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10/02/2024

Tout vient à point pour qui sait attendre

 

 

 

BADINTER


VICTIME DE LA PEINE DE MORT

 

 

 

 

 

Fier de sauver la peau du gangster et du terroriste


21/01/2024

L'Jacques Toubon ...

Trente ans après la Place Souham 

il soutient encore l'immigration

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03/01/2024

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28/12/2023

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« Même avant sa mort, papa était Maure »

 

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25/12/2023

Tarzanide n° 577

 PIERROT

 

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Hier, dans Aubagne (Oui : en France) la Légion Étrangère célébra la Messe de Minuit. Noël, donc !

 

- Tiens ! V’là du boudin !

 

Sauf que dans ce cas le boudin n’est pas de la charcuterie ; c’est plutôt une couverture à multiple usages dans lequel s’enroule l’homme de terrain.

 

Fondée par Louis Philippe (1830-1848) donc fondée par un roi, la Légion Étrangère se prolongea par les Républiques tant son rôle fut nécessaire dans l’histoire de nos colonies. La bataille mexicaine dite Camérone du 30 avril 1863 à été l’occasion de plusieurs bandes dessinées pour la jeunesse, dont celle éditée par l’hebdomadaire PIERROT en 1940 et mise en images par Le Rallic.

 

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PIERROT en dépit de son titre enfantin fut probablement l’illustré le plus engagé dans des commentaires relatifs aux préparatifs de la Seconde Guerre Mondiale. Des personnages de la Légion Étrangère occupaient la première page en même temps que des conseils d’actions militaires applicables aux civils étaient détaillés en huitième page.

 

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Négligé par nombre de collectionneurs PIERROT publia les premiers travaux de plusieurs des bédéistes qui allaient dominer, plus tard, la décennie des années 1950 : Le Rallic, Pellos, Marijac, Cazanave, Liquois, etc.

 

Le titre PIERROT semble avoir été créé par Willette en l’année … 1888 et relayé par plusieurs éditeurs. Willette, illustrateur, affichiste, artiste peintre, etc, etc. n’imagina sûrement pas que le titre de ce journal dessiné survivrait jusqu’en 1952.

 

Car c’est en 1952, en effet, que disparut PIERROT dont les dernières séries BD (Woopy, Durtal, Krapotus …) se retrouvèrent finalement hébergées dans le fameux COQ HARDI. Marijac se souvenait avec émotion de COSTO, CHIEN POLICIER, une histoire humoristique inventée pendant sa jeunesse et publiée en 1936 dans ce même PIERROT.

 

Mais que devient le Père Noël dans tout ça ? Le Père Noël devient ce qu’il demeure : le Saint Patron des pédophiles.

 

Doc Jivaro

19/12/2023

Tarzanide n° 577

 

A Montluçon, le Pont Saint Pierre …

 

Je dis … c’est ça : jeudi 14 décembre, tôt matin, j’accompagnai mon épouse jusqu’à la rue du Capitaine Segond.

 

Dans Montluçon côté Ville Gozet, juste à l’arrière de l’église Saint Paul ; mais oui, bien sur, je connaissais ce rez-de-chaussée : c’était celui du Docteur Perche à ses débuts pendant mon enfance.

 

- « Tu sais qu’aujourd’hui je t’emmène chez le médecin » me prévenait ma mère.

- Zut de zut ! Encore la moitié de mon jeudi de fichue !

 

Ce jour la d'il y a des années et des années, du dehors et par la fenêtre grande ouverte de la salle d’attente, j’entrevis sur la table centrale du cabinet du praticien des images de COQ HARDI, l’illustré BéDé.

 

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Des avions de guerre jaillis de deux séries 1948 : l’une « Les Géants du Ciel », l’autre « Le Grand Cirque », celle-ci d’après l’œuvre de Closterman, toutes deux illustrées par Mathelot. Une belle réussite dans le genre.

 

Tout à côté de ce rez-de-chaussée où se déroulent des examens médicaux, un grand bâtiment massif que mon grand-père appelait « La Maison des Travailleurs » ou encore « Maison des Syndicats ». En travers de sa façade une bannière en tissu déchiré pendouille; lamentable, abandonnée. Alors camarades syndiqués, on n’entretient plus votre lieu de rendez-vous historiques ? Mais je me souviens surtout d’un de vos moments dénués de gloire pendant lequel vous déplaçâtes la statue de votre Marx Dormoy en contrebas d'un des châteaux des Bourbons. Et ça pour la remplacer par une ... pompe à essence !

 

D’aucuns racontèrent alors que la sœur de Marx Dormoy s’était exclamée furieuse : « Ils l’ont placé aux pieds de ceux qui l’ont tué ! ».

 

Montluçon et ses anciennes usines : une ville de prolétaires ? Oui ! et, donc, aussi une ville d’ingénieurs.

 

Doc Jivaro