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03/11/2018

Les Tarzanides du grenier n° 322

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Nous perdrions notre temps à chercher dans l’historique de la bande dessinée, la trace d’un LUJY. Une telle empreinte ne s’y rencontre pas.

 

Pas encore.

 

Car LUGY – parfois modifié en LUGUY – existe bien, quand même il demeure inconnu de vous tous.

 

Inconnu sauf pour Doc Jivaro qui en est le créateur sous le pseudo de RYAL.

 

LUGUY, à ses débuts, se présenta comme un des avatars de TARZAN. Par la suite, il se débarrassa de cette influence due à l'enfance de l’auteur lorsque celui-ci en traçait les premiers aspects au crayon et sur du papier quadrillé d’âge scolaire.

 

L'épisode "Du porc chez les cochons » date de 1988/89. Il compte 14 planches sans l'illustration de couverture. Son format 47,5 X 54,5 est un format assez ingrat, inhabituel dans les journaux traditionnels de BD. Autant dire il n’a pas été commode de le scanner sur notre Canon A4. A fallu découper, remonter, etc … Le résultat n’est pas bien valable.

 

Pendant la nuit prochaine du 24 au 25 décembre le Petit Jésus et le Père Noël ont déjà idée du cadeau A3 qu'ils vont devoir faire à Doc Jivaro.

Ryal

 

02/11/2018

Les français de 2018 n'sont pas ceux de 1850

Dimanche prochain

libération du peuple Kanak

victime de la civilisation ?

Peuple-Kanak-libération.jpg

01/11/2018

Toussaint. LA Toussaint, Feste de tous les saints.

  

Ne nous y trompons pas pourtant : ce jour n’a pas été établi pour fêter tous les saints connus mais pour ne pas oublier de fêter aussi tous les saints inconnus.

 

Quant à Halloween … Cette gesticulation macabre que les commerçants rendent amusante par la mascarade et la peinturlure, permet aux gamins de feindre une menace : donne-moi des bonbons sinon je te jette un mauvais sort ! Est-ce une de préparer l'avenir : « ton fric ou je te tue ! ».

 

Pas plus tard qu’hier soir, comme nous sortions notre poubelle, mon épouse et moi avons été abordés par trois gamines bien polies. Elles ne nous ont pas demandé des friandises, elles nous ont demandé de l'argent.

 

Je parie qu’elles viennent des HLM de la cité Pierre Leroux.

 

– Ah ! ça y est ! on dit du mal d’une cité populaire

 

Non Monsieur. Mais dans nos rues bâties de maisons pavillonnaires, il n’y plus d’enfants. Il n’y a plus que des vieux qui s’attardent.

 

Votre nuit des morts vivants me redonne à penser aux fresques ainsi qu'aux tympans de nos églises anciennes où s'exposent un Jugement Dernier. Vous avez connu ça : on ne ressuscite que pour être jugé par de dieu d’Israël, à ce qu’affirment les chrétiens. Alors regardez un des jugements derniers. Le plus fameux d'entre eux, c'est celui réussi par Michael Ange. Regardez mieux : Il n’y a aucun enfant. Bizarre, non ? Existe t'il un texte ayant traité sinon expliqué cette absence d'enfants dans presque toutes les scènes figuratives du « Jugement Dernier » ?

 

Aujourd’hui comme le veut la tradition, allez vous voir vos morts ? Ne serait-ce que pour déposer sur leurs tombes un de ces bouquets de fleurs dont l'espèce automnale échappe souvent à notre orthographe.

 

– Tu ne viendras jamais nous voir quand nous serons morts j’en suis certaine.

 

Elle avait raison ma grand'mère paternelle. Elle qui, jusqu’à ses dernières journées, allait chaque dimanche matin fleurir le caveau de ses deux frères.

 

Je vais vous dire : pour moi les morts se gardent bien au tiède dans notre tête, notre mémoire.

 

Ça t’évite de prendre la peine de te déplacer jusqu’au cimetière.

 

– C'est vrai. Mais ce qui est vrai tout autant c’est que, selon mon imagination mon père, ma mère et deux de mes grands parents morts ne s’ennuient jamais sous terre : ils jouent aux cartes à jouer dans d’interminables parties.

 

Leurs anciennes parties de Manille ou de Belote restent pour moi les moments les plus pacifiques, les plus heureux de notre existence familiale disparue.

 

NOSFÉRATU

Fantôme de la nuit

 

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« Film muet. Année 1922.

Friedrich Wilhelm Murnau avec Max Schreck, Gustav von Wangenheim  »

 

 

Dracula est muni de longues incisives, non pas de canines C’est un rat ; ce n’est ni un tigre, ni une hyène. Il suce le sang d’une viande humaine qu’il ne dévore pas. Né dans la noblesse des montagnes de Transylvanie, entre nos chrétiens autochtones et les Turcs Ottomans sans cessent envahisseurs de l'Europe, Vlad l'empaleur ne jouissait que des hurlements d'agonie de ses victimes.

 

Ryal