07/09/2010
Interlude ciné
Mon épouse – ma légitime si vous préférez – a absolument voulu apprécier jusqu'au final le film Inglourious Basterds signé de Tarantino.
S'agit d'une œuvre d'imagination, d'une sorte de revanche imaginaire autant qu'anachronique développée à l'encontre de l'ennemi nazi, par des juifs. Des juifs encore aujourd'hui au regret de n'avoir pas disposé en temps voulu d'une armée nationale capable d'affronter celle de Hitler quand celui-ci recevait l'appui du Grand mufti de Jérusalem.
Comme on les comprend !
Bien que nul ne peut rejouer l'Histoire passée.
J'observe surtout que ce film manifeste une rare complaisance dans l'étalage de scènes aussi cruelles que sanglantes.
Vous vous en êtes régalés ? Moi pas. Même présentée sous des formes artistiques et intellectualisées, la violence répugne assez fréquemment à mon goût.
Et tenez : ne croyez vous pas qu'un porno solft sur Arte, à 20H35, convienne mieux à la jeunesse ?
Je me suis dis, aussi, que c'est le peuple palestinien qui, depuis plus de 60 ans, subit le contre-coup de la situation désastreuse qui fut celle des familles israélites sous un führer venu d'Autriche.
Toutefois, comme d'aucuns racontent que cet Adolph était fou, le cinéaste Tarantino a pu sans complexe avoir l'idée folle de faire accroire que le chancelier antisémite du 3e Reich se serait enfermé, lui et son état major, dans un cinéma français géré par une juive.
Idée folle qui n'a que l'excuse d'être simplette. Mais vous me direz que Bécassine et Tintin sont pareillement simplets ; et que c'est ce qui explique que Papa et Maman vous en aient recommandé la fréquentation lorsque vous débutiez sur les bancs de la Primaire.
Inglourious Basterds a été récompensé, « oscarisé » par le Festival de Khan 2010.
C'était quasi d'emblé prévu par le scénario.
Bar-Zing
N.B. : Faites savoir à Brad Pitt qu'il ne suffit pas de se décorer le nez par une moustache pour égaler Pierre Fresnay ou Clark Gable.
Info succincte :
Hitler ne vint qu'une seule fois pour une promenade matinale dans Paris.
Le 23 juin 1940.
Guidé qu'il était par un certain Arno Breker, artiste sculpteur de géants et dont les œuvres animées d'un héroïsme théâtral furent en partie détruites par la double victoire armée communiste et capitaliste en 1945.
20:00 Publié dans Arts, Film, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : inglourious basterds, tarantino, brad pitt, arno breker