Bar-Zing

Le super-guide 

suspend 3 pions de Sion

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NB : Bar Zing (oui : encore avec un G final !) Bar Zing feuilletant Montluçon Notre Ville - MNV – a stoppé son regard sur la page 23. On y promet de restaurer une grande fresque principale visible dans une des salles de notre Hôtel de Ville. Sans blague ? La fresque est une technique picturale traditionnelle. Il ne suffit pas d’étaler de la peinture sur de hauts murs pour réaliser une fresque. Comme le nom l’indique la fresque est peinte à frais donc appliquée dans un enduit + ou – mou. Donc, que je sache, où puis-je voir une fresque véritable dans notre Hôtel de Ville ?

 

J’ai constaté que l’on abattait des maisons aux abords de l’ancien foirail ... La disparition de l’une d’elles me touche particulièrement. Mon grand père paternel qui débuta comme marin d’eau douce sur une des péniches du Canal du Berry, me racontait avoir dormi à l’occasion abrité sous le toit d’une de ces anciennes demeures populaires.

 

Tout passe, dépassé.

 

Bar Zing

Et des pourparlers de paix ?

De l'influence néfaste 

des super-héros sur vos z'enfants

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NB  :  Au sortir de la récente et prétendue Fête de la Musique noctambule, beaucoup de personnes, notamment du côté de nos amies les femmes, se sont plaintes d’avoir été malmenées, agressées. Certaines mêmes ont été piquées à la seringue ...

 

Et surtout dans le quartier des anciennes Halles.

 

Le changement d’atmosphère dans ce grand quartier dont la longue et longue rue Saint Denis est comme une colonne vertébrale, n’est pas nouveau. Il a débuté dans les années 1985 non seulement en conséquence de la disparition du grand commerce des halles mais aussi en résultat des moyens d’un transport public ramenant les banlieues d’immigration vers le centre de Paris.

 

Un autre aspect participa à cette dégradation des nuits dans le quartier du Chatelet : La diminution de la présence des filles du jouïr (et non pas de joie) dans toutes les rues depuis métro Chatelet jusqu’aux abords de la gare de l’Est. Nous disions alors, en nous amusant : pour passer une nuit parisienne tranquillement dehors, il faut aller aux Halles.

 

Une fois tout le quartier vidé de tous les commerces du « Ventre de Paris », l’ensemble des locaux plus ou moins vétustes se trouva distribué comme en concurrence entre des marchands de gros vendeurs de tissus ET les P... du quartier s’attardant pour plusieurs années encore.

 

Et le sociologue ne doit jamais oublier que cette nouvelle disposition des filles publiques devenant propriétaires de locaux réservées à leur commerce, amena un changement dans leur silhouette : elles ne portaient plus un sac à main pour y déposer le prix des passades. Le blé, elles le planquaient (et le planquent encore) pour les dernières présentes, dans un coin de leur pied à terre à côté de l’alarme.

 

Pas vrai, Patricia ?

 

Bar Zing

 

Le grand satan yankee kidnappe l'Iran 

pour l'aller perdre dans 

les fins fonds du cosmos

 

FLIC, PIAFF

 

Tôt matin, mon ordi-acteur a récidivé, m’interrogeant :

 

Quand était votre DENIER ... ?

 

Mon denier ? Il y a belle lurette que je ne fais plus l’aumône au culte ! En fait la question était : Dernier bilan de santé. Ça ne s’arrange pas côté web.

 

J’allais m’informer de la date de décès de deux anciens créateurs de BD comptant parmi les meilleurs de la génération française d’avant la Seconde Guerre mondiale. L’un LE RALLIC, l’autre Jacques DUMAS.

 

Le Rallic étant Le Rallic, Jacques Dumas était Marijac. Ce même Marijac mourrant en 1994,  Le Rallic était déjà décédé en 1968. Ces deux là se connurent dans les 8 grandes pages de l’hebdomadaire PIERROT fondé en l’an 1925. Le Rallic mettait en images UN SPAHI, Pierrot 1938 alors que Marijac publiait déjà une BD rigolote COSTO chien policier (Pierrot, 1936).

 

A l’époque les jeux de mots faciles avec la langue française étaient habituels dans les magazines destinés à la distraction de la jeunesse. Mon père étant écolier connaissait bien L’EPATANT créé par la famille Offenstadt. Il y rencontrait CARAFON, chien d’alcoolique. J’ai déjà signalé dans l’un des Tarzanides précédents que dans l’Epatant tous les personnages populaires avaient leur nez rouge. Tous un coup de pinard dans le pif ?

 

Flic Piaff, couverture 297 X 220 mm.

 

Le Rallic et Marijac liés amicalement trouvèrent (pas trouvère) comment  apporter la preuve de leur confiance réciproque. Ils recoururent à un éditeur belge : Gordinne à Liège. On était en 1935. Sous une couverture en carton rigide, 32 pages sur lesquelles on peut toujours lire le texte placé en-dessous des images qu’il semble commenter. L’ensemble imprimé en couleur bleu sauf les deux identités FLIC et PIAFF qui apparaissent en rouge. Ce même rouge sert aussi à aviver certains personnages.

 

Flic Piaff, page 18

 

Dois-je vous conseiller afin d’échapper à une copie vulgaire présentée comme une édition originale, que c’est le grammage des pages intérieures qui permet souvent de ne pas être le dindon d’une mauvaise farce ?

 

Je ne sais plus en quelle année de 1990 et des poussières la Convention de la Bande Dessinée s’ouvrit exceptionnellement à Levallois Perret : Pour tous les marchands spécialisés il y eut une grande déception : le grand public manquait. Les allées étaient vides. Le dernier jour pour récupérer un peu de leurs dépenses d’installation, les vendeurs abaissèrent tous leurs prix. J’y achetais ce FLIC sans Maigret et ce PIAFF sans Edith, plusieurs autres albums BD aussi.

 

Ah ! J’y rencontrai par hasard un ingénieur plus âgé que moi et débutant une collection GARRY venue de l’Editeur Artima. Je venais de lui éviter d’être quelque peu arnaqué par un marchand qui allait  lui refiler quatre numéros de GARRY arrachés à un album au prix individuel comme s’il s’agissait de chacun des numéros périodiques mensuels : Les journaux regroupés en album sont toujours re-massicotés donc de dimensions réduites.

 

• Je n’ai pas l’habitude, me dit-il. C’est la première fois que je viens, je croyais qu’il y aurait plus de monde.
• Était-il vraiment ingénieur ? Il m’est arrivé de rencontrer quelques cuistos qui racontaient être patron d’un grand restaurant COQ HARDI.

 

Le célèbre magazine créé par Marijac ?

 

Doc Jivaro

 

... L'Iran se modernise t'il ?