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31/05/2022

Après l'échec de la gestion du Stade "De France"

Le pays de Charles Martel 

EST-IL PRÊT

pour les jeux Olympiques de 2024 ?

Olympiques-2024.jpg

 

29/05/2022

Liverpool Real Madrid

 

Le samedi soir après le turbin

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28/05/2022

Ferrero salmonelle

 

Cette fois c'est vrai : 

C'en est vraiment

ferrero,salmonelle,mea patron,nutella

 

25/05/2022

Nouvelles du Front Russe

POUTINE

visite l'armée du peuple

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24/05/2022

Feuilletons la mémoire

Diana Boulinier, tu dis ?

 

Parait que les profs et les instits se plaignent d’être de moins en moins respectés par leurs z’élèves.

 

Ils et elles l’ont bien cherché se faire bousculer et insulter.

 

En 81 (Oui de 1900) j’allais donner chaque semaine une heure d’enseignement de bandes dessinées dans une école parisienne, le métro me déposant à la station « Marcadet-Poissonniers ». Dans un 18e arrondissement pas encore frelaté.

 

Vers la fin de l’année la directrice vint m’avertir qu’une réunion des profs allait se tenir afin de prendre une décision sur le cas d’une de mes collègues laquelle venait de gifler un écolier. « Ce ne sont pas des choses à faire ! »

 

- Quoi donc ? Demandais-je. Le gamin a-t’il cassé tous les crayons de couleur mis à sa disposition comme l’a déjà fait dans mon cours, un de ses camarades juste avant l’heure de la sortie ?

 

On en resta là. Dix années passèrent. Entre temps la Secrétaire de l’Association dont je dépendais, m’avait pris en grippe sans que pourtant l’idée me vint de la prendre en levrette. Elle venait de décider de me faire faire plus de boulot sans m’octroyer le paiement d’un centime de plus. Je me retrouvais une heure chaque semaine dans une école rue Saint Jacques non loin de la Sorbonne. Oh ! Surprise : la directrice de l’établissement était la même que celle de l’école proche de Marcadet-Poissonniers.

 

- Tiens ! on se connaît tous les deux. Vous n’êtes plus …

- Oui je n’y suis plus et j’en suis bien contente. J’en avais assez de tous ces gamins de là-bas.

 

Et elle accompagna sa réflexion d’un geste de la main au-dessus de sa tête, mimant une surcharge de problèmes relationnels.

 

Elle me conduisit vers la classe où je devais donner le cours de BD. J’aperçus, dans un couloir, un entassement de cartons d’emballage dont quelques-uns étaient entrouverts. C’était des ordinateurs, probablement Atari ou Amiga. « Oui, fit la directrice. On a reçu ça mais les syndicats des enseignants ont déconseillé aux profs d’aller suivre des formations gratuites en dehors des heures légales de leur temps de travail.

 

Parmi les enfants, était présente une petite demoiselle répondant au prénom Diana. Comme nous étions dans un cours BD, je lui dis : tu sais Diana est la fiancée d’un personnage célèbre de l’Histoire des bandes dessinées, LE FANTOME DU BENGALE.

 

- Tu ne m’apprends rien : mon père est le responsable de la grande librairie de BD BOULINIER du Boulevard Saint Michel.

 

Je ne mis pas en doute la parole de l'enfant. 

 

BD-Fantôme-Bengale,-1952.jpgBD-Fantôme-Bengale,-encart.jpg

 

Diana et sa petite copine de l’époque m’offrirent comme cadeau à l’approche de Noël, un grand dessin que je garde toujours, j’en suis certain, dans l’un de mes cartons d’artiste et collectionneur désordonné. Lorsque je remettrai la main dessus j’en publierai une copie numérisée sur mon blog Bar Zing.

 

Bar Zing

 

22/05/2022

Tarzanides n° 528

 Un singe en nid vert,

dirent Belmondo et Gabin

 

 

La variole du singe ? Disons une contamination par l’anthropoïde africain qui frappa les jeunes lecteurs de l’AS, un illustré dominical, dès que son numéro 1 fut édité en 1937 le 4 avril. Celui-ci venait en remplacement d’un « Petit Illustré ». En quatrième page de l’As - et en couleur ! - était imprimé une « Enfance de Tarzan » qui allait grandement participer à la contagion d’enfants français captivés par le virus du singe, à savoir le virus de Tarzan.

 

BD-Tarzan,-4-avril-1937.jpg

 

Cependant cette version française fournie par L’As restait incomplète. Le premier chapitre du roman écrit en 1912 par Burroughs n’y apparaît pas. La mutinerie des marins qui obligea les futurs parents de Tar-Zan (peau nue) a trouver un refuge précaire sur la côte africaine, n’est pas présente. De même manque l’épisode de la folie de Lady Alice alors qu’elle est enceinte et que son époux Lord Greystoke va bientôt être mis à mort par un gorille géant nommé Kerchak. Les dessins présentés dans L’As sont dus à Harold Foster. Mais seuls les quatorze premiers numéros résultent du très grand talent de celui qui, plus tard, créa le célèbre Prince Vailant (orthographe yankee) ; tous les autres numéros jusqu’au n° 167 final comportent encore le personnage de Tarzan mais dessiné par un certain Rex Maxon. Un Rex Maxon dont Lacassin, spécialiste de la saga de l’homme singe, écrira le plus de mal possible en 1963 dans la revue BIZARRE.

 

Revue-Bizarre,-Tarzan,-1963.jpg

 

Sur ce point, Doc Jivaro et Bar Zing n’ont jamais épousé l’opinion de Lacassin. Pour une bonne raison, une raison d’enfance : c’est par les dessins de Rex Maxon qu’ils connurent d’abord le personnage TARZAN.

 

Ah ! Que je n’oublie pas de vous rappeler que dans ce Tarzan c’est l’homme blanc qui monte et descend de l’arbre. Ce n'est pas l'homme noir. De quoi, aujourd’hui, rassurer un PAP NDIAYE,  lequel aime fréquenter des forums où les visages pâles sont interdits de présence.

 

Doc Jivaro