Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/02/2017

Entre 93 et le 69

Mélenchon-hologramme.jpg

27/05/2016

Les neveux cachés de l'Oncle Pique-Sous

Archi minoritaire dans

le monde des travailleurs salariés

LE SYNDICALISME

empoche 200 millions d'euros annuels

Subventions-aux-syndicats.jpg

01/04/2016

Dans notre assiette, un cadavre !

 

En province, un abattoir, j’ai connu. En tout cas, j’y entrais sans avoir à faire dedans. J’accompagnais mon oncle, boucher à Saint Sauvier. Il s’y rendait pour faire abattre des bêtes après que la loi lui eut enlevé le droit de les saigner tout seul, comme un grand, les bêtes.

 

Les tueurs assommaient à coups de masse … Parfois de travers, ils rataient la tête. disons que, parfois, ils chancelaient, ils titubaient, les hommes. L’alcool … Un bistrot ouvrait en face. Il suffisait de traverser la rue pour y aller et en revenir.

 

- Vas- y ! cogne ! Han !

 

Si le bœuf tournait de l’œil dans la direction de son bourreau, les témoins s’amusaient, lubriques, criant : il t’aime ! Il t’aime ! … ou encore : elle t’aime ! lorsqu’il s’agissait d’une fille que le péquenot du coin avait amenée ici, lui reprochant de ne jamais donner assez de lait.

 

 

En fin d’après midi de je ne sais plus quel jour, un bœuf ou quelqu’autre viande sur pattes s’échappa de l’abattoir. Un délinquant sûrement. Il fallut prévenir la police mais ce fut, disait-on, la gendarmerie qui abattit d’une ou deux balles de fusil l’animal évadé. Paraît qu’il était a moitié égorgé le bestiau à l’instant de son évasion en dehors du camp de la mort. Vous savez : certaines de nos victimes ont, comme ça, des sursauts d’incivilité dus à un évident manque d’éducation.

 

Mon oncle, que j’aimais bien, devait périr d’un cancer quand pour soigner le malade la chirurgie découpait toute une portion de bidoche.

 

Sa veuve, donc ma tante, eut ce mot quelque peu égaré : « Lui qui savait si bien détailler les morceaux ! ».

 

Ryal

19/01/2016

"Alertalabombe" à l'Assemblée Nationale

 

PAMELA ANDERSON
Non au gavage des oies !

 

Gavage-des-oies.jpg

Comme on la comprend

 

 

Méprisons les jeux de mots !

Paméla ?

Je me disais sans médire : elle a au moins 28 ans. Mais non. Alors 38 ? pas non plus.

- Quarante huit.

- 48 ans !

A force que le temps passe, le tampax aussi.

 

20/10/2015

Dimanche : journée sans sang

INTERDIRE LA CHASSE ?

 

calvo,dancette,la bête est morte,gallimard,chasse interdite,pétition appel pour le dimanche sans chasse,association pour la protection des animaux sauvages

 

IMAGE (tronquée) CALVO

"La Bête est Morte"

 

Si vous en avez lu le texte (1944-45) rédigé par DANCETTE, vous en avez repéré et regretté les erreurs et les censures politiques.

 

appel-dimanche-sans-chasse.html

22/08/2015

Qu'on aboie sous les tonnelles

Qu'on aboie sous les tonnelles

 

Devinez rien qu'un peu : deux moucherons repérés tout noirs dans mon verre empli d'un apéro vin blanc.

 

 Première année que ce début d'invasion clandestine en fin de mois d'août frappe notre domicile conjugal européen.

 

 - Il n'y a plus de mouches, avais-je dit à mon épouse.

 

 Et ma compagne d'appuyer : c'est vrai ! Depuis pas mal de temps on les voit de moins en moins les mouches.

 

 Faut entendre que dans notre quartier les jardins potagers et les espaces fruitiers disparaissent de plus en plus vite. Les uns recouverts de maisons bâties en vitesse à la six-quatre-deux – et les autres, mais plus rarement, creusés pour être inondés d'une piscine que le propriétaire n'utilise finalement qu'un seul mois sur douze.

 

 Tiens ! À ce propos, pourquoi ne pas rendre rentable chaque piscine en la garnissant de poissons à consommer après engraissement ?

 

 Reste qu'il y avait bien deux moucherons muets comme des carpes et battant des ailes, à se noyer dans le vin blanc sec de mon verre transparent. Une intrusion malséante qu'il me fallut corriger par une de mes voies naturelles. Oui : je me les suis envoyés avec la rasade d'alcool, les moucherons noirs.

 

 - Tu es un monstre ! s'est écriée ma femme.

 

 Laquelle de femme, de son côté, dévorait une à une des crevettes tout aussi roses que mortes.

 

 Puisque nous, civilisés, mangeons des cadavres.

 

 Ryal