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27/05/2012

Brèves du trottoir n° 70

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Comme je revenais pépère, Lydia m'expliqua tout de suite la situation : « Vise le gros plein de soupe qu'est là. Il ne me grimpera pas tant que tu seras dans le coin. Il t'aime pas. Il ne te connaît pas mais il t'aime pas rien que de vue ».

Je me suis cassé.

Pas loin. Simplement vider un godet à L'Escale.

En ce début d'après-midi du samedi j'étais seul accoudé au comptoir. J'ai passé vingt minutes à regarder tantôt le fond de mon verre, tantôt le trottoir Blondel en face.

 

  • Il reprend une consommation, fit une voix, moins sur le ton de la demande que sur celui du commandement.

 

De quoi me décider à rejoindre Lydia. Celle ci ayant épongé « gros plein de soupe », s'avança à mon approche : C'est râpé pour nous deux ce soir. Tu sais, mes deux clients qui me montent ensemble, ils viennent de m'inviter à dîner, je te donne l'adresse. Je ne te dis pas la nuit que j'vais passer. Qu'est ce que tu vas faire, toi ?

 

  • Mettre ma main dans la culotte du zouave du Pont de l'Alma.

  • Ah ! Continua Lydia, téléphone moi vers les dix, onze heures, qu'ils comprennent que quelqu'un sait où je bouffe. J'ai confiance mais je me méfie quand même.

26/05/2012

Au pays des chiens, dur ! dur ! d'être chat

 Dans le jardin, les hongres sont de retour. Chaque année en plein printemps, mêmes pillards ailés : les moineaux se tapent les cerises à peine mûres.

 

  • Faut sortir la carabine à plombs ! m'a conseillé une voisine d'âge canonique à laquelle je ne demandais rien.

 

C'est une femme plutôt rude, habituée à donner du coup de pied dans le flanc des chats « qui font leurs besoins parmi les haricots verts. On se met de la merde dans les mains en cueillant ! vous croyez que c'est agréable ? »

 

Toujours il y eut des chats dans le quartier. Beaucoup plus du temps de mon arrière grand-père lorsqu'il acheta une maison modeste environnée de terres non cultivées. Des champs de broussailles, en fait. Et rarement quelqu'un de notre famille rouspéta d'avoir trouvé de la … Oui, de la m … dans les légumes alignés à l'air libre avant leur mise en boîte.

 

Belphégor, (le félin superbe dont Sabrinana se sépara en abusant du cœur d'architaut caché à l'ombre de mon poing de granit), Belphégor fait pipi-caca dans notre terrain sans que nous marchions sur sa crottée. Ce midi encore, nos premières fraises sentaient bien uniquement la fraise. Contrairement aux tonnes de fraises vendues sans goût et sans odeur aux parisiens, lesquels estiment qu'aménager leurs chiottes à côté de leur chambre à coucher est une preuve de savoir vivre.

 

La survie en société consiste au jour le jour à moduler de petits arrangements avec le voisinage.

 

Comme je viens de l'écrire nos voisins tuent parfois les petits oiseaux entre les feuilles vertes, et je n'aime pas ça. Cependant, la dame citée au début réussit d'autant mieux le bœuf en daube qu'elle a parfois la bonne idée de nous inviter, et c'est pourquoi nous nous arrangeons pour entretenir avec elle des politesses de diplomate.

 

Vous savez : les cuisinières sont comme les fourrures : il faut les caresser dans le sens de leur poêle.

 

Pourvu que ça dure.

 

A propos des petits n'oiseaux, j'ai lu sur papier imprimé que les pigeons se regroupent trop nombreux sur un cour de tennis de Paris – Roland Garros ? Je suppose que cette invasion d'ailes résulte de toutes les saloperies, de tous les déchets que les spectateurs abandonnent en quittant les gradins.

 

L'espèce humaine est la plus crasseuse des espèces vivantes, je vous l'écris en passant et tant pis pour moi si vous m'en tenez dispute.

 

Reste que les pigeons paraissent friands de balles de tennis. C'est donc pour les dissuader de venir poser leur bec là où les gens posent leur détritus, que les maquignons du sport en sont venus à faire appel aux éleveurs de faucons. De vrais faucons.

 

Le faucon occupe dans la gente ailée la place que le chien occupe dans la famille des canidés : se faire docilement le larbin des besoins et des caprices de son ennemi l'homme. Un chat n'a pas de ces manies serviles. Les chats sont de la race des Siegfried. Vous pouvez les assassiner ; vous ne pouvez pas les avilir. Ou alors ce ne sont que des sous-chats. Des chats lobotomisés.

 

A présent ça y est, les pigeons désertent l'espace où rivalisent de belles raquettes.

 

Dois-je solliciter les homo faucons de mon quartier pour faire fuir les moineaux loin de mes cerisiers ?

 

 

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