02/09/2012
A tire d'Elles n° 4
- Tiens, bonjour, vous ! On ne vous voyait plus ...
je me suis dit : il a quitté Paris ou alors il s'est trouvé une autre fille.
A part ça, la retraite SNCF, pas trop fatigante ?
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A tire d'Elles n° 3
Un qui sort seul d'une passe d'abattage
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26/08/2012
A tire d'Elles n° 2
On a changé le titre sans changer de personnages.
Aperçu de deux filles s'éclatant de rire sur leur tapin.
J'ai quitté Paris sans oser montrer ce croqueton aux deux dames en question.
Mais je l'ai montré, il y a vingt ans, à René, lequel commenta brievement : tu ne les as pas ratées !
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A tire d'Elles n° 1
On a changé le titre sans changer de personnages.
Elle lui a répondu "non" deux fois de suite.
13:57 Publié dans A tire d'Elles, Arts, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution parisienne, prostitution populaire, moeurs, sexualité
19/08/2012
Brèves du trottoir n° 95
Lydia promenant sa petite caniche par quatre rues tout autour d'un bloc de bâtiments, ancien quartier des Halles.
-
Au début, elle m'aidait auprès des clients, tu vois ce que je veux dire. Mais figure toi que cette coquine serait devenue ma concurrente si je l'avais laissé continuer.
Oh ! Oh !
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Rangée n° 95, cette image est la dernière de notre série
« Brèves du trottoir ».
Dimanche prochain, une deuxième série intitulée
« A tire d'Elles »
débutera mais sans que je puisse en prévoir sa durée.
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14:49 Publié dans Arts, Brèves du trottoir, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution populaire, prostitution parisienne, vie parisienne
Brèves du trottoir n° 94
Comme l'un de ses visiteurs marchait vers la sortie, notre Lydia nationale ne se soulageait pas d'une mauvaise humeur.
D'abord, des locataires nouveaux dans l'immeuble et qui prétendaient la faire expulser. « Alors que je loge ici depuis presque trente ans avant leur arrivée, ces connards ! Ils font signer contre moi et deux copines une pétition de merde ! oui, mon cul, tu parles ! »
Et t'aussi la police qui, depuis 2003, colle de plus en plus de PV aux dernières courtisanes traditionnelles du coin. Et pourquoi donc ? Parce qu'au lieu de s'avilir dans la mendicité, elles choisissent de gagner du fric en satisfaisant la demande de l'homme toujours aux aguets sexuels !
Pourtant Lydia à fait tout son possible pour réglementer sa situation. Elle s'est déclarée travailleuse indépendante, personne physique dotée d'un numéro SIRET … etc., etc.
Elle a dû déjà vendre, sous menace d'être accusée de proxénétisme par le juge, un des trois studios achetés avec de l'argent honnête. Un argent perçu lorsqu'elle participait aux 3 X 8 sur le ruban, une cadence pareille à celles du prolo reniflant la limaille chez Renault.
Reste qu'elle n'habite pas les deux studios restants. Elle y vient simplement pour siffler le passager, c'est tout.
Elle se paie un confortable appartement parisien, je ne vous indique pas où.
Elle y entretient même un vieux, bien vieux julot qui n’eut jamais vraiment autorité sur elle. Il se traîne pour ainsi dire quasi impotent. Il coûte en médicaments non remboursés par la SS. L'est tout ratatiné du gland jusqu'à la cervelle. Regardez : Il lui arrive de percer des trous dans d'anciens tickets PMU périmés … « Je l'engueule et puis je fais semblant d'aller les jouer au bureau de tabac. Je m'en donne de la peine, tu sais. »
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Pourquoi tu le gardes ?
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Il fait partie de ma jeunesse.
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