23/09/2019
N° 376 des Tarzanides
Affectons d'oublier les dangers du MEDIATOR et de l'IMMIGRATION, ce jour, pour rappeler que l'homme Chauve-souris de la Bédé mondiale, donc BATMAN vient de fêter ses 80 années d'existence terrestre.
Mais dans Paris-Pourri, les "fans" du milliardaire Bruce Wayne furent déçus : le fameux Bat-Signal du justicier de Gotham City n'apparut pas sur la façade des Galeries Lafayette des Champs Elysées, contrairement à ce qui était annoncé.
Ci-dessus, deux des vignettes du tout premier surgissement de Batman dans un des magazines BD en France, le 19 septembre 1946.
Doc Jivaro ne devrait pas manquer samedi prochain de parler plus en détail de ce phénomène ailé et noctambule auquel donnèrent naissance deux américains de 1939 travailleurs de base : Bob Kane et Bill Fanger.
A bientôt, donc.
Doc Jivaro
15:12 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Cinéma, Grenier de la BD, Journaux, Media, Moeurs, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : batman, bob kane, médiator, gotham city, bat signal, bandes dessinées de collection, bar zing de montluçon, tarzanides, doc jivaro
21/09/2019
Absence des Tarzanides n° 375
Rentrons sous une première pluie après une randonnée
en t'automobile ce soir du samedi jour de Saturne.
A lundi.
Doc Jivaro
17:49 Publié dans Blog, Moeurs, Montluçon, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bar zing de montluçon, doc jivaro, bandes dessinées de collection, tarzanides du grenier
14/09/2019
Tarzanides n° 374
Sur le tard Pellucidar
TARZAN et PELLUCIDAR, douzième volume des aventurlures du ape-man inventé par l'américain E.R. Burrough ...
Prenons y garde : la conjonction de coordination "et" ne doit pas égarer le lecteur. Si TARZAN et GLORIA indique bien la présence d'une jolie femme, par contre TARZAN et PELLUCIDAR ne correspond pas ni à une personne ni à un animal. Pellucidar est un monde totalement inconnu de quiconque ne lit pas les romans de Burrough. Monde archi-secret, peuplé d'animaux préhistoriques et de toute une tératologie de spécimens ambitieux fondateurs de royaumes rivaux. Un monde situé au centre de la planète terre, donc sous nos chaussures.
Maintenant observons l'illustration de la couverture. Si vous n'avez fait qu'entrevoir les dessins signés de Burnes Hogarth sans doute croirez vous que l'image provient de celui-ci. Détrompez-vous de suite : c'est Philippe DRUILLET qui en est le responsable, imitant le style de Hogarth pour répondre à la demande de Jean-Claude Lattès alors directeur des Editions Premières. Oui : DRUILLET en 1972 et alors qu'il était au sommet de sa réputation d'auteur de BD qui dépendent plus du fantastique que de l'anticipation.
Le texte de PELLUCIDAR inspira une bande dessinée américaine dont les lecteurs du TARZAN hebdomadaire français de 1948 ne connurent qu'une version amoindrie, celle des Éditions Mondiales, depuis le numéro 81 jusqu'au 94, année 1948. Deux autres rééditions existent, l'une de 1969 chez Del Duca (n° 38 à 39), l'autre bimensuelle de 1972 et produite par Sagedition (n° 1 à 4) mais affectée de mises en page détruisant l'alignement des trips originaux crayonnés par Hogarth puis encrés par John Lehti.
Taille réelle : 28 X 37, 5 cm
Est-il superflu d'apprendre que Doc Jivaro eut entre ses dix doigts de petit gamin de 1948 le numéro 84 du TARZAN hebdomadaire des Éditions Mondiales ? Et que le même Doc Jivaro ne dut qu'à son courage d'échapper aux griffes ainsi qu'à la gueule d'un féroce Tharag.
Doc Jivaro
17:43 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tarzan et pellucidar, tarzan et gloria, philippe druillet, e.r. burrough, burnes hogarth, Éditions mondiales, Éditions del duca, sagedition, jean-claude lattès, bandes dessinées de collection, bar zing de montluçon, tarzanides, doc jivaro
07/09/2019
Tarzanides n° 373
Faute de grives, on mange des merles.
RUGHA s'inscrit sans gloire pour allonger l'interminable liste des Tarzanides jamais répertoriés. Comme d'innombrables autres c'est un adolescent "fils de la jungle" mais d'une jungle asiatique, pas africaine.
Ses navrantures furent publiées sous le titre de couverture : CYCLONE dont voici le numéro 1 daté de 1984. Il y eut 23 numéros bimensuels de 1984 à 1987. Les Éditions AREDIT succédaient alors à la fameuse collection ARTIMA-Tourcoing mais sans en regagner le grand public .
Chaque petit format de poche comptait 68 pages dont 66 simplement imprimées noir sur blanc. Doc Jivaro n'éprouve même pas le besoin de rechercher sans sa mémoire le nom du dessinateur.
Attention : ce CYCLONE trop faiblard ne peut pas être confondu avec son prédécesseur TONI CYCLONE, Pilote de Chasse dans la série Artima Tourcoing, série qui était dessinée par l'inépuisable mais souvent monotone Mélliès (Roger Mélliès né 1901, décédé 1969).
Bon ! Ce sera tout pour votre samedi.
Doc Jivaro
17:39 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Media, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rugha, roger mélliès, editions aredit, bd cyclone, artima tourcoing, toni cyclone, bandes dessinées de collection, bar zing de montluçon, tarzanides, doc jivaro
31/08/2019
Tarzanides n° 372
Samedi et dimanche, deux jours pour terminer la semaine et deux jours pour que triomphe la grande braderie dans Lille. Mais sans que nous nous y rendions mon épouse et moi. Car j'en ai fait comme le serment : tant que Madame la Maire n'y sera pas bradée, nous n'irons pas.
Pour les collectionneurs de vieux journaux, les braderies peuvent être l'occasion de trouvailles bien intéressantes. C'est pourquoi en 1985, l'après-midi d'un dimanche du mois d'août à Châteaudun, j'achetais pour cinquante francs un recueil de contes réécrits à partir de textes de la Comtesse de Ségur.
Imprimés en Belgique et édités par Gordinne en 1935 les récits de ce recueil demeuraient inaccessibles à mon petit âge. Vous saviez lire vous à l'approche de vos cinq ans ? Alors je me régalais des illustrations vivement colorées et je recourais à ma mère pour la compréhension des histoires.
- Maman ! Maman, lis-moi Blondine dans la forêt des lilas !
- Je vais finir par le connaître par cœur ce livre ! Et d'abord ce n'est pas moi qui te l'ai acheté. D'où vient-il ?
Un garçon plus âgé que moi, René, qui logeait comme nous dans une ancienne ferme réaménagée en logements de rez-de-chaussée, me l'avait donné, le livre. C'était ce jeune voisin, qui de temps en temps, me conduisait à l’École Maternelle de la rue Voltaire.
Le récit est truffé de symboles : la lenteur d'une tortue pour signifier un temps interminable, une rose de volupté et un perroquet enjôleur pour évoquer une jeune fille abusée par de méchantes gens, et aussi le père et la mère de Blondine qui meurent victimes de la désobéissance de leur fille, celle ci ne les retrouvant que sous l'aspect fabuleux d'un cerf et d'une biche parlant le langage humain
Chaque soir, en me couchant je nageais sous les draps dans un lit d'adulte trop grand autour de mon nombril. J'imaginais que l'une des belles dames en tenue d'apparat m'enfermait dans une cage dont les barreaux étaient les barreaux en cuivre du trop grand lit dans lequel je finissais par me noyer de sommeil. Ici, c'est avouer que ce qui m'impressionnait beaucoup c'était les grandes et jolies femmes, toutes sévères, menteuses, chacune d'entre elles semblant n'avoir été créée que pour mépriser les hommes.
J'aime à imaginer qu'un psychanalyste du genre de Groddeck (1866-1934) pourrait faire ses choux gras en décryptant les "clés" dont est parsemée l'aventurlure de l'adolescente Blondine.
DER STRUWWELPETER
( 1845 - 1876 )
Doc Jivaro
18:23 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Education, Grenier de la BD, Media, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : georg groddeck, contesse de ségur, editeur gordinne, der struwwelpeter, bandes dessinées de collection, bar zing de montluçon, tarzanides, doc jivaro
24/08/2019
Tarzanides n° 371
Alors qu'aujourd'hui ont lieu le G7 dans Biarritz et l'anti G7 (sic) dans Hendaye, Doc Jivaro choisit de bavarder un peu sur un autre sujet historique, celui-ci vieux de 75 ans : La Libération de Paris.
La bande dessinée française de mon enfance n'utilisa que trop rarement ce fait patriotique grâce auquel l'occupant nazi se trouva mis en échec par la Division Armée de Leclerc aidée par la Résistance civile dans Paris. Toutefois, on sait que le parti communiste attribue assez mensongèrement la défaite de l'envahisseur en France au seul mérite des camarades pro-soviétiques. De cette propagande, à titre d'exemple, voici le scan de la page 13 du numéro 379 du 17 août 1952 de l'illustré VAILLANT du 5 boul. Montmartre, Paris IIe .
Si les scénarios BD relatifs à la Libération de Paris n’existent que rarement, ceux relatifs à la Résistance maquisarde dans notre pays abondaient dans les journaux imprimés après la guerre 1939-1945. Ainsi, "Les Éditions Mondiales" dirigées par Del Duca et qui affichaient le grand magazine d'aventures TARZAN, racontaient-elles les exploits fictifs de deux personnages imaginaires dessinés par Rémy Bourlès. En premier RENÉ LA RIPOSTE dont les succès débutent en Afrique du Nord, puis L'INSAISISSABLE dont les combats victorieux se prolongent jusqu'en Europe de l'Est.
C'est dans le numéro 243 (19 mai 1951) de TARZAN que l'on trouve rétrospectivement comme une interprétation imagée des futurs événements qui aboutiront le 25 août 1944 à la Libération officielle de Paris après la signature "feldgrau" de Von Choltitz.
Il n'est pas inutile de savoir que Rémy Bourlès (1905-1997) qui produisit beaucoup, œuvra tout autant pour les staliniens de VAILLANT que pour les travailleurs salariés du capitalisme des Éditions Mondiales. Il créa aussi un aviateur de combat : MALLARD, dont le prénom est BOB.
Doc Jivaro
17:46 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Histoire, Journaux, Media, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rémy bourlès, bob mallard, tarzan, von choltitz, del duca, g7 biarritz, libération de paris, bandes dessinées de collection, bar zing de montluçon, tarzanides, doc jivaro, cinéma, renÉ la riposte