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22/11/2020

Tarzanide n° 461

 

Doigt d’Honneur

 

à l’Index

 

 

Depuis plus d’une année, peut être même déjà deux, mon n’épouse nous a abonnés à la réédition complète des aventurlures de trois canailles pour rigoler : LES PIEDS NICKELES . C’est l’éditeur HACHETTE qui se charge de cette exhumation d’autant méritoire que le trio bien français fut créé en 1908 pour le Journal Illustré L’EPATANT. Soit dit en passant mon grand’père de 14-18 et mon père de 39-40 connurent L’EPATANT.

 

 

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Chaque mois le préposé des postes dépose dans ma boîte aux lettres un carton contenant jusqu’à quatre volumes. Les exemplaires s’entassent les uns sur les autres, formant un pilier entre le plancher et le plafond d’un des couloirs du domaine seigneurial qui est le nôtre. Le titre PIEDS NICKELES POMPIERS retient mon attention à cause de ses pages 50 et 51 : celles-ci rappellent l’existence passée d’un certain Abbé Bethléem. Ce prêtre catholique s’était fait une spécialité dénonçant toute littérature française non conforme aux croyances et mœurs de sa religion.

 

 

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L’homme d’église attaqua également les journaux pour la jeunesse, les illustrés et les romans d’aventures. Une de ses actions favorites consistaient à déchirer en public certains titres jugés licencieux et exposés par les kiosques parisiens. Ce genre d’exploit lui attirait évidemment la sympathie des paroissiennes et c’est sans doute pourquoi il eut droit de figurer dans un grand dessin en couleur sur la double page centrale d’un hebdomadaire catholique populaire : LE PÈLERIN.

 

 

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L’un de mes oncles par alliance, successivement curé de paroisses entre Montluçon et Vichy, me donna plusieurs gros paquets du PÈLERIN lorsqu’il vidait le grenier d’un presbytère. Parmi eux le numéro exposant la double page centrale où l’Abbé Bethléem exerce son talent de broyeur de papier journal. Je me dispense de retrouver cet exemplaire et c’est pourquoi, ici, j’utilise l’image mise à notre disposition par Wikipédia. On remarquera que les personnes présentes autour de l’abbé semblent s’éloigner de lui à cause de son geste et non pas à cause d’une répulsion devant une imagerie indécente. Le mini-théâtre de l’ambiguë, voyez-vous.

 

Doc Jivaro

 

 

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