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23/09/2010

Jamel Debbouze proxo

1954 - 1962

Quartier de la Goutte d'Or

Des femmes européennes exploitées sexuellement

par l'immigration musulmane et par le FLN

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14/09/2010

Claude Chabrol

UN VIE, UN FILM

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22/05/2010

Festival de Cannes 2010

HORS LA LOI

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18/05/2010

Festival de Cannes

ELLES LA VEULENT, SA PEAU

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29/09/2009

Roman Polanski

Ah, mon gaillard ! ...

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Je fus un spectateur vivement intéressé par les films signés Polanski. Mais beaucoup de temps ayant passé je dois faire une confidence qui me déclasse devant les vrais cinéphiles : je le croyais mort, l'auteur de Rosemary's baby !

 

A fallu que la justice américaine se rappelle à lui pour qu'à mon tour je me le remette en mémoire.

 

Polanski appartient à une époque finie, celle des lendemains de Mai 68, qui est aussi et surtout celle des grandes contestations à l'encontre de la guerre du Vietnam. Celle où toute une effervescence érotique gagna la société civile de nos pays enrichis par un capitalisme parfois honni. Une époque pendant laquelle ne furent pas rares les petits chaperons rouges bien décidés à mieux connaître le loup au coin du bois.

 

Cohn Bendit en a récemment reparlé …

 

  • Quel aspect prend le diable lorsqu'il veut nous faire chuter ? s'interrogeaient après un bon souper les amis du Romantisme, tous grands amateurs de monstruosités et de fééries.

 

C'est Baudelaire, raconte t-on, qui fit l'unanimité en répondant : Il prend l'aspect d'une petite fille.

 

Heureusement pour nous autres adultes, hommes ou femmes, en France, nous avons voté des lois nous protégeant contre les charmes de l'enfance.

 

Il n'en est pourtant pas de même en Iran puisque, si j'en crois une émission de télévision, le mariage religieux entre un homme et une demoiselle reste possible dès que la jeune vierge touche à l'âge de neuf ans.

 

Est-ce vrai ?

 

Ryal

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24/06/2009

King Kong

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Pour notre soirée du lundi 22 juin, ARTE promettait la « version intégrale » de KING KONG,
film daté 1933.

 

Mensonge.

 

Ou erreur.

 

Et d'abord, faut s'entendre : lorsqu'une œuvre est annoncée intégrale n'est ce pas un contre sens de la présenter comme « version ».

 

Quoiqu'il en soit, ARTE ne nous a imposé qu'une version incomplète. Et dans ce cas, au bon vieux temps des caméras à manivelle, le projectionniste s'affolait, s'exclamant : Il manque la première bobine !

 

Car le seul vrai scénario de KING KONG débute par la fuite d'une petite voleuse occasionnelle. Une mendiante ayant chapardé une pomme sur un étalage et qui n'échappe à une correction qu'en acceptant de s'embarquer comme actrice pour une île aussi lointaine que mystérieuse, présage à moult dangers.

 

La pomme, objet du larcin, n'est pas du tout négligeable pour la compréhension du thème filmé. La société américaine très marquée par la mythologie judéo-chrétienne, cela par redondance de notre déjà vieille société européenne, interprète la pomme - simple fruit - en tant que symbole originel d'une sexualité humaine FAUTIVE devant le dieu d'Israël. Or, il s'agit bien d'une trame sexuelle qui sous tend l'histoire de l'instinctif gorille géant arraché à son île-paradis et qui va finir mitraillé (assassiné ? ) à cause d'une passion amoureuse pour une jolie fille affectée d'un « ça » refoulé par la civilisation.

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Contrairement à Tarzan souvent indifférent à l'attrait érotique des jeunes filles,

KING KONG, lui, joue franc-jeu.

Déshabillant sa captive épouvantée, le bel animal va jusqu'à en renifler les dessous de vestale vagabonde.

En 1954 la censure américaine eut la mauvaise idée de supprimer cette séance d'effeuillage

érotique pourtant atténuée par une ambiance humoristique.

 

Le film complet est d'une durée de 100 minutes.

 

Je ne l'ai vu en totalité qu'une seule fois, en 1965 et dans le cinéma Le Champollion, si j'ai bonne mémoire. Oui c'est ainsi : à Paris, quartier Latin. Cette salle assez petite par son espace fut longtemps spécialisée dans la reprise de films datant d'avant et pendant la seconde guerre mondiale.

 

 

Malgré ou à cause de l'hostilité manifestée par les doctrinaires religieux, KING KONG influença toutes les sphères de la création culturelle. En France artistes et écrivains surréalistes débattirent de ses qualités. Les psychanalystes et leurs assimilés s'en donnèrent à cœur joie. L'inclassable Boris Vian s'en enthousiasma (soit dit en passant la médiathèque montluçonnaise du même nom que l'auteur de « L'écume des jours », nous étonnerait en mettant en place une exposition sur le phénomène qu'on surnomma par plaisanterie « le beau ténébreux ». Je parle de King Kong, bien sûr).

 

La BD française, elle même, pendant l'année 1948, publia un hebdo de huit pages et de treize numéros, ayant pour titre KING KONG. A ce sujet, je signale posséder une reliure KING KONG à dos verdâtre, groupant onze numéros et dans laquelle se trouve le numéro 2 (alors que le BDM 2009-2010 semble ne connaître qu'une reliure à laquelle manque ce numéro 2).

 

RYAL

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Dessin de Hogarth, 12/7/1942 (vignette réduite sur sa longueur)

Forcément Tarzan ne pouvait pas faire autrement que de rencontrer des gorilles titanesques plus ou moins imités de KING KONG.

Ici le fils de Kala la femelle risque sa peau en affrontant, sur le fuselage d'un bimoteur lancé en vol, une créature formidable, poilue comme les mille castors de Bleck le Roc