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16/09/2012

A tire d'Elles n° 7

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Pas simplement un dimanche de juin mais une matinée de pluie. 

Lydia ne faisait pas uniquement dans la conserve du maquereau, elle faisait aussi dans l'entretien de deux pots de fleurs. Bégonia et géranium, du classique, quoi. C'était son côté voisine montluçonnaise. 

Par temps pluvieux, il lui arrivait de les descendre (les pots de fleurs) pour leur faire prendre l'air et l'eau sur le trottoir, en bordure du caniveau. Une manière héritée de son adolescence provinciale. 

  • Tu ne vois pas que quelqu'un me les fauche ? Je les surveille du coin de l’œil.

Mais voilà, fallait quand même monter avec le clille ; et Lydia ne pouvait tout de même pas monter avec ses pots de fleurs, un dans chaque main. 

  • Tu les planques dans le couloir, tu les ressortiras quand tu redescendras.

  • T'en as de bonnes toi ! Les filles vont balancer des coups de pied dedans ! Quelle est la connasse qui encombre l'entrée ? C'est Lydia, j'en fais le pari ! 

(Sur l'image, quand la rue est trempée, un client est devancé par un autre client.

Oui, ce n'est pas du dessin « terminé » … rien n'est jamais terminé. Si vous aviez été « terminé » à votre naissance vous n'auriez jamais vieilli.) 

 

15/09/2012

Mariage homo

Dès le début le torchon brûle

 

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09/09/2012

A tire d'Elles n° 6

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Place d'Italie, années 70, tout début 80.

Une pauvre dizaine de marcheuses. L'allure de la ménagère qui traînasse entre l'épicerie et le bureau de tabac. L'âge ? La quarantaine plus que sonnée. Presque toutes nord'africaines – on ne parlait pour ainsi dire pas de maghrébines.

Il leur arrivait de se distribuer par deux sur les bancs publics, côté boulevard Vincent Auriol.

Lorsque brûla l'étage de leur petit hôtel vieillot, elles disparurent. Deux ou trois, moins usitées que leurs collègues, s'attardèrent quand même, emmenant plus loin par la rue Féron latérale à l'avenue de Choisy, leurs clients devenus rares – Une trotte, mon brave monsieur !

En ce temps passé, le restaurant Flunch récemment installé cuisinait un savoureux « bœuf en croûte » que M.F. et moi allions apprécier chaque semaine, je ne sais plus quel jour.

A tire d'Elles n° 5

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- Eh ! faut pas exagérer toi ! tu vas pisser ailleurs, merde, alors !

08/09/2012

Tarzanide du grenier (n° 3)

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T'aujourd'hui, pas UN Tarzanide mais UNE Tarzanide.

Les forêts, surtout lorsqu'elles sont réputées vierges d'être sauvages, prédisposent l'imagination à inventer des groupes d'humains sinon complètement nus tout au moins très courts vêtus. C'est ce qui explique que le cinéma puis la bande dessinée fidélisèrent leur public en créant des hommes athlétiques et assez dénudés (genre Tarzan) lesquels furent vite flanqués de jolies jeunes femmes, celles-ci pas enclines à dissimuler leurs charmes dans l'obscurité d'une pudeur musulmane.

Chez Madame BD, ces « filles de la jungle » occupent en grand nombre le paysage. La plus signalée d'entre elles étant …

  • Sheena !

  • Non, monsieur, pas Sheena. Même si sa création remonte à 1937 et précède de beaucoup ses rivales à venir, je me la garde sous le coude pour choisir de parler un peu de …

  • de Betty Boop !

  • Ne plaisantons pas. Je veux parler de Tarzella.

TARZELLA modelée jour après jour, à partir de 1940, par Rex Maxon et pour les strips et planches dominicales américaines de TARZAN.

En France nous attendîmes 1946, que les Éditions Mondiales publient mensuellement TARZAN pour connaître Tarzella.

Les quatre premiers numéros sont titrés TARZAN. Mais avec le numéro cinq c'est Tarzella qui accapare le rôle principal et donne même son nom au journal en remplacement de celui de Tarzan. Pas commode, la demoiselle ! Et le puissant fils adoptif de Kala la femelle doit dépenser beaucoup d'efforts pour s'en faire une alliée.

Tarzella domine ainsi pendant six numéros. Ce n'est qu'en troisième page du numéro onze qu'elle disparaît ou, plus précisément, que Tarzan s'en éloigne malgré sa volonté puisqu'il est emporté dans le … dans le Gouffre de la Mort !

La première collection mensuelle du Tarzan des Éditions Mondiales s'allonge sur cent deux numéros, tous imprimés noir/blanc sauf couvertures coloriées. Tarzella ne reviendra jamais auprès de l'homme singe. Même si dans le numéro trente trois c'est presque son sosie qui bondit au cou du héros pour l'embrasser. Cette autre fille de la jungle s'appelle Fauve. Sa présence est éphémère, n'occupant que deux numéros (trente trois et trente quatre).

Par la suite, Rex Maxon renvoie Tarzan à son rôle de mari auprès de sa bien (trop ?) fidèle Jane. Une Jane à laquelle il fait porter de façon sexy un soutien gorge et une petite jupe en peau de léopard, comme pour ramener au lecteur le souvenir de Tarzella.

Ou de sous entendre que notre Tarzan parfois songeur garde secrètement la nostalgie de Tarzella et Fauve.

Ryal

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La surprise du chef 

Deux images. L'une (celle de gauche) sortie du n° 64 de Tarzan hebdomadaire, année 1947. L'autre présentée dans la grande exposition TARZAN ! qui eut lieu Quai Branly, Musée des Arts Primaires (Été 2009).Roger Boulay écrivit que cette image par laquelle Jane fait du nudisme, existe dans le numéro 64 année 1947 publié en France.

- Moi pas avoir vu poils pubiens, bwana ! Moi jurer. Moi pourtant posséder trois exemplaires n° 64. Eux pas avoir barbu Jane.


02/09/2012

A tire d'Elles n° 4

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- Tiens, bonjour, vous ! On ne vous voyait plus ...

je me suis dit : il a quitté Paris ou alors il s'est trouvé une autre fille.

A part ça, la retraite SNCF, pas trop fatigante ?