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12/06/2020

Le MARP, le CRAN, La CGT et tutti quanti :

 

« Aidons la police

à garder son outil de travail ! »

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11/06/2020

Le CRAN vous conseille :

 

Ne pas déboulonner toutes les statues !

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10/06/2020

Paris, 8 juin 2020 ...

 

Le mécréant MELENCHON

retrouve la foi

Place de la Raie Publique des potes

 

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09/06/2020

Tarzanides n° 430

 

Pour le profane l'expression "plaquage ventral" évoque souvent l'arrêt brutal d'un joueur dans un sport agressif tel que le rugby. Il en est pourtant rien. Son origine se trouve dans le Jiu-jitsu, technique de "combat de rue" popularisé en France par l'athlète Ernest Régnier celui-ci formé en Angleterre à cette lutte guerrière samouraï. Il simula même une allure japonaise en orthographiant Ré-nié son patronyme.

 

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Son livre "Les Secrets du Ju-jitsu" de 1907 fut réédité en 1931 suivi de plusieurs autres titres augmentés de photos imprimées montrant deux bonhommes à grosses moustaches s’exerçant à se causer le moins de mal possible en faisant des démonstrations de prises capables d'étrangler ou de briser la colonne vertébrale d'un ennemi. Le Jiu-jitsu n'est donc pas un sport. Il ne le devint qu'après avoir été pacifié sous une forme civile appelée Judo et que l’on prononça d’abord juido

 

Plusieurs variantes de ce que l'on appelle "plaquage ventral" sont utilisées en Jiu-jitsu et c'est elles, une fois débarrassées de leur complément meurtrier par le judo, qui sont appelées "immobilisations".

 

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 Dessin signé Séguin, année 1929

La politique garde ses droits : l'agresseur porte une casquette ouvrière, l'agressé un chapeau petit bourgeois. Eh ouais : celui qui gagne c'est finalement l'agressé.

 

Dans les bandes dessinées - encore elles ! - les affrontements entre deux hommes sont loin d'être rares, tantôt à coups de poing, tantôt sous des aspects improvisés semblant venir dont ne sait trop quel « attrape comme tu peux » .d’en dehors d’un ring de catch. De son côté, Tintin, toujours pour ne pas endommager les méchants, n'utilise guère qu'un judo réduit à des mouvements d'épaule. Cependant existe un dessinateur chez qui la lutte corps a corps se change en de grandes voltiges ressemblant à des acrobaties réussies par des trapézistes de cirque. De quoi, épater les gamins ! Ce dessinateur c’est Burnes Hogarth. Les exemples d’outrance gestuelle chez lui étant abondants, nous n'en retiendrons ici qu'un seul ,quand TARZAN dans l' Île de Mua-Ao doit vaincre un colosse lathian : Soros. L'une des images datée 1949 et maintes fois rééditée chez nous, n’a pas manqué d’être contrariée dès 1966 par un certain Steve Parisot : « Lors de son duel avec Soro, il utilise un mouvement proche du premier et du troisième d’épaule de la méthode Kawaïschi, exécutée de telle façon qu’il ne saurait être efficace en dehors du monde des bandes dessinées ».



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Doc Jivaro a choisi de sélectionner cette image dans une des dernières rééditions françaises, celle présente dans le tome n° 6 (année 1994) chez l'Editeur SOLEIL. Amusons nous à voir que le ou la coloriste a emmêle ses pinceaux, ou désordonné la fonction couleur de son logiciel graphique. Regardez : Le bras droit de TARZAN est colorié comme la peau sombre de Soros pendant que l'autre bras droit - celui de Soros - se colorie de la peau plus claire de Tarzan. Bref ! prête moi ton tien je te prête mon mien !

 

Doc Jivaro

 

08/06/2020

8 juin 2020

Les travailleurs de la mère

démontent l'échafaudage

de Notre Dame

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06/06/2020

Tarzanides n° 429

A vrai dire et, même, à dire vrai, les scénarios BD ayant pour sujet le racisme étaient rares pendant ma jeunesse. Inexistants, presque. D'où une exception remarquée par les collectionneurs, celle présente dans les aventurlures de FANTAX ; grand cagoulard imaginé par Pierre Mouchot et Marcel Navarro en 1947.

 

La collection FANTAX s'édita sous deux séries l'une de 39 numéros, l'autre - datée 1959 - de 9 numéros.

 

 

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Ce sont les numéros 13 et 14, tous deux de l'année 1947 qui parurent avec le KU-KLUX-KLAN pour moteur principal. Signalons qu'à ses débuts cette organisation sudiste n'apparut que comme une grosse farce pour noctambules fêtards, farce fabriquée par une demi-douzaine d'officiers démobilisés de l'armée sudiste. Les États du Nord vainqueurs venaient d'abolir l'esclavage mais n'avaient absolument pas prévu d'organiser du travail salarié pour la multitude des familles noires affranchies. Aussi nombre d'anciens esclaves trouvèrent t'ils commode avec l'aide de trafiquants nordistes, de détourner des parts de l'argent venu du Nord et destiné à la reconstruction des villes sudistes ravagées par les "colonnes infernales" déléguées par les politiciens démocrades du Nord. C'est en ripostant à ce pillage financier que le K.K.K. se politisa jusqu'à utiliser la calomnie et l'assassinat, armes nécessaires à quiconque veut s'emparer d'un pouvoir politique.

 

Mais dans l'histoire vécue par FANTAX, nous apprenons, ainsi que nous le montre la couverture du numéro 14, que les messieurs du K.K.K. sont de races différentes, chinoise, noire, ou encore d'ethnies diverses hindoues ou turques, etc. Inattendu, surprenant, non ?

 

 

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Doc Jivaro aura sûrement l'occasion de parler plus en détail des deux numéros FANTAX et, en attendant, il propose ce petit article paru dans SPIROU numéro 604 du 10 novembre 1949 : l'un des très rares commentaires destinés aux enfants, à l'époque et relatifs aux fanatiques du Klan de Jim Crow et du cinéaste Griffith (Naissance d'une Nation).

 

 

Doc Jivaro