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22/08/2015

Qu'on aboie sous les tonnelles

Qu'on aboie sous les tonnelles

 

Devinez rien qu'un peu : deux moucherons repérés tout noirs dans mon verre empli d'un apéro vin blanc.

 

 Première année que ce début d'invasion clandestine en fin de mois d'août frappe notre domicile conjugal européen.

 

 - Il n'y a plus de mouches, avais-je dit à mon épouse.

 

 Et ma compagne d'appuyer : c'est vrai ! Depuis pas mal de temps on les voit de moins en moins les mouches.

 

 Faut entendre que dans notre quartier les jardins potagers et les espaces fruitiers disparaissent de plus en plus vite. Les uns recouverts de maisons bâties en vitesse à la six-quatre-deux – et les autres, mais plus rarement, creusés pour être inondés d'une piscine que le propriétaire n'utilise finalement qu'un seul mois sur douze.

 

 Tiens ! À ce propos, pourquoi ne pas rendre rentable chaque piscine en la garnissant de poissons à consommer après engraissement ?

 

 Reste qu'il y avait bien deux moucherons muets comme des carpes et battant des ailes, à se noyer dans le vin blanc sec de mon verre transparent. Une intrusion malséante qu'il me fallut corriger par une de mes voies naturelles. Oui : je me les suis envoyés avec la rasade d'alcool, les moucherons noirs.

 

 - Tu es un monstre ! s'est écriée ma femme.

 

 Laquelle de femme, de son côté, dévorait une à une des crevettes tout aussi roses que mortes.

 

 Puisque nous, civilisés, mangeons des cadavres.

 

 Ryal

13/08/2015

Tel-Aviv, Gaza Plages

Tel-Aviv-Gaza-Plages.jpg

11/08/2015

Paris Ville ouverte

TÊTE A QUEUE
inattendu
chez le couple socialo 
Hidalgo - Julliard

Gaza-sur-Seine.jpg

09/08/2015

J'ai deux pays ...

 ... MON PAYS ET LE VOTRE

 

Paris-plage.jpg

 

 

04/08/2015

Le train de 8 H 44

 

Impatient de dérouiller, le convoi ferrifère a fini par démarrer, tiré de la tête à la queue par je ne sais quelle locomotive homologuée.

 

Nous passâmes Vallon-en-Sully … Je n'ai pas mémorisé à quel point du parcours un contrôleur sans casquette vérifia d'un coup de crayon rouge notre titre de transport. Mais ce dont je suis certain c'est qu'au retour Austerlitz-Montluçon nous ne fûmes pas contrôlés. Et ça se comprend : les travailleurs syndiqués Résistance Fer sont surchargés par les cadences infernales que leur inflige un « patronat bourgeois buveur du sang populaire ».

 

 Souvenir, souvenir.

 

En attendant en gare de Montlusson, nous avons remarqué tout un espace de voies ferrées sans entretien, celles-ci volontairement laissées à l'abandon et forcément de plus en plus envahies d'herbes sauvages façon Pampa.

 

 Je me suis dit, moi l'humanitaire méconnu : le gouvernement devrait réquisitionner tout ça – ou l'acheter à moindre coût pour y construire avec nos impôts des logements sociaux dont nos amis africains islamistes sont en manque en France. Je me suis même tenu une pensée que la Pasionaria aurait méchamment taxé de fasciste. L'immeuble communiste situé Place de la Poterie semble plutôt inoccupé. Alors ne peut-on pas en utiliser les murs pour loger telle ou telle famille montluçonnaise nécessiteuse ?

 

 Histoire de justifier autrement que par d'enfantines baignades dans une mer polluée l'existence de tel ou tel populaire secours.

 

 Camarade, entends tu …

 

 Ah ! J'allais oublier : me semble bien que les deux arrêts l'un à l'aller, l'autre au retour en gare des Aubrais-Orléans ne sont pas imprimés dans le Guide des horaires SNCF.

02/08/2015

Impasse de l'aller retour n° 56

 

Impasse-56.jpg

Encore

une preuve

que notre absence n'est qu'intermittente

 Ryal