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23/01/2022

Tarzanides n° 518

 

ET SON Z’OEIL ?

 

Pour appâter l’ogre l’ogresse somnolant-e en chacun chacune d’entre nous tous et toutes la publicité annonce sur votre TV un film « ultra violent ». Quel film ? … « Orange mécanique », voyons. Pour ma part je ne dois pas être normal : j’ai toujours jugé ce spectacle plus clownesque qu’horrifiant. Et si je me souviens bien de certains vieux westerns amusant mon enfance avec des défilés d’indiens tués comme des pigeons de fête foraine par la mitraille des « tuniques bleues », il me semble que l’ultra violence est plus visible dans un des films avec John Wayne que dans le jeune Malcom McDowell masqué d’un nez Pinocchio et coiffé du chapeau de Charlot. N’empêche que nous nous retenons pas de parler et de reparler du film signé de Kubrick. Je pense que nos incessants commentaires à propos de « Orange mécanique » résultent davantage de la réputation du réalisateur que de son film.

 

Oeil Orange Mécanique Good.jpg

 

Tout le film tourne autour des yeux et rappelle une mythologie fondatrice de l’inceste mère-fils, celle de Œdipe. Certes votre Alex ne se crève pas les yeux pour se punir de forniquer avec sa mère mais il crie « Je suis aveugle ! » après avoir assassiné en s’aidant d’un énorme pénis artificiel, une femme dont l’âge correspond à celui de sa mère. Laquelle de mère finira par se laisser tripoter par un jeune homme qu’elle héberge en l’absence de son fils. Et patati, et patata … Enfin les soins médicaux ou, plus exactement le reconditionnement, de genre pavlovien enduré par Alex se fait au niveau des yeux. Encore eux ! Il ne manque plus que le garde du corps du vieux journaliste polémique : avez-vous remarqué qu’il ressemble à Superman lorsque Superman se vêt d’habits civils tout en ayant le nez chevauché par une paire de lunettes – Toujours les yeux ! -

 

Stanley Kubrick à beau se tortiller dans tous les sens il n’a pas échappé à la constante des films américains : aucun homme noir, pas même un basané, ce qui me fait repenser à ces publicités d’aujourd’hui en France où l’on nous montre des populations d’origine africaine mais en ayant grand soin de ne pas montrer la population asiatique, celle du XIIIe arrondissement parisien. Qu’est ce que le racisme en démocrassie, dites-moi ?

 

Caligula film.jpg

 

Vous le reconnaissez ? C’est le même que dans « Orange mécanique » mais cette fois il prête sa tronche à CALIGULA dans le super film de TINTO BRASS en 1979 ; film impossible à revoir librement si vous ne l’avez pas gardé enregistré sur une bonne vieille K7.

Ou acheter sur le net, histoire de nuire aux petits commerces.

Ryal

 

21/01/2022

TCM Cinéma

 

L'Retour d'une Orange Mécanique

Commedia dell Arte

de  Pinocchio à Charlot

Orange-mécanique-TCM.jpg

20/01/2022

Procès en appel : 20 janvier 2022

 

ZEMMOUR

dans l'œil du cyclope

 

Zemmour-procès-2022.jpg

18/01/2022

Entendu sur les "Grandes Gueules" :

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17/01/2022

Tarzanides n° 517

 

MOUMINOUX, soldat du Reich

 

Début de la décennie 1980, les adolescents amateurs de BD ne se comportaient plus pareillement à ceux de ma génération, celle des années 1940. Alors que mes copains et moi abandonnions « Les Petits Mickeys » afin de prouver que nous préparions notre entrée dans le monde des adultes, ceux de l’année 1980 amplifiaient leurs achats de BD. Ce changement n’était pas simplement dû à une amélioration salariale des familles mais au fait que la bande dessinée devenait, enfin, pas trop tôt ! adulte.

 

- M’sieur ! Vous ne connaissez pas la BD ! Mouminoux et Dimitri ne sont pas deux dessinateurs de BD, mais un seul : Mouminoux. L’autre n’est qu’un pseudo.

 

Je venais de faire semblant d’attribuer la BD « le goulag » à Dimitri, et une autre BD (dont le souvenir m’échappe) à Mouminoux comme s’il s’agissait de deux personnes différentes.

Thierry et Patrick, deux petits jeunes parmi les premiers de mon atelier BD, en avaient bien ri, n’ayant pas deviné que j’avais fait semblant de ne pas savoir afin de leur tendre un petit piège ; et je reprenais : « Il y a aussi Sager qui vient de sortir une autre BD ».

 

Thierry et Patrick ne connaissaient aucun Sager. Je m’en doutais : Sager était le nom de jeune-fille de la mère du même Mouminoux-Dimitri. Mes deux p’tits jeunes ignoraient donc le livre « LE SOLDAT OUBLIÉ » plus ou moins autobiographique de 1968 ou 1969, récit de MOUMINOUX ancien de la Wehrmacht.

 

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L’album ci-dessus est une reliure amateur groupant le titre Zar’o auquel travailla Mouminoux en 1949. Pour plus de précisions, si vous êtes curieux, vous pouvez vous référer au numéro 385 du 08-11-2019 de ma rubrique « Les Tarzanides du Grenier ». Le dessin de cette couverture colorée à l’écoline est inspiré d’une des couvertures non numérotées que MOUMINOUX traça sous le titre : Zar’o shérif pour l’éditeur « La Belle Hélène ».

 

Guy Mouminoux, né en 1927, vient de D.C.D. en date du 11 janvier 2022 ; c’est ce qui motive que j’en parle.

 

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Votre serviteur a perdu depuis longtemps cette BD n° 2 « Les Albums d’or » dont les images captivèrent ma petite enfance. Il s’agit de trois soldats américains en guerre dans les brousses de l’extrême Orient. Il en aperçut un exemplaire sur un stand de la Convention de la Bande Dessinée, il ne sait plus quelle année. Exceptionnellement, cette convention se tenait dans Levallois-Perret dont le maire était alors son Éminence Patrick Balkani. La publicité avait dû être mal faite car si tous les stands étaient installés, le public était quasiment absent. J’avais trop bavardé avec un collectionneur de la série GARRY éditée par Impéria et du coup, oublié de me payer Jack Jim Jo.

Ryal

13/01/2022

Contre la Covid, l'école en panne

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