23/02/2014
Aux bonnes heures des dames n° 57
Lydia, Rue aux Ours jour de grand vent
Entre 1970 – 1971, Lydia n'y passa guère qu'une dizaine de mois, rue aux Ours. Rien a en dire, sinon médire.
Les filles ne s'y entendaient pas entre elles. Une Conchita, toute de blanc vêtue y compris les cuissardes qui lui montaient jusqu'à la mini jupe, et dont le visage s'abritait sous une chevelure de charbon cirage, était encore la moins difficile à fréquenter.
Et puis, la rue était venteuse, souvent, à vous arracher la perruque.
Lorsque les halles de Paris déménagèrent pour Rungis, des quantités de vieux espaces habitables furent disponibles. Lydia se déplaça rue Saint Denis, ayant acheté deux chambres de bonne qu'elle fit aménager en studios. Elle s'exclama en offrant du champagne que nous prîmes pour du mousseux : j'y suis, j'y reste !
Trente ans après, approximativement, le sarkozysme aigü lui cherchait des poux dans la tignasse.
15:56 Publié dans A tire d'Elles, Arts, Aux bonnes heures des dames, Brèves du trottoir, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution populaire, prostitution parisienne, sexualité, vie parisienne, moeurs, halles de paris, sarkozy
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