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04/11/2021

Tarzanide n° 525

 

LES DALTON (s)

 

 

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Bien allongés, bien refroidis.

 

Nos ancêtres du Far West fondateurs de l’Amérique savaient comment se débarrasser d’emmerdeurs patentés. Aujourd’hui encore, chez nous, tout le monde sait encore s’en débarrasser. Seulement voilà : les bonnes mœurs d’un pays vous recommandent de bien garder en vie tous ceux qui préparent votre assassinat. Signé : Badinter.

 

Mon premier contact, j’ose dire, avec les quatre frères Dalton, date de mon adolescence. C’est le fils du boulanger du quartier qui me fit connaître le dessinateur Morris par lequel j’allais entrer dans les BD publiées par l’hebdomadaire Spirou. Etions-nous en 1954 ou 1955 ? j’ai la flemme de chercher dans mes collections. Guy, plus jeune que moi, avait une sœur légèrement plus âgée. Anne-Marie pour le prénom, Ma-Mie pour le surnom : On pétrit le pétrin, ou on ne le pétrit pas.

 

- Tu sais, ma sœur, maintenant, elle veut porter des bas. Mais il lui en faut une paire chaque semaine. Je l’ai vue qui en déchirait un avec le doigt pour s’en faire acheter une paire neuve. Et tu sais, elle me tourne le dos quand elle les attache sous sa jupe.

 

C'était bien un commentaire qui tombait à pic pour éveiller ma première année de grand garçon.

 

Avec Lucky Luke l’apparition des Dalton accentua la présence de Morris dans le monde des bandes dessinées. D’autant qu’avec l’aide de Goscinny les scénarios gagnèrent en cohésion en même temps que les références historiques se faisaient plus nombreuses. Et que le journal Spirou amplifiait sa réputation auprès d’un lectorat plus âgé. Je me souviens que dans le restaurant universitaire de la rue Mabillon, ma compagne et moi n’étions pas du tout les seuls à lire Spirou au-dessus de notre plateau en métal dans les compartiments duquel nous étaient distribuées des portions alimentaires.

 

 

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T’aujourd’hui, dans Lyon, un groupe de rap délinquant s’amuse à zigzaguer dans des rues piétonnes sans être vigoureusement et légalement interrompu par la force publique. Ce groupe se fait appeler LES DALTONS. L’un des quatre motards du rodéo sauvage, pourtant stoppé, vient d’être immédiatement remis en liberté. Les héritiers délinquants des « Nique Ta Mère » N.T.M deviennent de plus en plus les maîtres de l’espace public dans une France amoindrie par sa « démocrassie » Droits de l’homme. C’est à dire Droits du délinquant, Droits du gangster et Droits du terroriste.

 

Mon avis la-dessus est que les Droits de chaque individu ne doivent exister qu’en fonction des devoirs d’abord accomplis.

 

Doc Jivaro