30/12/2024
Tarzanide n° 626
ET EDGAR RICE BURROUGHS
CRÉA TARZAN
Le premier janvier 2025 s’approche à pas de loup vers la bergerie …
Lorsque j’étais gamin le jour de l’an nouveau, les cousines et les cousins occupaient notre maison modeste qui paraissait s’être réduite à une table ronde garnie de gâteaux en tous genres et de bouteilles d’alcool d’hiver.
- Tous nos vœux, bonne nouvelle année, à toi aussi ma vieille. Comment vont tes jambes ? … Et Octave, il n’est pas ici ?
- Tu demandes ? Tu sais bien que pour le premier de l’an il va s’acheter des cigares dans le café Miscailloux. C’est le seul jour qu’il en fume des cigares.
Moi, le fils d’Octave, je m’étais préparé à remercier pour les cadeaux. Toute la famille avait tout de suite compris que je préférais les livres avec des images plutôt qu’une boîte de future viseur de boulons. La fameuse boîte « Meccano ».
- Christian, tu dis bonjour à ta petite cousine.
- Ma petite cousine ? Tu parles elle avait encore grandi, plus âgée. J’avais tout de suite repéré ça en regardant l’arrière de ses jambes : il n’y avait plus de soquettes blanches. Une couture montait sur le mollet pour disparaître sous la jupe. Ça changeait tout.
Les livres s’entassaient sur le siège d’une chaise : « Vingt mille lieux sous les mers », « David Copperfield avec des images, Tarzan le Sauveur, Robin des bois, Robur le Conquérant » … C’était surtout de la Collection HACHETTE.
- C’est pas Tarzan Le Sauveur ! C’est Jésus Christ.
Ma cousine se croyait ainsi maligne de mettre les points sur les i. Elle ne manquait jamais la messe du dimanche matin, elle et ses parents.
Tout neuf, tout beau. Daté de 1947, n° 9, d’une collection terminée en 1953. Et comme en 1947 je n’avais tout juste que cinq ans et que je ne lisais pas encore couramment, j’entendis mon grand-père, père de mon père, lancer pour plaisanter : Et c’est moi, Bibi, qui vais encore être de corvée le soir pour lui lire cette histoire.
Vous n’allez peut-être pas le croire mais j’ai gardé quelques pages rudement malmenées par la suite, de cet album qui me fut offert un premier janvier 1947. Tenez, vérifiez.
Et voici, survivant rescapé, le tableau de chasse de mes années de petite scolaritée : taillé en morceaux, dépecé, des pages disparues, des découpages, des dessins décalqués avec ou sans papier carbone, ça saigne partout, etc., etc. ... l'étal d'une boucherie. Les enfants sont terribles par une imagination qu'ils cachent dans leur lit réchauffé par une chaleur corporelle de moins en moins innocente.
Bar Zing
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27/12/2024
De mieux en mieux ou de pire en pire ?
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26/12/2024
Nombre grandissant de gangsters et terroristes
24/12/2024
Le transgenre triomphe !
11:41 Publié dans Actualité, Blog, Histoire, Moeurs, Politique, Religion, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : noël 2024, trump et le transgenre, tino rossi, divin enfant, magdebourg noël sanglant
22/12/2024
Tarzanide n° 625
LE CHEVAL TOPPER
L'HOMME HOPPY
La semaine précédente, ma légitime et moi, avons regardé un western de 1959 intitulé : « Le Bourreau du Névada ». Peut-être un film psycho plutôt que pan ! Pan ! les coups de revolver sans aucun recul. J’ai compté le nombre de branches de l’étoile épinglée sur la chemise du jeune shériff : Six.
Le shériff du film
Cet insigne m’a remis en mémoire une BD qui connut un vif succès pendant la décennie des années 50 en France. HOPALONG CASSIDY, shériff de Twin River. Et j’en ai refeuilleté la collection pour constater l’étoile de HOPALONG compté tantôt cinq branches, tantôt six. Voyez deux exemples :
N° 33 du 1er mars 1954 : 5 branches – N° 103 du 1er février 1957 : 6 branches
Cette collection de l’Éditeur Impéria logé à Lyon fut publiée en trois séries successives. Les deux premières groupent jusqu’à 215 numéros. Mais la troisième de format plus petit et de 68 pages agrafées n’est colorée que sur sa première page. Elle a aussi pour particularité de recopier de temps en temps les dessins de telle ou telle couverture présentent dans les deux premières séries. Ainsi le n° 136 daté de 1957 reproduit-il tout paresseusement le visage souriant du n° 1, année 1951, d’HOPALONG CASSIDY.
Dans les bandes dessinées traditionnelles chaque images est séparée de la suivante par un intervalle parfois appelé gouttière. D’où une astuce de dessin permettant de donner l’illusion d’accelérer la vitesse entre deux mouvements l’un après l’autre. Constatez ça ci-dessous dans cette bagarre de boxe extrait du numéro 22 de CASSIDY, septembre 1953 : trois images possibles ont été réduites en une seule pour précipiter la succession des chocs. Ah ! J’en profite pour rappeler que la Loi odieuse de 1949, en France, prétendit aussi censurer les onomatopées, les bruitages, pléonasmes et autres borborygmes, patati, patata, dans les écritures destinées à la jeunesse de notre pays.
Bien que HOPALONG CASSIDY ne fut réellement célèbre en France, qu’à partir des années 50, sa naissance est de beaucoup plus ancienne que la mienne. Il fut inventé pendant l’année 1904 par le romancier Mulfort.
Quant à l’acteur incarnant Hopalong Cassidy il fit aussi une apparition dans un film américain en 1952 : Sous le plus Grand Chapiteau du Monde.
Sans blague ?
Sans blague ! !
Bar Zing
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20/12/2024
"J'ai dit bizarre ?" comme c'est bizarre !
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