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13/06/2025

Cette nuit en Iran :

« les rosses d'Ispahan »

Iran cette nuit.jpg

Crash en Inde

255 morts 

Un seul survivant

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12/06/2025

Les lendemains de Mai 68

Mélanie assassinée.jpg

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N.B. : Prénom MELANIE

 

Descendue du berceau, mon enfance connut bien une Mélanie. Mais pour dire plus vrai : c’est elle qui me connut mieux puisque de beaucoup plus âgée que moi. Jamais mariée qu’elle resta ... Elle demeurait dans Parsac, bourgade en Creuse.

 

  • Ne marche plus à quatre pattes voyons : lève toi en équilibre sur tes deux jambes.
  • C’est écrire que j’étais encore petiot sans être docteur

 

De quoi la Mélanie vivait-elle ? Me semble qu’elle tenait dans sa maison modeste proche du monument aux morts, le relais d’un commerce de vente de rouleaux de tissu à la coupe.

 

Le seul commerçant de vêtements avait fermé boutique. Maison close, maison Tellier sans avoir jamais été maison de passes. Sa vitrine vide se tenait en face d’un bistro-café-hôtel-salle de bal signalé « Chez Bouchonnet ».

 

Ma grand-mère creusoise et ma mère entraient comme chez elles dans cet établissement. Moi aussi. Ce n’était pas un palace. Toutefois, le maire venait tous les midis pour trouver sa table servie.

 

Dans une salle, tout au fond, au dessus de la cheminée, on voyait un chien en plâtre coloré immobile sur la tablette du linteau.

 

Une grande jeune-fille prénommée Michèle montrant la statuette de l’animal me provoquait s’amusant : « Quand tu poseras ta main sur ce gros toutou sans qu’il te morde, c’est que tu auras grandi ! ».

 

C’est fini pour aujourd’hui.

 

Camille.

11/06/2025

L'ado précoce de Nogent

Surveillante assassinée.jpg

10/06/2025

J'ai deux Zemmour : L'Algérie et Paris

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09/06/2025

Tarzanide n° 640

 

L' ennemi n° 1 de la censure An 1949

 

Parmi les séries BD anciennes les plus recherchées par les déjà vieux nostalgiques des années de l’après-guerre 1939-1945, existe celle éditée par l’italien Del Duca. Il s’agit d’un TARZAN mensuel dépôt légal du Ier trimestre 1946.

 

Les quatre premiers exemplaires, chacun de 20 pages, doivent leur réputation aux images conçues par Burnes Hogarth alors qu’il parachevait la deuxième période dite classique de son style.

 

Ici, c’est à dire dans cette interprétation fournie par Del Duca, le décalage entre les originaux américains et leur traduction en lecture française, est de plusieurs années : 1940-41 chez le yankee accélérant en Cadillac ; 1946 chez l’écolier de chez nous pédalant sur un vélo dont les pneus « pleins » résistaient aux cailloux dune rue Championnet pas encore lissée de macadam.

 

BD Tarzan N° 4, 1er trim1946.jpg

 

Cependant, le n° 5 allait quelque peu désorienter les gamins auxquels il était destiné : ceux-ci n’y trouvèrent pas la suite de l’affrontement entre leur héros et le tyran métissé Dagar Amba. Non ! Le n° 5 proposait pour titre un autre nom dérivé de celui du champion demi-nu créé par E.R. Burroughs. Et ce titre nouveau était (et est toujours) TARZELLA.

 

BD Tarzan N° 5, 2e trim 1946.jpg

 

Tarzella, jeune fille toute autant vierge que la forêt qu’elle traverse, qu’elle déflore en bondissant de liane en liane. Donc une rivale, oui : une rivale pour Tarzan. D’autant qu’elle est capable d’assommer trois nègres tatoués convoitant chez elle la chair rose des deux cuisses. Comprenez moi à demi-mot.

 

Pourquoi ce changement soudain de titre en 1946 ? Il faut savoir que dans ces années là d’autres éditeurs de bandes dessinées faisaient de la concurrence en inventant de jolies filles presque pas vêtues dans une nature sauvage. C’était les Loana, les Liana, et autres Sheena ou encore Panthère Blonde, etc. etc. ... Il existait même de jeunes héritières de Dorothy Lamour  dans le cinéma à la mode commode et pour vous en informer il vous faudra vous procurer un fanzine de qualité et d'aide mémoire :  « Les Filles de la Jungle ». Il s'agit du MONSTER bis n° 24 sous le contrôle de Norbert Moutier.

 

- Tu crois que le titre Tarzan reviendra le mois prochain ?

- Je te parie que non il va rester Tarzella.

 

Ouf ! Heureusement, bien vite, la collection mensuelle reprit TARZAN pour signal définitif en librairie.

 

Bar Zing se souvient avoir reçu les numéros 1 et 2 de cette collection par un enfant d’a peu près du même âge que lui et demeurant rue des Marais dans Montluçon. A ce moment là tous les écoliers comme moi ne parlaient pas d’une « Place de la Libération » mais d’une « Place des Marais ». Mon grand-père ancien poilu de 14-18 avait pataugé, étant en petite braguette courte, dans quelques recoins des derniers marécages de ce quartier préparant à la Cité Dunlop.

 

Bar Zing