06/11/2022
Tarzanide n° 540
Le coup du Père François
En 1936, en août 1936, les jeux olympiques furent un triomphe, pour la propagande nazie, tant par la modernité de l’installation gigantesque que par les procédés nouveaux notamment la télévision et, avant tout, l’invention de la flamme qui allait en devenir le symbole.
A cette occasion une cinéaste de génie réalisa un super-film qui en France fut programmé sous le titre : « Les Dieux du Stade ». La réalisatrice allemande, Leni Riefenstahl n’aurait peut-être pas été satisfaite de constater que le magazine français CINEMONDE de juillet 1938 présentait bien en couverture une photo extraite de son film mais aucun commentaire sur son œuvre. La rédaction du journal avait préféré faire l’éloge d’une « Sex bomb » : Dorothy Lamour.
Au cours de ces jeux sportifs, le public s’enthousiasma particulièrement pour les épreuves de course à pied, en particulier le Marathon remporté par un coréen mais condamné à courir sous le drapeau japonais. Cependant c’est un noir américain, Jesse Owens, qui allait être applaudi comme mettant à mal la prétendue supériorité d’une race blanche aryenne.
Peu après, en 1941 et dans le journal de Bédé HURRAH ! apparut un surhomme dont l’équipement ne ressemblait pas à celui habituellement porté par les héritiers de SUPERMAN. Au lieu d’un collant moulant sa musculature, ce super héros était vêtu comme un sportif : gilet ou tricot de sueur, short et chaussures à crampons. Peut-être les vrais champions de la course à pied qui avaient enthousiasmé les publics pendant les Jeux Olympiques dans Berlin, avaient-ils donné l’idée d’inventer, pour divertir les enfants, un nouveau surhomme : FRANCOIS L’IMBATTABLE.
Aujourd’hui le souvenir de Jesse Owens est utilisé par certains politiciens africains lorsqu’ils veulent dévaluer les mérites des hommes blancs lors des Jeux Olympiques de Berlin année 1936.
Mais, tiens : savez vous que le « coup du Père François » existe réellement ? Il s’agit d’une pratique de combat de rue connue en ju-jitsu et qui fut d'abord utilisée par les « apaches » parisiens venus des fortifs pour casser la nuque du bourgeois noctambule.
Doc Jivaro
17:24 Publié dans BD, BD anciennes, Blog, Grenier de la BD, Histoire, Journaux, Moeurs, Société, Sport, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : léni riefenstahl, cinémonde 1938, les dieux du stade, jeux olympiques, francois l’imbattable, le coup du père françois, bar zing de montluçon, tarzanides du grenier, jesse owens, doroty lamour
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