exemple, que certains longs couloirs de certains longs immeubles populaires se changent en trottoirs vénalement fréquentés.

 

Mais qu'est-ce que je clabaude, moi ? Oubliez : j'ai menti.

 

Apprenez plutôt qu'un ami vient de me relater un dialogue assez pétaradant entre une manifestante court vêtue et une militante féministe acrimonieuse (pléonasme ?) venue chercher querelle parmi des femmes que l'on loue de se louer.

 

Je résume : Madeleine, la Jézabel de service, lance le défi : «  Rien qu'avec une trentaine de visiteurs en un seul week-end, une fille du Sentier qui travaille bien réussit à empocher jusqu'à 3 000 euro. T'en fais autant toi dans ton je ne sais quel métier de conne ? »

 

Réplique envoyée par la féministe : « Baratine toujours ! Tu te gardes bien de dire qu'elle garde presque rien pour elle ! Que c'est tout pour le proxénète ! »

 

Affirmation désobligeante qui ne cloue pas le bec de la professionnelle, celle-ci depuis longtemps vaccinée contre les venins qu'un fibrome de mère au foyer concocte contre la femme publique. Elle veut rafler la partie, notre chandelle, et sort un carré d'as de son invention : « Vous en connaissez, vous, Madame, des patrons de PME qui laissent au moins 60% de bénéfice à chacune de leurs employées. Nous, si ! »

Bien envoyé ! Reste à vérifier en quoi c'est du réel.

 

« Les dindes débarquées de l'Est, les africaines aussi sont toutes maquées, c'est entendu ! Mais nous, les françaises traditionnelles on ne l'est plus ; on s'organisent maintenant entre nous. »

 

Vous entendrez ce refrain des anciennes, qui n'est pas totalement faux. Plusieurs d'entre elles sont propriétaires de studios qu'elles mettent en location pour d'autres gagneuses, quitte à s'en réserver un dans lequel elles reçoivent encore de vieux habitués devenus de bons copains et avec lesquels elles échangent des souvenirs. « Tu te rappelles le grand René, lui qui voulait coucher avec moi sans payer ? 

 

Mais depuis 2003, la tranquillité des anciennes c'est du passé. Menacées d'une mise en examen pour proxénétisme beaucoup de ces hôtesses d'accueil ont été obligées de vendre leurs boudoirs soudain mis sous scellées. C'est dire que Mélina et Sophie, le prix du mètre carré du logement dans Paris pourri, elles le connaissent.

 

Moi, Bar Zing, le 2 juin, j'ai balayé les dernières cerises que de grandes fouettées de vent et de pluie avaient fait tomber de mon arbre à merles.

 

Le chat Belphégor, depuis deux semaines, guettait tous les moineaux voletant entre les branches. Aucun n'a fini sous sa patte. Heureusement pour lui, il n'a pas l'imprudence d'autres chats qui grimpent à toute vitesse en haut des arbres, puis restent comme collés au sommet, incapables d'en descendre.

 

Oui c'est nouveau : Belphégor passe maintenant toutes ses journées chez nous. Sabrinana voyageant de plus en plus souvent entre Paris et Genève, surveiller le chat devenait sinon impossible pour elle, tout au moins trop dérangeant pour lui dans les transports et les hébergements.

 

Vous savez, la Suisse n'est pas simplement un pays riche, c'est surtout un espace de liberté favorable aux jolies filles qui détestent bosser pour des clopinettes.

 

Sois prudente, Sabri.

  

Chat

 

Les commentaires sont fermés.