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18/01/2010

Crise du logement

AUTRES PEUPLES, AUTRES MOEURS

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26/12/2009

Voyeurisme

STRASBOURG -> CITY INFERNALE :

UN PHILANTHROPE AVAIT INSTALLE UNE CAMERA

DANS LES TOILETTES DES FILLES

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Attention mesdames :

l'œil de votre DIEU est OMNIPRESENT

29/09/2009

Roman Polanski

Ah, mon gaillard ! ...

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Je fus un spectateur vivement intéressé par les films signés Polanski. Mais beaucoup de temps ayant passé je dois faire une confidence qui me déclasse devant les vrais cinéphiles : je le croyais mort, l'auteur de Rosemary's baby !

 

A fallu que la justice américaine se rappelle à lui pour qu'à mon tour je me le remette en mémoire.

 

Polanski appartient à une époque finie, celle des lendemains de Mai 68, qui est aussi et surtout celle des grandes contestations à l'encontre de la guerre du Vietnam. Celle où toute une effervescence érotique gagna la société civile de nos pays enrichis par un capitalisme parfois honni. Une époque pendant laquelle ne furent pas rares les petits chaperons rouges bien décidés à mieux connaître le loup au coin du bois.

 

Cohn Bendit en a récemment reparlé …

 

  • Quel aspect prend le diable lorsqu'il veut nous faire chuter ? s'interrogeaient après un bon souper les amis du Romantisme, tous grands amateurs de monstruosités et de fééries.

 

C'est Baudelaire, raconte t-on, qui fit l'unanimité en répondant : Il prend l'aspect d'une petite fille.

 

Heureusement pour nous autres adultes, hommes ou femmes, en France, nous avons voté des lois nous protégeant contre les charmes de l'enfance.

 

Il n'en est pourtant pas de même en Iran puisque, si j'en crois une émission de télévision, le mariage religieux entre un homme et une demoiselle reste possible dès que la jeune vierge touche à l'âge de neuf ans.

 

Est-ce vrai ?

 

Ryal

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16/06/2009

Moeurs iranienne

IRAN

Ca y est !

RETOUR DU GRAND SATAN

Téhéran.jpg

11/03/2009

En voiture Simone !

 

  • - Tu dors ?

  • - Comment ça : tu dors ? Je ne dors pas, je PENSE.

  • - Ah oui ! Roupiller et cogiter te font la même tronche. C'est là qu'on doit tourner. J'allais rater la rue.

 

Celle ci c'est mon épouse ; ma régulière freinant pour ensuite engager notre bagnole dans une rue étroite, entre deux rangées de poteaux moins faciles à abattre que des quilles. Mais zut ! Après avoir contourné l'épaule de Dick Tracy, nos roues avant se sont bloquées à l'arrière d'une camionnette taguée. Un « esclave » enlevait des ballots de fringues, obstruant le passage. Comme si nous avions besoin de nous faire repérer dans le coin !

 

  • - En face, tiens ! Dis-je à ma compagne en lui désignant un numéro impair, une des marchandes des quatre saisons qui tenait le mur depuis vingt ans, vient d'être expulsée du studio qu'elle louait. Le Nid - à ce qu'on m'a raconté - lui aurait fourni un emploi nouveau, comme qui dirait une présence dans une des librairies ou la littérature n'existe qu'après avoir trempée dans un bénitier. Mais comme les bénitiers d'à présent sont aussi secs que les pieds du Baptiste dans le désert, je doute que la dame en question mette autant de patience à empiler les livres qu'elle en mit à attendre ses rares passagers.

 

Des voitures arrivées à toucher notre coffre, stoppent à leur tour. Coincés que nous sommes ! Deux gagneuses se sont approchées, les cuisses tirées vers le haut par un porte-jarretelles. Nous bavardons par la portière, justement à propos de la chandelle obligée d'étendre sa bougie dans la piaule qu'elle quitte.

 

  • - Tu parles ! (Ici, c'est N … qui prend la parole, d'une bouche peinte d'un mauve sombre toujours renouvelé - rendement oblige. N … est une vraie de vraie dans les halles. Elle stationna longtemps à l'angle des rues La Reynie/Quincampoix surveillant d'un oeil réprobateur l'édification du Centre Beaubourg). Tu parles ! On n'avait pas besoin d'elle. C'est une lesbienne ! Elle ne faisait le client qu'en se protégeant avec des gants de chirurgien. Et avec l'air d'avoir à toucher du caca. Les types, pas contents du voyage, ne lui revenaient jamais.

  • - Elle aurait dû se proposer en solde !

Réflexion lancée par une troisième gagneuse qui s'amène s'en être invitée, saisissant l'occasion de dénigrer une collègue comme si cette dernière était partie en lui laissant une dent cariée.

On klaxonne dans notre dos. Bon, ça y est, faut redémarrer. Bisous, bisous. Et comme nous nous éloignons lentement j'aperçois un couple s'approcher de N ... Un homme et sa femme, tous deux belges. Comment ne les reconnaîtrais-je pas ? Environ dix années qu'une fois chaque mois, il et elle viennent visiter N ... . Dans notre rétroviseur qui les rapetisse, N ... les entraîne sous le porche, les escamotant aux regards de toute la rue.

La fidélité est une attitude vertueuse.

 

Le quartier est promis à de grands bouleversements. Une opération immobilière de luxe à ne pas confondre avec de la luxure, est prévue depuis une bonne décennie. Si un ou deux bâtiments bicentenaires s'écroulaient de fatigue, éparpillant leur toiture dans le caniveau voilà qui profiterait bien aux promoteurs et bétonneurs nostalgiques des années pompidoliennes.

 

Comme pour le bar « La Lune » fermé depuis presque quatre ans, après éboulement.

 

  • - « C'est le plafond du dessus qu'est tombé en dessous » m'a dit, assez plaisamment, une des honnêtes travailleuses que des hommes bien nés fréquentent chaque weekend pour se détendre d'une semaine serrée à cran.

 

Dans ce bar maintenant hors d'usage, cette dame commandait, invariablement, un jambon frites dont elle avalait le jambon en laissant refroidir les frites dans lesquelles elles écrasait ses cigarettes.

 

En début d'après midi, disons vers les quatorze heures, comme elle se levait de table pour aller reprendre son poste, un bonhomme, tout en sueur, lui fit un signe d'appel du dehors à travers la vitre.

 

  • - C'est un habitué. Mais c'est pas son jour. Il vient le mercredi, lui, d'habitude.

 

Elle sortit pour l'emporter pendu à l'arrière de sa jupe courte.

 

Lorsqu'elle revint, un peu plus riche qu'en partant, elle expliqua : « Il participe à la manifestation pour l'école laïque. Il a roulé sa petite banderole dans sa poche et il a profité qu'il passait là pour faire un saut avec moi. C'est gentil ».

 

Effectivement une manif bruyante coulait sur le boulevard Bonne Nouvelle. De grands coups de sifflet retentissaient entrecoupés de phrases scandées : « Aucu ! Aucu ! Aucu ! Aucune hésitation ! ... ».

 

Allons, nos écoliers vont encore à la bonne école.

Ryal

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10/03/2009

Nos mecs les femmes

 

Comment oserais-je ternir cette désormais officielle « Journée de la femme » ? Moi qui suis homme, donc mille et mille fois fautif de toutes les misères qui accablent la gente féminine. Il ne me reste qu'à me terrer. Me terrer et me taire, conscient de ma culpabilité héréditaire.

 

J'en viens même à envier un de mes copains, transsexuel lui. Lorsqu'il était gamin sa petite voisine de classe grimaçait contre lui : sale quèquète ! Cache toi, pas beau ! Hou t'es laid ! … Tout ça à cause du zizi qu'il portait, elle pas. Heureusement, quinze ans après, tout allait beaucoup mieux pour lui : l'anesthésie, le bistouri et l'art du chirurgien spécialisé l'avaient changé en fille, le garçon. Enfin femme ! Et femme libérée qui mieux est.

 

Mais moi qu'est ce que je deviens devant ce bel exemple d'opportunisme psycho-politique ? Moi je demeure condamné à porter le lourd fardeau … De mes bijoux de famille ? Non. Mais le lourd fardeau du péché originel (rappelez-vous votre Curé dont la soutane sentait la vielle cave humide).

 

Et à cause de qui et de quoi, ce péché d'origine ? A cause de ma copine Ève ! Ève qui m'a séduit, abusé, trompé, berné, moqué. Ève qui m'a dévalué devant le plus rancunier des dieux en provenance du Proche Orient. Comment remédier à une telle trahison ? M'en venger comment ? Tiens, pourquoi ne pas exploiter Ève puisque c'est elle qui a commencé par exploiter mon innocence ? Ève qui s'est probablement dissimulée sous un nom d'emprunt pour mener à bien son commerce. Elle s'est fait appeler Lilith. Ève de jour, Lilith de nuit. Un seul corps, double jeu. Constatant cette ruse, pourquoi me refuserais-je d'exploiter à mon tour son sexe qui exploita le mien ; et exploiter en même temps la braguette et le porte-monnaie des autres hommes ? Oui c'est elle Ève qui profita en premier de l'exploitation de nos natures humaines. Par le matriarcat d'abord, puisque des ethnologues m'apprennent que se sont elles, les femmes, qui s'emparèrent les premières du pouvoir en société.

 

Mais à présent, des voix de femmes, de plus en plus nombreuses et exigeantes – parmi lesquelles Madame Ségolène Dentifrice- veulent nous interdire à nous autres hommes le commerce sexuel. Quelle hypocrisie mesdames ! Reconnaissez plutôt que c'est sûrement une femme, sûrement une Lisistrata qui inventa LA prostitution en refusant aux hommes l'amour sauf dans le cas d'un paiement. Les femmes sont intelligentes. C'est leur manquer de confiance que de croire qu'à elles toutes seules, au début, elles ne surent pas exploiter financièrement l'homme dans l'appétit qu'il a pour elles. A la suite de quoi, j'imagine qu'aux cours des millénaires nos amies les femmes se sont faits faucher leur jubilatoire commerce par les hommes, leurs frères devenus des révoltés et obtenant pour eux, enfin, le respect d'une parité. Eh, eh, eh ! En voilà une idée de macho.

Ryal

 

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Le péché originel - Chapelle Sixtine

Volontiers austère Michel Ange ne refusait pourtant pas des postures et des gestes insinueux dans ses oeuvres. Ici, contredisant toute lecture naïve de la mythologie racontée en tout début de La Bible, l'artiste suggère (dans une église) que le premier contact érotique entre Eve et Adam ne se fit pas par le coït mais par la fellation.

Ah je t'y surprends coquine !

Ryal