18/10/2015
Impasse des passes n° 13
Avant de grimper, il a confié son porte-monnaie à la garde de son copain. « Il vaut mieux se méfier » qu'ils se sont dits, les deux clilles inhabitués.
Une précaution pourtant inutile avec Sarah : celle-ci n’entôle jamais.
Par contre, elle joue à être bien gentille, histoire que son passager se sente ingrat s'il n'ajoute pas un petit supplément.
Maligne, la chatte !
09:25 Publié dans Arts, Aux bonnes heures des dames, Brèves du trottoir, Impasse de l'aller-retour, Moeurs, Nocturnes en ré, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution parisienne, prostitution populaire, moeurs parisiennes
11/10/2015
Impasse des passes n° 11
Peut être l'après-midi d'un samedi.
Un petit groupe de blaireaux s'était formé, une vingtaine de mètres à distance de Natacha qui semblait n'être ici que pour soutenir le mur : deux heures qu'elle n'avait pas dérouillé !
Après avoir bavardé à propos de l’inversion du sens interdit sur la longueur de la rue jusqu'à Réaumur, les types en vinrent à commenter le sujet principal de leur présence : Natacha.
- En fait, son prénom véritable c'est Anne-Marie. C'est Zoë qui me l'a dit. Elle n'est plus toute jeune.
- Ouais ! Pas mal d'heures de vol.
Natacha fit bien rigoler à ses dépens les filles lorsqu'elle voulut se rendre intéressante en prétendant révéler un secret dissimulé par les média. Que Diana … Eh bien ! Que Diana, elle était en tenue S.M. lorsqu'elle eut son accident sous la place de l'Alma. Oui je te le jure ! Et c'est à cause de son attirail sexy que les photos de sa mort n'ont pas été publiées dans la Presse.
On en apprenait de belles tous les jours grâce à Natacha. Ça l'aidait à passer le temps, vu qu'elle passait trop peu de client.
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Impasse des passes n° 10
- Eh ! J'viens d'en couler un de marrant ! Tu sais ce qu'il m'a raconté ? Que l'immeuble où nous louons les studios appartient au frère d'un gros politique travaillant au cabinet du Ministère de l'Intérieur.
- Ah ! Ma pauvre, s'il fallait tous les croire !
10:41 Publié dans A tire d'Elles, Arts, Aux bonnes heures des dames, Blog, Brèves du trottoir, Moeurs, Nocturnes en ré, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution parisienne, prostitution populaire, vie parisienne, sexualité
04/10/2015
Impasse des passes n° 9
10:42 Publié dans A tire d'Elles, Arts, Aux bonnes heures des dames, Blog, Brèves du trottoir, Moeurs, Nocturnes en ré, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prositution, prostitution parisienne, prostitution populaire, sexualité, vie parisienne, vie nocturne
Impasse des passes n° 8
Ce qu'il y a d'agaçant avec les jeunes, c'est que tu te dis que c'est peinard qu'ils arrivent juste pour tirer leur coup. Mais dans le studio ça leur remonte à la tête des trucs pornos qu'ils ont vus sur un site. Le problème c'est qu'ils n'ont pas le fric pour faire pareil.
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03/10/2015
Les Tarzanides du grenier n° 182
Et ! Vlan ! Spaf ! Krac ! Arg ! Zwoo !
Tous ces coups de poing ! Tous ces bruitages !
KALI, Tarzanide de peu de notoriété, passe un très mauvais quart d'heure, encaissant malgré lui une foutue vache de rossée.
- On n'enrichit pas son vocabulaire avec des onomatopées.
- Des quoi, m'sieur ?
- Des onomatopées. J'épelle au tableau : o. n. o. m. a. t. o. p. é. e. Un S au pluriel. Prenez votre cahier. Problème : un train démarre à 8 h 37 pour un parcours de 130 km. Au même moment et en sens inverse un autre train avec un retard de 10 minutes …
- ÇA y est, ça recommence ! On nous angoisse notre dimanche de flegme à cause du lundi de boulot.
Publié en 1979 par « Jeunesse et Vacances », ce genre de couverture BD exposant une bagarre entre hommes était devenue impossible à trouver en France chez les marchands de journaux pendant la décennie qui succéda à 1950. Censure par ci, censure par là. Censure partout. Pourtant, dans le commencement des années 60, un relâchement se fit chez les mutilateurs : ceux qui périssaient laissaient affaiblis ceux qui vieillissaient. Le surgissement de mai 68 allait précipiter leur mise aux oubliettes.
En réalité, il y eut comme DEUX Mai 68. Celui des syndicats ouvriéristes dont le seul mot d'ordre demeurait : grèves et salaires. Et le second Mai 68, celui qui libérait la pornographie dans les cinémas comme dans la littérature et les bandes dessinées. A côté de l'enfantin Mickey et du Pèlerin Magazine presque grabataire, le quidam pouvait se payer le Marquis de Sade dans les grandes surfaces marchandes.
Nous crûmes rêver : Dieu redevenait sexué.
Doc Jivaro
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