08/04/2012
Brèves du trottoir n° 56
Croquis d'une séquence humaine lorsque le racolage actif était un spectacle public autant pour le parisien vacciné que pour les touristes rigolards
14:45 Publié dans Arts, Moeurs, Sexualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution populaire, prostitution parisienne, sexualité
06/04/2012
Marsupilami
Marsupilami
Chef d’œuvre BD.
Vous pouvez vous abstenir du film.
Vais remettre la pendule à l'heure : Spirou n'était pas manchot, son copain Fantasio n'ayant pas été cul-de-jatte.
Et ce fut une jeune journaliste qui découvrit le Marsupilami. Reportage filmé à l'appui, elle raconta, fin année 1956, les moeurs sauvages de cet animal dans la jungle de Palombie. Spirou et Fantasio l'appelaient Séccotine, la demoiselle. Une manière de faire comprendre aux filles qu'entre garçons d'une dizaine d'années toute présence féminine tenait du pot de colle. Elle squattait le groupe des petits machos : « Que fais-tu là ? On t'a pas sifflée, toi ! ».
Lorsque j'étais écolier, pour me rendre à l'école Voltaire depuis le quartier Beaulieu, le parcours était divisé en deux côtés : trottoir de gauche pour les futurs messieurs ; trottoir de droite pour les prochaines mères de famille. Séparation des deux genres. Le petit mâle qui osait enfreindre ce règlement non écrit mais habituel se changeait ridiculement en « Jean la fille ».
Le premier scénario du Marsupilami est un scénario pour amoureux. A l'époque, un choix très rare pour une BD destinée à un jeune public. D'autres journaux tels que Tintin et Cœurs Vaillants, sous contrôle catholique, en eussent refusé la publication. D'ailleurs, dès le début, notre Marsupilami bagarreur, dévoreur de piranhas et cherchant à satisfaire son besoin sexuel éprouva des ennuis à cause de la loi du 16 juillet 1949. D'aucuns voulurent lui faire la peau. « Ils le dénoncèrent comme très nocif pour la jeunesse » expliqua son créateur Franquin, en 1969, dans Réussir, collection qui parut chez Marabout.
C'est pourquoi notre Marsupilami, pour survivre, dut s'assagir dans la suite de ses aventures.
Malgré la fourberie de ses ennemis le fabuleux marsupial réussit à s'imposer jusque dans la vie quotidienne des familles. Son hébergeur Spirou fit même fabriquer de petits mannequins en latex, augmentant célébrité et commerce du personnage.
De cette façon, le Marsupilami se retrouva souvent suspendu à l'avant des voitures, à hauteur du pare brise, remplaçant comme fétiche protecteur des voyageurs la traditionnelle médaille de Saint Christophe.
Ce qui fit enrager les bons apôtres du ciel qui, de guerre lasse, renoncèrent finalement à faire brûler cette créature à poil, eux qui tant et tant firent brûler les statuettes des animistes africains et polynésiens.
Longue vie au Marsupilami !
Le seul, le vrai Marsupilami.
Oui, dommage, il y a une absence qui le mutile au bas du ventre …
Mais le dessinateur Franquin se classa tout de même parmi ceux qui préparèrent l'émancipation adulte de la BD des années 70 et 80.
Bar-Zing
15:09 Publié dans Actualité, Arts, BD, Cinéma, Dessin humoristique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marsupilami, djamel debbouze, bd, cinéma, spectacle, franquin
03/04/2012
Avoue ! avoue donc, électeur !
Cornette de Saint Cyr
Mardi 2 avril 2012
Une vente aux enchères d'instruments
de torture interdite
16:37 Publié dans Actualité, Arts, Dessin humoristique, Faits-divers, Musées, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : collection, urne, instruments de torture, cornette de saint cyr, collection meyssonnier, bourreau collectionneur
01/04/2012
Brèves du trottoir n° 55
- Oui, bien sûr, je te fais ça facile. Ça ne mange pas de pain.
14:11 Publié dans Arts, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution populaire, prostitution parisienne, sexualité
Brèves du trottoir n° 54
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Allons, bon, c'est le deuxième de la journée !
Non, elle ne parlait pas du nombre de ses clients. Elle parlait de sa paire de collants qu'elle venait de filer elle ne savait pas comment.
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Je vais me remettre au porte-jarretelles. D'ailleurs les mecs préfèrent. Ça fait vieux. Ça fait vieux mais les jeunes z'aussi préfèrent.
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Et du moment que le client est roi.
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Là, faut pas exagérer. Je veux bien faire la putain mais pas la conne.
14:07 Publié dans Arts, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution parisienne, prostitution populaire, sexualité
25/03/2012
Brèves du trottoir n° 53
14:42 Publié dans Arts, Moeurs, Sexualité, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prostitution, prostitution populaire, prostitution parisienne, sexualité