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28/12/2022

Tarzanide n° 542

 

Saint Jérôme et le roi des animaux

 

On ne va pas vous parler d’un « Divin Enfant » né dans une née table pendant la nuit du solstice d’hiver des antiques saturnales … On se contente, ici, de se rappeler une émission TV sur la chaîne Cnew ; émission consacrée à Saint Jérôme. Oui, saint Jérôme, celui réputé pour avoir traduit en langue latine « La Bible », c’est à dire en langue païenne tout un ensemble de récits hébreux plus ou moins mythiques.

 

Singulièrement, dans ce rappel télévisé de l’existence d’un Saint Jérôme, on ne parla pas d’un fauve : le lion de Saint Jérôme. Un lion pourtant omniprésent dans l’iconographie occidentale catholique, iconographie que nous devons autant à d’inconnus illustrateurs qu’à d’autres artistes de réputation mondiale : Léonard de Vinci, Dürer, Caravage, etc, etc …

 

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Dès avant la Seconde Guerre Mondiale nombreuses furent les bandes dessinées venues d’Outre-Atlantique et s’inspirant, sans l’avouer, de thèmes antiques, voire chrétiens empruntés aux récits bibliques. Ce fut le cas pour un des héros fictifs particulièrement honni par l’église de Rome, à savoir TARZAN.

 

Tarzan-et-le-Lion,-couv.-1950.jpg

 

Aucun commentateur ne peut nier que la séquence de la rencontre romancée entre Lord John Greystoke et un lion dans les prisons de la Cité de l’Or, ait été plus ou moins copiée sur le récit pieusement imaginé à propos de Saint Jérôme.

 

Tarzan-et-lion-léchant.jpg

 

L’Éditeur Hachette publia de façon irrégulière depuis 1936 jusqu’à 1953 vingt albums ayant trait aux aventurlures du champion créé par Burroughs. Il s’agit de versions simplifiées à partir d’originaux américains. Les planches BD dans lesquelles se développe l’affrontement entre le lion Lethor et le seigneur de la jungle, furent premièrement éditées les dimanches June 28, july 5 et 12, 1936.

 

Nous, mon épouse et moi, n’avons guère que notre chat à nous lécher les joues.

 

Doc Jivaro

 

 

25/11/2022

Invectives, menaces ... vos députés indigestes

Doit-on brûler

le REICHSTAG ?

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23/11/2022

Adieu, veaux, vaches, cochons …

 

CORRIDAS

 

A propos de la corrida, mon épouse vient de dire : Le combat entre le taureau et l’homme se déroule dans un espace clos construit par l’homme et auquel il est habitué. Mais pourquoi l’affrontement ne se déroule t-il pas dans un champ, un terrain de pâturage dans lequel le taureau se sent à ses aises ? Ça donnerait moins l’avantage au toréador.

 

Bar Zinc n’a jamais assisté à une corrida. Il n’en connaît que des représentations picturales, voire des séquences cinématographiques.

 

 

MITHRA

 

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Avez-vous entendu parler de Mithra ? C’est un dieu antique d’origine indo-européenne représenté généralement occupé à mettre à mort un taureau. Toutefois, un détail dont la signification échappe encore aux spécialistes : la présence d’un scorpion piquant les testicules de l’animal. La religion de Mithra fut importée dans le monde latin par les légionnaires romains environ un siècle avant l’arrivée, toujours grâce aux guerriers conquérants païens, du judéo-christianisme, lequel ne manqua pas de calomnier comme satanique Mithra afin de le faire disparaître de la mémoire occidentale.

 

Pour ma part, il m’arriva de voir l’abattage d’animaux dans les anciens abattoirs à Montluçon. Quand j’écris « voir », je me comprends : je fermais les yeux quand la masse frappait la tête de l’animal … Il y avait tout un langage chez les tueurs : si la bête dirigeait son regard vers le bourreau, quelqu’un criait : Elle t’aime ! … Il faut savoir que de l’autre côté de la rue il y avait un bistro et qu’ainsi les bonshommes n’étaient jamais à jeun, jamais à sec pendant leur boulot d’égorgeur. Je me trouvais là-dedans avec mon oncle boucher-charcutier qui tenait son commerce dans le village de Saint Sauvier. Comme tous les autres bouchers la loi lui avait ôté son droit d’abattage des bestiaux qu’il achetait chez les paysans de la région. Cependant mon oncle s’imposait une règle : ne jamais manger de viande autre que celle choisie par lui. «  Il y a trop de bêtes malades vendues pour la consommation ! ».

 

- Mais il y a bien des vétérinaires qui visitent, disait mon père ?

 

- Tu parles ! Les dessous de table c’est pas pour les chiens.

 

Bar Zinc

 

09/02/2022

Le S'porc infantilise-t'il les peuples ?

 

L'AFFAIRE ZOUMA

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23/05/2021

Tarzanide n° 499

 

C’est du BARNUM !

 

 

JUMBO ? … C’est lui, c’est JUMBO. Dans la collection BD de Doc Jivaro cet hebdomadaire débute avec le numéro 1 du 1er janvier de l’année 1938 pour se terminer le 31 décembre. Soit un total de 53 numéros, chacun de huit pages. La réussite de cet illustré fut de concurrencer « Le Journal de Mickey » qui venait de moderniser la Presse destinée à la jeunesse du pays de Léon Blum et Philippe Pétain.

 

 

BD-Jumbo, 1938.jpg

Format approximatif : 28 X 27 cm.

 

Mais d’où vint le titre JUMBO ? Peut-être de la fin du XIXe siècle occidental lorsque le célèbre cirque américain BARNUM acheta en Angleterre un éléphant de haute stature piégé en Afrique, dans le pays d’Abyssinie ; éléphant auquel les geôliers anglais n’épargnaient aucune humiliation, aucune souffrance. L’histoire de ce pachyderme vous est contée sur votre web. On estime que l’espèce humaine est la plus intelligente des espèces animales : elle est aussi la plus cruelle, comme si intelligence et cruauté allaient en couple.

 

 

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La collection complète de JUMBO fut distribuée de l’année 1935 à 1944. Peut-être Bar-Zing et Doc Jivaro, s’ils sortent vivants de l’actuelle pandémie, vont-ils se mettre à la recherche de la totalité des numéros BD faisant écho à Dumbo. Oh ! pardon : je voulais dire : écho à JUMBO.

 

Doc Jivaro

 

04/02/2021

Tarzanide n° 481

 

MARC TRAIL

 

Vous n'en gardez peut-être pas la mémoire mais ...

 

... Mais dans notre rubrique n° 479 je vous avais promis d'attirer votre attention sur une curiosité présente dans le n° 232 du COQ HARDI de Marijac daté 31 août 1950. La voici cette curiosité extraite de la série Marc Trail créée par Ed Dodds.

 

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Dans la troisième image du début nous lisons : «Une mère écureuil et ses petits sortent …»  etc. Il s'agit bien de mammifères mais pas d'écureuils ! Il s'agit de putois. Vous savez : les charmants animaux qui utilisent leurs glandes anales pour ne pas être fréquentés par d'autres museaux que le leur. Mais comme on le voit dans l'exemple ci-dessus le correcteur français a fait une concession à la censure du moment qui interdisait de mettre en action les odeurs excrémentielles dans les journaux pour enfants. Et c'est ainsi que le brigand Putois devint Monsieur Écureuil. Cependant une image suivante évoque dans le même numéro 232 du journal de Marijac, la réalité de notre monde naturel dans lequel vos anges ne savent pas faire pipi.

 

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Doc Jivaro