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18/03/2012

Brèves du trottoir n° 51

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Bien dégagé autour des oreilles.

 

Lydia – encore elle ! - est toujours quelque peu frileuse.

 

Même en été, alors qu'un beau soleil affiche comme midi dans le petit matin, il arrive à Lydia de garder un manteau sur les épaules.

 

  • J'suis ainsi, même gamine je l'étais. En classe, j'insistais pour garder mon cache-nez. La maîtresse me traitait de chair de poule. Tiens, Mademoiselle Chair de poule est parmi nous aujourd'hui. Quel honneur elle nous fait. Vous aviez encore mal au ventre, hier, sans doute, que vous ne vîntes pas.

 

Elle est morte depuis j'en suis sûre. Si je savais où se trouve sa tombe j'irais pisser dessus.

 

  • Allons, Lydia, ce n'est pas vrai ; tu sais bien que tu ne le ferais pas.

  • Si, je le ferais ! J'ai une dent grosse comme l'orteil du papa (sic) contre elle. Vache de vache, la vache !

 

Lorsqu'elle se monte à ébullition le bobéchon, inutile d'essayer de la calmer, Lydia.

 

Faut attendre. Ça finit par se dégonfler tout seul, pareil à une chambre à air poreuse.

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