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04/07/2011

Du côté de chez Tautou

Hier en soirée, c'est sagement allongé sur le lit conjugal que notre couple a regardé «A la folie...Pas du tout ».

 

 Je ne m'y suis pas ennuyé, mais ...

 

Mais l'amour intransigeant que la jeune fille (?) s'imagine vivre avec le beau cardiologue marié et dont elle se refuse à percevoir l'indifférence, m'a paru avoir été scénarisé et filmé par un groupe d'adhérents auprès d'un club de pudibonds.

 

C'est qu'une telle passion fantasmée ne fonctionne jamais indépendamment d'un narcissisme de masturbation, et nous aurions approuvé qu'au moins la frénésie manuelle nous fût suggérée par quelque image symbolique.

 

Il n'existe aucun sentiment, aucun idéal séparé du charnel. C'est ce que rappelle puissamment la célèbre Sainte Thérèse sculptée par Le Bernin.

 

Donc, regrettons que ce cinéma année 2002 conserve l'aspect d'une œuvre rendue chaste par la crainte anachronique d'une censure année 1950.

 

Reste que notre Audrey Tautou tient parfaitement le rôle de l'incurable érotomane et que ses mimiques viennent comme des friandises à portée de la main des gourmands.

Tautou est d'origine montluçonnaise.

 

Comme moi.

 

Et comme moi elle fréquenta les Beaux Arts.

 

L'un de mes anciens maitres, le défunt Feurstein, conférencier en Sorbonne, m'avait prévenu : Prenez y garde, les Beaux Arts conduisent à tout !

 

Mes glaïeuls débutent leur éclosion ; par contre mes pruniers se débarrassent de plusieurs de leurs prunes avant qu'elles ne murissent : les Beaux-Arts conduisent aussi à finir dans un jardin.

 

 Bar-Zing