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14/03/2021

Tarzanides n° 488

 

LES DIEUX DU STADE

 

 

J'en étais à farfouiller dans mes méninges : quel sujet aborder dans notre Tarzanide d'aujourd'hui ? Et c'est le programme TV de "Toute l'Histoire" en soirée qui m'a fait cadeau d'une réponse : Les Jeux de Berlin.

 

Les Championnats Olympiques, année 1936, bien sûr. Lorsque la dictature nazie réussissait un spectacle grandiose qui allait servir de modèle pour tous les pays organisateurs qui allaient succéder ; et cela malgré le désastre en mai 1945 d'une Allemagne accusée d'un tout nouveau crime : le crime contre l'Humanité. - ACH !

 

Deux années après 1936 le magazine français CINÉMONDE affichait pour couverture une photo extraite d'un super-film allemand titré LES DIEUX DU STADE, photo renforcée d'un compliment.

 

 

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 * Légende agrandie pour plus de lisibilité

 

 

Film-reportage réalisé par une jolie femme sportive de haut niveau autant qu'artistiquement talentueuse et répondant à l'appellation de Leni Riefenstahl, laquelle parvint à s'éviter tout châtiment politique pendant et après le procès dit "de Nuremberg".

 

- Mais quelle relation entre un film réussi à la gloire du IIIe Reich et la bande dessinée de l'après-guerre, bande dessinée longtemps méprisée par les intellos de droite et de gauche ? Regardons l'ancien magazine mensuel YAK du 6 janvier 1950. Vous en lisez le sous-titre : Les Dieux du Stade.

 

 

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Eh oui ! nous y sommes revenus. Que ce sous-titre corresponde exactement au titre version française du film hitlérien de Leni Riefenstahl doit quelque peu nous étonner puisque la responsable de la publication YAK se nommait Bernadette Ratier et qu'elle était une résistante gaulliste. L'une des images dans l'illustré rappelle même un salut officiel lors des Jeux Olympiques de 1936.

 

 

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Dans cette bande dessinée YAK, les enfants de ma génération ne remarquèrent sans doute pas qu'aucune femme ne participe aux épreuves sportives. En cela, cette absence reste conforme à la première réglementation énoncée par notre Pierre de Coubertin qui, se voulant fidèle à l'origine grecque et païenne des Jeux Olympiques, excluait toute présence féminine dans les performances physiques.

 

Même dans le public chez nos ancêtres athéniens, les femmes n'étaient pas admises. Heureusement Il pouvait y avoir des exceptions comme chez les philosophes péripatéticiens amateurs de courtisanes. Mais ceci est une autre histoire (aurait dit Kipling).

 

Doc Jivaro

 

Commentaires

Coubertin pensait mettre nu les concurrents comme dans l'ancienne Grèce mais les pudibonds du siècle l'en dissuadèrent A noter que les vêtements de sport de l'époque étaient peu seyants...

Écrit par : Babinet | 15/03/2021

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Tout à fait d'accord avec ta remarque. D'autant que c'est ce qui explique que les femmes réputées honnêtes de l'époque, à savoir les femmes mariées, étaient interdites de présence dans les stades. Reste le cas des femmes de mauvaise vie, les courtisanes, qui pouvaient bénéficier d'exception à cette règle.

Écrit par : Ryal à Babinet | 15/03/2021

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de nos jours toutes les femmes sont honnêtes grâce à l'avènement des sextoys
par contre en période de pénurie de piles elles ont exceptionnellement recours encore aux hommes

Écrit par : Babinet | 16/03/2021

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