08/03/2021
8 mars : Balance ta cochonne
15:45 Publié dans Actualité, Blog, Dessin humoristique, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : hass carole, mimitante féministe, journée des femmes, devoirs des femmes, me too
07/03/2021
Tarzanides n° 486
Cachez ce sein ...
En avril 1967 et sous la direction de Claude Moniterni, fut édité le catalogue relatif à la grande exposition BANDE DESSINÉE ET FIGURATION NARRATIVE qui ouvrait dans le Musée des Arts Décoratifs, rue de Rivoli, Paris-Ier.
Les auteurs ne manquèrent pas de dénoncer sur deux pages (138 et 139) les ravages que la censure votée en Juillet 1949 infligeaient à nombre d'images BD éditées en France. A titre d'exemple voici la Princesse N'ani, créée par Brun Hogarth mais mutilée par les partenaires occasionnels catholiques et communistes retardant le plus possible l'émancipation sexuelle de notre enfance.
Le catalogue étant imprimé en noir et blanc, ses responsables ne nous donnèrent pas à voir une autre image, celle-ci en couleur et témoignant de la férocité des censeurs. La voici ci-dessous extraite du numéro 528 de Spirou, année 1948.
On ne devrait pas avoir à rappeler que les vertus de pudeur, de décence, etc. proviennent de barbares tortures, mutilations, etc. et que nos lointains ancêtres apprirent à cacher leurs organes sexuels afin de les présenter le moins possible comme objets de convoitise devant leurs agresseurs. En fait et pour en revenir à cette simple image, ce n'est peut-être pas la poitrine de la jolie N'Ani que les tortionnaires auraient dû supprimer mais l'avant bras au premier plan du dessin : ne croirait on pas qu'il fait symboliquement allusion à un pénis énorme, celui de TARZAN ?
Burnes Hogarth n'était pas Michel Ange ! contrairement à ce qu'affirment ceux et celles qui abusent de compliments en sa faveur : non seulement il est étourdi en mélangeant les jambes de la femme et les pattes du lion (une patte arrière du fauve apparaît comme jambe de la pin-up) mais encore et surtout sa pratique fantaisiste de la myologie ne peut en rien convaincre celui qui a lu et relu le Traité d'Anatomie Artistique de Paul Richer (1890).
Doc Jivaro avait préparé un sujet tout autre que celui-ci qu'il vient d'improviser. Il faudra bien qu'un jour prochain il argumente pour se justifier de parfois choisir la manière naïve mais finalement robuste de Rex Maxon plutôt que le style kitsch Art Floral maniéré signé de l'esbroufeur Burnes Hogarth.
Doc Jivaro
17:50 Publié dans Arts, Blog, Grenier de la BD, Journaux, Livre, Moeurs, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : burnes hogarth, rex maxon, claude moniterni, exposition bande dessinée et figuration narrative 1967, spirou 1949, censure loi de 1949, bandes dessinées de collection, tarzanides du grenier, doc jivaro, bar zing de montluçon, paul richer
26/02/2021
La femme "libérée" ne rêve que des anges
15:02 Publié dans Actualité, Blog, Dessin humoristique, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : monsieur patate, apolline de malherbe, rmc, jouet non genré, écriture inclusive, le retour des anges, habro
24/02/2021
Ensaignement en Démocrassie
15:47 Publié dans Actualité, Blog, Dessin humoristique, Education, Enseignement, Faits-divers, Macron, Moeurs, Politique, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : violence en bandes adolescents
22/02/2021
Lyon capitale des Gaules
15:18 Publié dans Actualité, Blog, Consommation, Dessin humoristique, Education, Macron, Moeurs, Politique, Religion, Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cantines scolaires, lyon véganisme, écologie et véganisme, gregory doucet, darmanin, islamo gauchiste
16/02/2021
Tarzanides n° 483
DAVID COPPERFIELD
Abonné AMAZON (Prime Vidéo) vous regardez sinon appréciez une énième variante filmée du roman rédigé par Charles Dickens en 1850 : DAVID COPPERFIELD.
Pour ma part je me comptais dans ma huitième année lorsque j'approchais pour la première fois ce personnage plus ou moins autobiographique ; mais c'était dans une interprétation simplifiée sous forme de bandes dessinées. Celles-ci éditées chaque mardi dans le magazine TARZAN.
Le récit débutait dans le n° 101 d'août 1948 pour s'achever dans le 126 de février 1949. Les planches d'origine étaient dessinées dans un petit format dit "de poche" que j'attribuai d'abord à un graphiste anglais mais qui venait d'outre-Atlantique, made in USA, d'après ce que précise Michel Denni en nommant Henry Carl Kiefer.
Toutefois ce n'est que plus tard, en 1951 que je connus ce DAVID COPPERFIELD dans sa version en images. J'entrais alors dans la classe scolaire dirigée par le camarade instituteur SERVAN : camarade, oui, puisqu'il militait communiste-stalinien, à ce que nous disait mon père. SERVAN nous avait d'ailleurs tous accueillis par les paroles suivantes : "Avec moi, vous apprendrez à mettre de la couleur sur le dessin d'une flamme de bougie mais vous devrez être sérieux comme au régiment". Et il avait dit ça en retroussant ses manches de chemise comme s'il allait jouer à la pétanque après avoir débuté sa vie en jouant aux billes comme nous autres à notre tour.
Le dessin, ça ne me faisait pas peur. Le premier jour de ma rentrée dans la classe de Madame Lesage, c'est à dire dans la classe des petits quittant l'école maternelle, je m'étais fait remarquer sans l'avoir cherché.
- Ce matin vous voyez qu'il pleut. Alors dessinez une personne sous la pluie.
Le dessin était la première prise de contact : dessiner une lettre de l'alphabet, dessiner un chiffre de l'arithmétique. Avec l'aide de bouts de branches coupés à la même taille : les buchettes. Je ne sais plus comment j'avais tracé un petit bonhomme courbé sous les gouttes d'eau. L'institutrice s'empara de ma feuille de papier pour la montrer à un groupe de bonhommes en blouse grise faisant l'aller-retour dans la cour de récréation : Regardez le chef-d’œuvre qu'on m'a fait !
Ce n'est que des années plus tard que je dus prendre conscience que malgré mes efforts je ne réussissais toujours pas à devenir un deuxième Michael Ange.
- Tu sais, je ne suis pas contente, m'avait dit ma mère : TON dessin dont TA Madame Lesage m'a parlé, elle l'a gardé.
Quelques-unes des situations vécues par DAVID COPPERFIELD amusaient beaucoup mon enfance et j'étais loin de prévoir qu'elles allaient prochainement être interdites dans mes journaux de jeunesse par une vilaine Loi datée 1949.
Doc Jivaro
17:32 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Enseignement, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Moeurs, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : :david copperfield, charles dickens, école voltaire, instituteur servan, michel denni, henry carl kiefer, bandes dessinées de collection, tarzanide du grenier, doc jivaro, bar zing de montluçon