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24/10/2021

Tarzanide n° 522

LA CAGOULE

 


Lorsque ERDOGAN le musulman nostalgique de l’Empire Ottoman disparu, exige que notre ambassadeur quitte illico presto la Turquie revancharde, je me dis : tiens ! C’est un sujet qui va servir à l’un de mes Tarzanides.


En 1669 Louis XIV recevait fastueusement Soliman Aga dans Versailles. Nos ancêtres avaient alors pris l'habitude de dire LE GRAND TURC pour désigner la puissance guerrière et religieuse d’une Turquie ambitieuse d’envahir toute l’Europe. Mais par la suite l’Empire Ottoman enfin démantelé par la guerre de 14-18, l’affirmation « Le Grand Turc » fut modifiée, atténuée jusqu’à ne plus évoquer un peuple agressif mais un seul individu musclé donc costaud que l’on résuma par l’expression « Fort comme un turc ». Et vous imaginez bien qu’un art populaire comme la bande dessinée n’allait pas manquer abusivement d’employer le turc individuel comme l’incarnation d’une force surhumaine capable de plier en deux le canon d’un tank de la Panzer Division.


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C’est dans le n° 14 de l’année 1947 que Pierre Mouchot envoya Lord Horace Neighbour alias FANTAX combattre le K.K.K. Un corps à corps terrible s’ensuivit entre un turc fort comme un turc et le héros grand cagoulard.


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Presque dix années plus tard en 1956 un certain Black Boy, fils de Fantax, renouvelle l’exploit de son père, réitérant les épisodes précédents. (Nos amis collectionneurs comprendront.) Comme quoi il ne nous reste plus qu’à dissuader l’actuel Erdogan « Fort comme un turc » de venir chez nous rallonger les jupes de nos jolies femmes.


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Toutes les bandes dessinées dépendent de la politique du pays qui les édite, et l’on sait que l’URSS interdisait la propagation de cet art. Toutefois, chez nous, aujourd’hui, la BD  demeure encore et depuis les années 70 sous l’influence socialo-communiste, cela malgré l’importance prise par la production capitaliste des Mangas et des Marvel. Aussi devons-nous demander que le renouvellement de nos BD actuelles se fasse à l’aide de scénarios ayant trait aux problèmes liés à un « grand remplacement » dont certains politiciens ne veulent pas entendre parler sauf lorsqu’il s’agit d’une créolisation c’est-à-dire d’un métissage encouragé par leur camarade Mélenchon.


Doc Jivaro