Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/08/2013

Le retour

 

montluçon,retour de vacances,souvenirs d'enfance,château des ducs de bourbon


Le retour 


Une fois encore, BAR-ZING a réussi à échapper aux mille dangers de Paris-Pourri.

 

Le revoici dans Montluçon se dirigeant pédestrement sur l'ancienne avenue Napoléon III. En bout de course, à contre jour, on distingue la silhouette cent fois mutilée du Château dit « des Ducs de Bourbon ». 


Du côté sud de ce bâtiment et de chaque côté d'une grande grille deux lions noirs grossièrement taillés dans de la pierre de Volvic, ont l'air de gronder l'un contre l'autre. 


Un après-midi de septembre, alors que j'allais entrer en adolescence, j'entrepris d'épater deux filles, l'une Nicole, l'autre dont le prénom me fuit. J'empoignais la grille non pour la tordre mais pour l'escalader et m'installer à cheval sur un lion. Bien perché, je m’apprêtais à fanfaronner lorsqu'une voix d'adjudant jaillie d'une tête lointaine hurla quelque chose de vraiment pas gentil dans ma direction. 


Je descendis aussitôt de ma monture pendant que mes deux copines regardant vers la prison à l'autre extrémité de l'esplanade, s'écriaient : Il ne fait pas de mal Monsieur ! 


J'approchais de ma onzième année et je venais d'obtenir de ma mère de ne plus porter une culotte courte pendant ma dernière année de présence à l’École Voltaire.

Omelette géante chez Jacques Bonhomme

Pour fêter la fin du Ramadan

le français écrabouille 100 000 oeufs de poule

 

Protestation,crise de l'oeuf,Finistère,Carbaix,économie,manifestation agricole,


07/08/2013

Bar-Zing deuxième époque

rentrée,vacances,retour,blog,

24/07/2013

Repos saisonnier

période de vacances,repos annuel,humour,

21/07/2013

A tire d'Elles n° 92

prostitution,prostitution populaire,sexualité,prostitution parisienne,moeurs

Fouetté ! !

30/06/2013

Le petit censeur n° 1




bd,bd ancienne,bd de collection,journaux pour enfants,censureAprès une période assez brève (globalement : 1972-1983) de liberté de création dans la BD – et pas uniquement dans celle destinée aux adultes – la censure est redevenue toute puissante dans tous les domaines relatifs à l'affichage public des journaux illustrés.
 

Il suffit de regarder la devanture fadasse d'une librairie d'aujourd'hui tout en se souvenant de telle ou telle autre de la fin des années 70, pour comprendre tout ce dont les « belles âmes » politiques, de droite ou de gauche, nous ont démuni depuis bientôt trois décennies. 

Cependant, on peut toujours s'en consoler, sachant que dans le pays de Thorez et de René Coty se furent surtout les années 50 qui eurent à subir les plus grands abus de censure dans le rédactionnel et le graphisme populaires.  

Ci-dessus la couverture de FOX, n° 33 de mai 1957.


Publié en France, donc censuré, ce produit italien était adapté par les éditions LUG alors très productives à Lyon. 

Le revolver tenu dans la main droite à été supprimé. On a déplié l'index comme pour ne garder qu'une
bd,bd ancienne,bd de collection,journaux pour enfants,censuretrace inoffensive du canon de l'arme disparue. Mais l'escamoteur, sans doute chichement payé, a laissé vide la gaine pendue au ceinturon. Il s'est dispensé de dessiner le six coups qui, normalement, devrait y être replacé. Je ne connais pas l'image d'origine. Je suppose, pourtant, que l'autre personnage menacé laisse tomber son colt et que celui-ci, aussi, a été effacé.
 

Le protagoniste en chemise jaune se nomme sûrement TEX WILLER, ranger fameux réédité par Lug mais pas dans FOX. Dans RODEO. (Et après que WILLER TEX ait possédé son propre journal pendant 35 numéros entre 1952-1955).   

Constatons sur ce numéro 93 de RODEO (1958) le même genre de censure que celle appliquée au numéro 33 de FOX. Et cette fois, la main droite a été modifiée maladroitement. L'encre en a même bavé, la coquine. 

Un avant goût de ce TEX WILLER apparut prématurèment sous le nom de TEXAS BOY, dès 1947 – Et fut publié sur 32 pages, chacune des pages n'étant modestement composée que d'une seule bande horizontale.

Ci-dessous, le numéro 10 de TEXAS BOY. La dernière page présente une publicité pour PANTHERE BLONDE, une des copines de notre enfance. 

 

bd,bd ancienne,bd de collection,journaux pour enfants,censure

 

bd,bd ancienne,bd de collection,journaux pour enfants,censure

 

 

Sur cette couverture n° 9, une action défensive meurtrière impossible à publier pour une jeune clientèle des années 50 et 60. Et même à présent, en 2013 vous n'en verrez pas l'équivalent dans un journal pour juniors. 

Difficilement trouvable, la collection complète de TEXAS BOY tient-elle en 39 ou 41 numéros ? Question non résolue. Quoiqu'il en soit, si votre pire ennemi vous la donne avant de périr étranglé par vos soins, acceptez en le cadeau. Et pour une bonne raison : chacun des exemplaires peut atteindre jusqu'au prix de 90 euros malgré le chétif de sa présentation.

 

Docteur Jivaro