Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/04/2012

Brèves du trottoir n° 56

prostitution,prostitution populaire,prostitution parisienne,vie parisienne

Croquis d'une séquence humaine lorsque le racolage actif était un spectacle public autant pour le parisien vacciné que pour les touristes rigolards

01/04/2012

Brèves du trottoir n° 55

prostitution parisienne,prostitution populaire,vie parisienne,prostitution

- Oui, bien sûr, je te fais ça facile. Ça ne mange pas de pain.

Brèves du trottoir n° 54

prostitution parisienne,prostitution populaire,vie parisienne,prostitution

  • Allons, bon, c'est le deuxième de la journée !

Non, elle ne parlait pas du nombre de ses clients. Elle parlait de sa paire de collants qu'elle venait de filer elle ne savait pas comment.

  • Je vais me remettre au porte-jarretelles. D'ailleurs les mecs préfèrent. Ça fait vieux. Ça fait vieux mais les jeunes z'aussi préfèrent.

  • Et du moment que le client est roi.

  • Là, faut pas exagérer. Je veux bien faire la putain mais pas la conne.

25/03/2012

Brèves du trottoir n° 53

prostitution,prostitution populaire,prostitution parisienne,vie parisienne

 (1980-1981)

- Tiens, toi, te v'là ! Je ne t'attendais plus si tard !

j'allais fermer la boutique.


Brèves du trottoir n° 52

prostitution,prostitution parisienne,prostitution populaire,sexualité


(1980-1981)

 

L'est mineur, peut pas s'en cacher. Alors elles l'engueulent, lui crient de se tailler, qu'elles vont avoir des emmerdes si les poulets rappliquent.

 

- C'est qu'ils sont sur not'dos sans arrêt depuis qu'il y a eu deux entôlages au 145. 

18/03/2012

Brèves du trottoir n° 51

prostitution,prostitution populaire,prostitution parisienne,vie parisienne

Bien dégagé autour des oreilles.

 

Lydia – encore elle ! - est toujours quelque peu frileuse.

 

Même en été, alors qu'un beau soleil affiche comme midi dans le petit matin, il arrive à Lydia de garder un manteau sur les épaules.

 

  • J'suis ainsi, même gamine je l'étais. En classe, j'insistais pour garder mon cache-nez. La maîtresse me traitait de chair de poule. Tiens, Mademoiselle Chair de poule est parmi nous aujourd'hui. Quel honneur elle nous fait. Vous aviez encore mal au ventre, hier, sans doute, que vous ne vîntes pas.

 

Elle est morte depuis j'en suis sûre. Si je savais où se trouve sa tombe j'irais pisser dessus.

 

  • Allons, Lydia, ce n'est pas vrai ; tu sais bien que tu ne le ferais pas.

  • Si, je le ferais ! J'ai une dent grosse comme l'orteil du papa (sic) contre elle. Vache de vache, la vache !

 

Lorsqu'elle se monte à ébullition le bobéchon, inutile d'essayer de la calmer, Lydia.

 

Faut attendre. Ça finit par se dégonfler tout seul, pareil à une chambre à air poreuse.