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24/03/2020

Tarzanides du grenier n° 415

Ma tête en restait à interroger ma cervelle : Quel sujet choisir pour t'aujourd'hui ? ... Lorsque ma TSF rescapée de 1950 annonça la nouvelle : UDERZO, le père d'Asterix vient de mourir.

 

Pour les jeunes de 1980, UDERZO n'était guère connu que comme le créateur en compagnie de Goscinny d'un petit gaulois "irréductible" capable de tenir en échec le stratège Jules César. Mais à la seule condition d'une tricherie : disposer d'une potion magique inconnue de l'armée romaine. Comme si pour les vieux de ma génération UDERZO n'était pas d'abord AL UDERZO, celui dont les dessins apparaissaient dans l'hebdomadaire O.K de grand format.

 

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A ce moment là beaucoup des héros de la BD se présentaient auréolés de qualificatifs voire de superlatifs pour être pris au sérieux par notre enfance. Ils étaient invincibles, imbattables, invulnérables et, pour tout dire, surhumains jusqu'à en être éternels.

 

L'exemple ci-dessus date du 23 décembre 1948. Le journal illustré O.K se prétendait seul journal de huit pages capable d'offrir jusqu'à 10 bandes dessinées dans chacun de ses fascicules. Il oubliait toutefois de préciser que certaines d'entre elles ne comportaient qu'une seule bande de trois ou quatre toutes petites images.

 

BELLOY l'invulnérable tout en muscles herculéens ainsi que la jolie femme dotée de nichons avantageux incarnent très exactement les personnages qui serviront contre eux-mêmes à faire voter la loi de censure de juillet 1949 prétendument capable de protéger mon innocence déjà menacée par d'infernales licences. 

 

Je n'oublie pas de rappeler que les "Éditions Hors Collection" de 2012 ont éditées deux gros volumes groupant, l'un de 1941 à 1951 et l'autre de 1951 à 1953 des travaux de AL UDERZO.

 

Doc Jivaro

 

16/03/2020

Tarzanides du grenier n° 413

 

Tous les médias vous énumèrent les dangers du coronavirus afin de vous inciter à vous en protéger. Ce qui a pour effet de dispenser Doc Jivaro d'ajouter son grain de sel à tous les épices nécessaires à votre survie.

 

Les collectionneurs de BD ne sont généralement curieux des rééditions que pour s'amuser à chercher comment celles ci peuvent différer de l'original. Ci-après une image datée de janvier 1951 et extraite du magazine TARZAN, l'hebdomadaire record qui vendait, jusqu'à quelque trois cent mille exemplaires, de quoi s'attirer la jalousie de ses rivaux cellulars staliniens et presbytériens en soutane.

 

 

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Le texte précise qu'il s'agit d'un arabe esclavagiste, lequel vient de faire le bon choix pour son harem : tout un groupe de jolies jeunes femmes africaines noires. Mais dans une réédition datée de 1956, l'image a été grossièrement modifiée de même que le récit l'accompagnant.

 

 

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Vous avez compris : l'arabe n'est plus le méchant et non seulement il a disparu mais l'éditeur, dénué de toute honte, a remplacé le musulman par un personnage vaguement confectionné à la ressemblance d'un gaulois casqué : un celte donc. On était alors au tout début d'une guerre que des arabo-algériens financés par les communistes, entreprenaient contre une civilisation européenne que l'Islam ambitionne d'envahir depuis l'Espagne puis par l'extension d'un Empire Ottoman auquel, seule, la Première Guerre Mondiale mettra un coup d'arrêt.

 

Les numéros de TARZAN 225, 226 et 227 de janvier 1951 en France méritent d'être comparés à toutes les rééditions effectuées aux cours des décennies suivantes en ce qui concerne l'épisode pendant lequel le fils de Kala affronte des esclavagiste musulmans. Le droit de copie demeurant propriété DEL DUCA, la plus récente variante imprimée semble être celle de 1974 dans un des mensuels de la SAGÉDITION,numéroté 23.

 

 

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Contrairement à l'illustration de la couverture représentant le roi de la jungle menaçant d'étrangler l'exploiteur Calumet, les pages intérieures présentent bien une des énièmes interprétations françaises de TARZAN en lutte contre les musulmans esclavagistes faiseurs d’eunuques noirs africains.

 

Doc Jivaro

 

12/03/2020

Ce soir, 20 heures

 

LE GRAND BWANA

 

va t'il parler du coronavirus

ou

d'un report de vote municipal

 

?

ou des deux 

ou d'aucun des deux

 

?

 

06/03/2020

Nécrologie

 

ROGER LECUREUX

et

ANDRE CHERET

 

ont la douleur de nous apprendre

la mort de RAHAN

fils des âges farouches.

 

 

28/02/2020

Front Féminin Français Virago

ROMAN POLANSKI ?

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Et cessez ne serait ce rien qu'un peu d'emmerder la France avec votre vieux "J'accuse" d'Emilio Zola ! Alfred Dreyfus n'est pas mort sur l'île du Diable en 1896. Il est mort en 1935, entièrement réhabilité, haut gradé de l'Armée Française et décoré de la Légion d'Honneur.

 

27/02/2020

Tarzanides du grenier n° 409

- Pirouette, Cacahuète.

 

Trois ou quatre gamins s'étaient mis à chantonner ... Ça avait l'air d'une comptine récente en tout cas je ne connaissais pas. A trente ans j'en étais resté à "Frère Jacques" en même temps que "Les lauriers sont coupés" même si mon enfance ne s'était jamais préoccupée de comprendre quel genre de belle dame devait aller ramasser des lauriers. J'avais aussi entendu parler d'un Curé de Camaret dont les douilles pendent. Et puis ... Et puis il y avait aussi un "Il court il court le furet".

 

L'instituteur nous faisait chanter ça de (pas Sade) de temps en temps pour combler les cinq ou dix minutes qui nous restaient à attendre que la cloche sonne l'heure de la sortie. Chanter ? c'était plutôt crier avec le désordre joyeux qui annonce la libération d'une fin de journée.

 

Il court, il court le furet.

 

J'avais gardé le refrain dans ma tête et je le recommençais à vive voix en rentrant à la maison familiale. Mon père, présent pour une des rares fois après sa sortie du bureau, n'était pas doté de zèle pour les contrepèteries. N'empêche que pour le coup il lança comme un écho faussé : "Il fourre, il fourre le curé !"

 

- Tu n'as rien de mieux à lui apprendre ? s'exclama ma mère en s'interrompant de lire GUÉRIR, un magazine mensuel auquel elle s'était abonnée pendant son deuxième séjour dans le sanatorium de la région.

 

Pirouettes cacahuètes.

 

 

Cendrillon,-éditions-Chagor,.jpg

 

 

A ce moment là je connaissais déjà les illustrations pour l'enfance que réalisait Béatrice MALLET. J'avais passé en revue au moins trois brochures des éditions CHAGOR d'origine Belge. J'y remarquais des gamins et des gamines grassouillets, à tel point qu'aussi les pauvres petits enfants du pauvre bûcheron avaient leurs joues rondes et roses de friandises journalières.

 

 

Contes-Perrault,-Bétrice-Mallet,.jpg

 

 

Au verso de la couverture des CONTES de PERRAULT d'une des éditions CHAGOR j'ai gardé ce qui est sans doute l'un de mes premiers dessins façon BD. Je devais avoir six ans d'âge dans la classe primaire de Mademoiselle Lesage. Je scanne ce vieux souvenir sur lequel j'ai flouté quelques noms. Les ajouts en stylo bille bleu apparaîtront  évidemment que plus tard.

 

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Béatrice Mallet est surtout connue pour avoir réalisé quelques publicités dessinées pour les petites culottes de marque PETIT BATEAU. Un sous-vêtement pour les garçons comme pour les filles mais devinez donc pourquoi de vilains messieurs en parlent toujours comme d'une spécificité féminine sous la jupe ouverte de votre sœur benjamine.

 

Doc Jivaro