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20/01/2013

A tire d'Elles n° 40

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- Lui, il est comme toi : je lui pique son fric et il s'en va content.

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Intermède Malien

 

Ces derniers jours, l'activité politique officielle – gouvernementale – nous entretient beaucoup du Mali, pays africain parlant bien l'idiome français et, aussi, excisant bien les jeunes filles musulmanes.

 Pour sans doute aider à la pure pureté de la gente féminine.

De quoi nous rappeler que dans le 8e arrondissement de Paris et pendant la seconde moitié de la décennie 1980, de charmantes maliennes occupaient bruyamment la rue de Budapest. Elles s'y prostituaient, voyez-vous. Elles étaient même loin d'y être les seules : des zaïroises leur faisaient concurrence. Quelques unes, racontait-on, disposaient d'un statut de réfugiées politiques. La clientèle était principalement composée de travailleurs d'immigration, lesquels paraissaient plus préoccupés de l'adresse des claques que du renouvellement d'une carte syndicale CGT ou autre.

Le plus amusant c'était chaque dimanche en après midi, quand quelques unes des filles d'Afrique emmenaient le « kebab » dans la cour d'Amsterdam quasiment déserte, entre le mur de l'annexe PTT et deux ou trois gros camions arrêtés pour le repos dominical.

Une vilaine « Affaire Jobic », 1988, précipita la fermeture des cinq bordels de la rue devenue trop étroite pour autant de fessiers attroupés. Il s'ensuivit un déficit commercial pour les bars du coin.

Tout lasse, tout casse, tout passe.

 

Yral

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